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5.6 Construire sa propre application

LOC – 14/08/2018 – 2

Plan de la fiche

1. Préparation

1.1 Classeur application

1.2 Déterminer le nombre de lignes

2. Effacement partiel des données existantes

3. Préparation des feuilles avec le nombre de lignes voulues

3.1 Copie des formules

3.2 Zones et formules des formatages conditionnels

3.3 Mise à jour des définitions de zones nommées

4. Sauvegarde

5. Entretien de l’application

Présentation

Cette fiche vous permet de construire votre propre application MaCave en partant de MaCave-exemple. Il s’agit en fait de récupérer les formules, pour ensuite, libre à vous de personnaliser davantage l’application.

1. Préparation

1.1 Classeur application

Je recharge par précaution MaCave-exemple. Et je l’enregistre sous un autre nom, par exemple : MaCave-application. C’est sur ce classeur MaCave-application que je vais maintenant travailler.

1.2 Déterminer le nombre de lignes

Pour mettre au point les formules, il me faut déterminer le nombre de lignes à préparer dans chacune des trois feuilles : MaCAve, Entrées, Sorties. J’appelle ces nombres respectivement MaCave-max, Entrées-max et Sorties-max.

2. Effacement partiel des données existantes

Il s’agit dans cette étape d’effacer les informations de l’exemple en conservant les formules existantes.

J’ouvre la feuille MaCAve. Je sélectionne les cellules de la colonne A à L (Rangement), de la ligne 2 à la dernière.

[Retour arrière] : dans la fenêtre, je ne coche que Texte, Nombres, Date et heure. Les informations sont supprimées, mais les formules dans la colonne K (Stock) restent présentes.

J’ouvre la feuille Entrées. Je sélectionne les cellules de la colonne A à J (Commentaires), de la ligne 2 à la dernière.

[Retour arrière] : dans la fenêtre, je ne coche que Texte, Nombres et Date et heure. Les informations sont supprimées. Mais les formules restent présentes.

J’ouvre la feuille Sorties et je fais la même opération, des colonnes A à I (Observations).

Dans la feuille Libellés, je fais de l’ordre si j’en ai envie.

3. Préparation des feuilles avec le nombre de lignes voulues

3.1 Copie des formules

Sur chacune des feuilles, cette opération consiste à copier les formules jusqu’à la ligne maximum définie en 1.3 ci-dessus.

Dans la feuille MaCave, la dernière ligne chargée en formule (colonne K, Stock), est au numéro 101. J’active la cellule K101. Je vérifie qu’elle porte bien la formule de calcul du stock. Si ce n’est pas le cas, je remonte dans la colonne jusqu’à trouver une ligne portant la formule et j’active cette cellule.

Je copie la cellule activée en déplaçant le carré noir en bas à droite jusqu’à la ligne MaCave-max.

Dans la feuille Entrées, je sélectionne les cellules de B2 à F2 (Producteur).

Je copie cette sélection en déplaçant le carré noir en bas à droite de la cellule F2 jusqu’à la ligne Entrées-max.

Dans la feuille sorties, je fais la même opération pour les cellules de F2 à H2 jusqu’à la ligne Sorties-max.

3.2 Zones et formules des formatages conditionnels

Je vais maintenant adapter les définitions de zones et les formules du formatage conditionnel des trois feuilles principales.

Dans la feuille MaCave, je sélectionne la cellule A2.

Je rentre dans le formatage conditionnel.

Sur la première ligne, je rentre en édition, et dans ‡ Plage des cellules ‡, je remplace 101 par {MaCave-max}. Je valide : ▼ ◄ OK ► et je reviens à la fenêtre de départ.

Je sélectionne la 2e ligne et je rentre en édition.

Dans la ‡ Plage des cellules ‡, je remplace 101 par {MaCave-max}.

Dans la formule, je modifie la zone de NBVAL avec $A$2:$A${MaCave-max}. Je valide : ▼ ◄ OK ►. Je valide encore l’ensemble : ▼ ◄ OK ►.

Dans la feuille Entrées, je sélectionne la cellule A2 et je rentre dans le formatage conditionnel. Une seule ligne est affichée : je rentre en édition.

Dans la ‡ Plage des cellules ‡, je remplace 101 par {Entrées-max}.

Dans la formule, je remplace la zone de NBVAL avec $A$2:$A${Entrées-max}. Je valide deux fois : ▼ ◄ OK ►.

Dans la feuille Sorties, je fais les mêmes opérations.

3.3 Mise à jour des définitions de zones nommées

Je rentre en gestion des zones nommées (Dans Menu : ▼ Feuille, Plages ou expressions nommées…, Gérer… ou tout simplement avec le raccourci [Ctrl+ F3]). J’agrandis la fenêtre et les zones en déplaçant la séparation des colonnes sur la ligne de titre.

Dans la colonne Plage ou expression de formule, je sélectionne toutes les définitions à mettre à jour et pour chacune, je modifie (dans ♪ Plage ou expression de formule) sa limite maximum avec {feuille}-max défini en 1.3. La {feuille} est indiquée en début de définition de zone.

Je fais toutes les modifications et je valide ▼ ◄ OK ►.

4. Sauvegarde

Le classeur MaCave-application est maintenant prêt pour une utilisation ou une personnalisation plus poussée. Je le sauvegarde et j’en fais une copie de sécurité.

5. Entretien de l’application

Il peut arriver, à la suite de suppression de lignes, d’insertion de lignes, d’effacements avec [Suppr] au lieu de [Retour arrière], que les définitions de zones nommées ou des zones de formatage conditionnel soient affectées. Il est donc nécessaire de les remettre en ordre en appliquant les opérations du § 3.

De temps à autre, variable selon la fréquence de votre utilisation, faites une sauvegarde conservée dans un endroit sûr et différent de celui de votre application. Donnez un nom au classeur sauvegardé qui soit explicite, par exemple : AAAATN-MaCave-sauv, avec AAAA = année, N = le numéro du trimestre (Exemple : 2018T3-MaCave-sauv).

Premiers pas

LOC – 26/07/2018 – 2

Présentation

Cette fiche est destinée à ceux qui ignorent tout d’un tableur ou qui pensent ne pas en savoir suffisamment pour aborder sereinement les pages de ce site.

1. Un tableur, à quoi ça sert ?

Comme son nom l’indique, un tableur, ça sert à gérer des tableaux.

Les tableaux permettent d’enregistrer des informations dans des cases appelées cellules à la croisée de lignes et de colonnes. Mais leur grande utilité est de pouvoir faire des calculs des plus simples aux plus sophistiqués : somme des nombres dans une colonne ou sur une ligne, transformation de textes, calculs sur les dates ou les taux d’intérêts, etc.

2. Comment ça marche ?

Le tableau fait partie d’un fichier (comme un document en traitement de texte) que l’on peut enregistrer sur son disque dur, envoyer par courriel, etc. Ce fichier s’appelle un classeur. Un classeur peut comporter plusieurs tableaux. On parle de feuilles, chaque feuille portant un seul tableau.

C’est le module Calc de LibreOffice qui gère ces classeurs. Il permet de les créer, de les modifier, de les enregistrer et de les ouvrir plus tard pour les consulter ou les travailler. Concrètement, un classeur est géré par le système de l’ordinateur comme un fichier ordinaire.

Ensuite, dans un tableau, les colonnes sont identifiées par une lettre ou une combinaison de lettres (A…Z, AA, AB…) et les lignes par des numéros. Les limites sont au-delà des besoins domestiques. Chaque cellule est une zone de saisie qui peut recevoir du texte ou des nombres et qui peut être formatée avec une grande richesse de fonctionnalités (police, style et taille des caractères, effets, couleurs des caractères ou du fond, bordures, etc.).

Les calculs sont programmés avec des formules. La cellule choisie pour afficher un résultat, enregistre la formule qui le calcule. La syntaxe des formule est comparable à celles des formules algébriques.

Un tableau peut être imprimé en bénéficiant d’une mise en page spécifique.

3. Approche en réel

J’ai préparé à votre intention un classeur découverte qui vous permet aussi de faire vos premières gammes.

Pour y accéder, vous devez d’abord installer LibreOffice sur votre ordinateur s’il n’y est pas déjà. C’est expliqué ici : LOW 1.1 Installer LibreOffice et ici LOW 1.2 Lancer et découvrir LibreOffice, §1. Lancer LibreOffice.

Ensuite, vous devez intégrer les procédures de téléchargement de mes exemples. C’est expliqué ici : 1.8 Télécharger et gérer les exemples.

Enfin, je vous invite à télécharger l’exercice 0.0 Premiers pas. Pour les exercices, vous pouvez facilement passer de la fenêtre de votre navigateur à la fenêtre du classeur avec le raccourci [Alt+ Tab]. Je vous invite, pendant l’exercice, à fermer les autres fenêtres éventuelles.

La première feuille Légende (les noms de feuilles sont visibles sur leur onglet, en pied de tableau) montrent le jeu de couleurs des différents tableaux : explicatif, donnés, exercices proposés.

4. Exercices

4.1 Saisie et calcul simples

J’affiche la feuille Premiers_pas-série 1-Saisies et Calculs simples en cliquant dans son onglet.

L’exercice consiste à saisir dans le tableau 2, les informations montrées dans le tableau 1.

Je commence par repérer les rangées qui identifient les colonnes (lettres majuscules, A, B, C, etc.) et les lignes (numéros, 1, 2, 3, etc.). Elles encadrent le tableau. Le lettre A  dans le Tableau 1 est dans la cellule A6, le nombre 2, dans la cellule B7. Ce repérage est fondamental. Je prends le temps de m’y accoutumer.

Je repère aussi la bordée posée juste au-dessus de la ligne identifiant les colonnes. Elle commence par une zone appelée Référence et se termine, après quelques symboles, par une zone de saisie appelée zone d’édition Formule. Nous allons utiliser ces deux zones, Référence et Zone d’édition Formule plus bas.

Pour saisir la lettre A dans la cellule D6 du Tableau 2, ▼ (signifie = “je clique avec le bouton gauche”) dans la cellule D6. Elle devient active (entourée d’une bordure avec un carré noir dans l’angle en bas à droite). Je tape la lettre A majuscule. Elle s’affiche dans la cellule et dans la zone d’édition Formule.

Je répète l’opération pour la lettre B, le libellé de la ligne total : “A+B=”, et les nombres 1 et 2.

Dans la cellule de résultat (son fond est légèrement coloré), je ne vais pas taper le chiffre 3 mais la formule qui le calcule : “=E6+E7”. Je veille à commencer la saisie par le signe « = » qui est l’indicatif des formules. Quand je valide “=E6+E7” avec [Entrée], le résultat “3” apparaît. Mais dans la zone d’édition Formule, la formule apparaît. Voilà un dispositif astucieux qui permet, sur la même cellule de voir deux informations : le résultat dans la cellule, et la formule qui le calcule dans la Zone d’édition Formule (cette dernière portant bien son nom).

Je peux aussi saisir la formule d’une autre manière :

▼ dans la zone d’édition Formule, j’efface la formule et je saisis le signe “=”;

ensuite, dans la cellule E6 : ▼ ; la référence de la cellule cliquée s’inscrit à la suite du signe “=” dans la zone d’édition Formule;

je continue en tapant le signe “+”; il s’inscrit à la suite de “E6”;

Puis, dans la cellule E7 : ▼ ; la référence s’inscrit à la suite du signe “+”;

Je valide la saisie avec [Entrée]. Le résultat est bien calculé comme dans la première manipulation.

Dans ces deux manipulations, la formule ressemble à une expression algébrique.

Il est possible, et nous terminerons par cela, de saisir la formule encore différemment.

Dans la cellule résultat E8 : ▼;

puis ▼ sur le symbole Σ devant la zone d’édition Formule : comme par magie, la zone se remplit avec “=somme(E6:E7)”; je valide avec [Entrée] et le résultat est affiché. Explications.

Le symbole Σ est un raccourci pour la fonction somme(). Cette fonction admet en paramètre une zone de cellules identifiée par des références extrêmes séparées par “:”. Dans cet exemple, la zone est réduite à sa plus simple expression avec deux cellules. Mais pour les grands tableaux, c’est bien pratique : il suffit d’indiquer la cellule de départ, “:” et la cellule de fin. De plus, le système (en se basant sur leur proximité) les propose par défaut en matérialisant la zone pour mieux la repérer. Très pratique. La fonction somme() comme son nom l’indique fait le total des cellules de la zone passée en paramètres.

Le Tableau 3 donne un autre exemple de la fonction somme().

4.2 Exercice de mise en forme

Cet exercice est sur la feuille 2-Mise en forme. Je l’affiche en cliquant sur son onglet en pied de tableau.

Le Tableau 1 est le modèle de ce que je dois saisir dans le Tableau 3. C’est en même temps une répétition pour saisir une formule avec la fonction somme(). Je fais ce travail. Je constate, comme dans le Tableau 1, que les textes (A, B, C, etc.) sont calés à gauche, et que les nombres (1, 2, 3, etc.) sont calés à droite.

Je veux maintenant améliorer la présentation de ce Tableau 3, pour qu’il ressemble au Tableau 2.

Je sélectionne les cellules G6 à G12. Pour cela, je clique dans G6 et sans lâcher le bouton, je fais glisser la souris jusqu’à la cellule G12. Arrivé à G12, je relâche le bouton.

Les cellules sélectionnées apparaissent sur un fond bleu. Je repère dans la bordée des boutons, au-dessus de la zone d’édition Formule, un bouton affichant des lignes calées à gauche, posé sur un fond bleu (au survol, une bulle affiche “Aligner à gauche [Ctrl+ L]”). ▼ sur le bouton voisin affichant des lignes centrées [Centrer horizontalement [Ctrl+ E] ] : les informations dans les cellules sélectionnées sont centrées horizontalement.

J’aurais pu obtenir le même résultat à partir des menus : ▼ Format, Aligner, Centré.

Je répète cette opération pour les cellules des nombres et du résultat (H6 à H12).

Mise en gras :

Je veux que les informations de la dernière ligne du tableau apparaissent en gras. Pour voir quel bouton actionner, je sélectionne la cellule D12 et je repère dans la bordée des boutons, la lettre a en gras. Je sélectionne les cellules G12 et H12, et je clique sur ce bouton pour les mettre en gras.

J’aurais pu aussi, après avoir sélectionné les cellules, utiliser les menus : ▼ Format, Texte, Gras.

5. Pour aller plus loin

Avec ces deux exercices, vous en savez assez pour rejoindre le parcours proposé par ce site.

N’oubliez pas de prendre connaissance des symboles et procédures que j’utilise et qui sont décrites ici : PRT 1.2 Conventions et PRT 1.3 Procédures. D’une façon générale, vous avez tout intérêt à connaître le contenu de ce site PRT Préalables techniques. Il regroupe tout ce qu’il faut savoir pour tirer le meilleur profit de mes sites techniques.

Notez avant de quitter cette page qu’elle s’est affichée dans un autre onglet (ou une autre fenêtre suivant les paramétrages de votre navigateur). Il en sera ainsi pour tous les liens internes de ce site. De la sorte, vous conservez la page qui appelle. Et quand vous en avez fini avec la page appelée, il vous suffit de fermer son onglet ou sa fenêtre, retrouvant la page qui l’avait appelé là où vous l’aviez laissée dans sa consultation.

Informations complémentaires

Liens

1.8 Télécharger et gérer les exemples

PRT Préalables techniques

PRT 1.2 Conventions

PRT 1.3 Procédures

LOW 1.1 Installer LibreOffice

LOW 1.2 Lancer et découvrir LibreOffice, §1. Lancer LibreOffice

Exercice : 0.0 Premiers pas

4.54 Les formules

LOC – 07/07/2018 – 2

Plan de la fiche

1. Mise en place

2. Manipuler l’objet Formule

2.1 Sélectionner la formule

2.2 Désélectionner la formule

3. Éditer la formule

3.1 Entrer en édition

3.2 Le mode édition

3.21 Quand la formule est en mode édition

3.22 Fonctionnement du mode édition

3.3 Composition du texte

3.4 Mise en forme du texte

3.41 Choix des polices

3.42 Taille des polices et espacements

3.43 Attributs

Présentation

Libre Office propose un sous-module Formules accessible à partir de tous les modules, pour rédiger une formule mathématique classique. Ce module crée une étiquette de texte et la remplit grâce à un éditeur qui permet toutes les prouesses (intégrales, fractions multiples, parenthèses de taille variable, etc.).

J’appelle cet objet, l’objet ou l’étiquette Formules ou tout simplement la Formule.

1. Mise en place

La Formule est un objet classique qui se met en place par insertion :

Dans Menu : ▼ Insertion, Objet, Formules.

L’étiquette Formules est posée, vide, ancrée à la cellule active au moment de l’insertion.

Une zone d’édition est ouverte en pied de feuille sous la bordée des onglets de feuilles du classeur. Le point d’insertion est dans cette zone.

Une fenêtre [Éléments] est ouverte : un combo permet de choisir la famille d’éléments.

2. Manipuler l’objet Formules

2.1 Sélectionner la formule :

Dans la formule visible : ▼.

L’objet apparaît alors avec des poignées vertes aux angles et au milieu des quatre côtés.

Comme tout objet sélectionné, il est possible de le déplacer, de le faire pivoter ou de l’incliner. Ses dimensions, adaptées au texte, ne sont pas modifiables. [Suppr] l’efface de la feuille. Il peut être ancré à la page ou à une cellule.

Son format est modifiable (arrière-plan, bordure).

Deux approches sont possibles pour le formatage de l’objet, celui-ci étant sélectionné :

1. Dans Menu : ▼ Format, Objet

2. Dans l’objet sélectionné : ▲ affiche le menu contextuel…

Dans le menu Format, Objet donne accès au paramétrage de la position et de la taille (orientation et inclinaison), de la bordure, du remplissage. Nom et Description permettent de désigner l’objet et de lui associer un commentaire. Ancre permet d’ancrer l’objet Formules à la page ou à la cellule active. Positionner permet de déplacer le calque Formules parmi d’autres calques. Retourner permet des effets de miroir. Toutes ces fonctionnalités classiques sont expliquées à la fiche 4.5 Poser des objets.

Dans le menu contextuel, nous retrouvons les mêmes fonctionnalités, plus la fonction Éditer.

2.2 Désélectionner la formule :

Dans la feuille, ailleurs que dans la formule : ▼.

3. Éditer la formule

3.1 Entrer en édition

Il n’est pas possible, comme dans une étiquette de texte classique, d’entrer en saisie dans la formule sans passer par le mode édition. Plusieurs approches sont possibles. La formule doit être sélectionnée.

1. Dans Menu : ▼ Édition, Objet, Éditer.

2. Dans la formule sélectionnée : ▲ affiche le menu contextuel; dans le menu contextuel : ▼ Éditer.

3. Directement dans la formule sélectionnée : ▼▼ met la formule en mode édition.

3.2 Le mode édition

3.21 Quand la formule est en mode édition :

  • son cadre passe en grisé. Il reste possible de déplacer le cadre : au survol, le curseur se transforme en croix multi-directionnelle. Un glisser-déposer classique permet de déplacer le cadre.
  • une zone d’édition est ouverte en pied de feuille. Elle contient le point d’insertion.
  • une fenêtre flottante [Éléments] est ouverte. Un combo permet de choisir la famille d’éléments. Une ou plusieurs planches au-dessous présente les éléments disponibles. Une de ces famille propose des exemples.

3.22 Fonctionnement du mode édition

La formule est composée dans la zone d’édition. Elle est affichée simultanément dans l’objet Formule.

Chaque élément de la fenêtre Éléments peut-être inséré d’un double-clic. Il se positionne au point d’insertion.

Dans la formule, en cliquant sur un élément quelconque, le texte correspondant est mis en vidéo inverse dans la zone d’édition, ce qui permet de le repérer facilement.

L’élément sélectionné dans la zone d’édition apparaît dans la formule entouré d’un liséré en pointillés.

Chaque élément possède donc deux représentations : une représentation graphique visible dans la formule, et un libellé visible dans la zone d’édition. Le libellé <?> correspondant au dans la formule, représente un élément encore indéfini. Une formule aboutie ne doit plus comporter cette séquence.

Dans la zone d’édition : ▲ appelle un menu contextuel qui affiche les familles d’éléments ; les sous-menus affichent les libellés des éléments disponibles.

Bien évidemment, il est possible de taper directement dans la zone d’édition les libellés des éléments à insérer, comme les constantes numériques ou des variables.

3.3 Composition du texte

Le texte est composé d’éléments dans l’ordre de la lecture.

Du texte peut être tapé (constantes, variables, etc.) : il apparaît tel quel dans la formule. Les lettres grecques peuvent être insérées à partir du bouton Ω : leur nom apparaît en zone d’édition, précédé de « % ».

Des blocs peuvent être matérialisés en les encadrant d’accolades. Plusieurs jeux d’accolades peuvent être imbriqués. L’élément accolade est néanmoins accessible dans la famille d’éléments Parenthèses (lbrace et rbrace).

Les espaces dans la zone d’édition permettent d’aérer le texte. Elles sont ignorées dans la formule. Mais les espacements sont paramétrables, voir ci-après.

3.4 Mise en forme du texte

La formule doit être en mode édition.

3.41 Choix des polices

Formules propose tout un choix de polices par élément.

Dans Menu : ▼ Format, Polices

Pour changer la police d’un groupe d’éléments, il faut sélectionner la police de ce groupe, puis ▼ Modifier : la nouvelle fenêtre permet de choisir la police.

3.42 Taille des polices et espacements

La taille de base des polices détermine la lisibilité et l’espace occupé par la formule.

Dans Menu : ▼ Format, Taille de police

La fenêtre permet de préciser les tailles relatives.

L’espacement entre les éléments est un facteur de lisibilité. Il est paramétrable :

Dans Menu : ▼ Format, Espacement…

La fenêtre propose des mises en forme d’une grande richesse fonctionnelle (espacements divers, index, fractions, barre de fraction, limites, accolades, matrices, symboles, opérateurs, bordures). Tous ces espacements sont modifiables en pourcentage de la police de base.

Le menu Format, Alignement… permet de caler les éléments (un numérateur par exemple), à droite, à gauche ou au centre. Centré est de loin préférable.

3.43 Attributs

Il est possible d’affecter un ou plusieurs attributs sur la formule entière ou une partie de celle-ci.

Dans la fenêtre Éléments : ♫ Attributs.

Les planches proposent les accents ou les souscrits, la mise en gras ou en italique, la mise en couleur.

Quand une portion de formule doit être affectée par un attribut, elle se retrouve dans la zone d’édition, entre accolade à la suite de la définition de l’attribut.

3.5 Conclusion

L’éditeur de Formule est astucieux. Il associe parfaitement un encodage en clair (chaque caractère particulier a son code) et une représentation graphique simultanée. Les habitués apprécieront de pouvoir saisir ainsi en détail tous les éléments. Les néophytes commenceront leur apprentissage en utilisant l’insertion des éléments : c’est moins rapide mais plus pédagogique.

Informations complémentaires

Liens

4.5 Poser des objets

4.53 Fontwork, les textes fantaisie

LOC – 07/07/2018 – 2

Plan de la fiche

1. Mise en place

1.1 Choisir un style Fontwork

1.2 Sélectionner un objet Fontwork

2. Manipuler l’objet Fontwork dans la feuille

3. Manipuler le texte

3.1 Saisie et modification du texte

3.2 Affectation d’une police de caractères au texte

3.3 Autres paramétrages

3.31 Modifier la distorsion du texte

3.32 Faire pivoter le texte ou l’incliner

3.33 Mise en forme des caractères

Présentation

Fontwork permet de composer un graphique avec du texte arrangé de façon fantaisie : déformation du texte, graphisme des lettres, couleurs ou autres effets de fond ou de bordure

Un objet Fontwork présente deux niveaux de paramétrage : l’objet lui-même que j’appelle aussi le graphique ; et le texte proprement dit. Seuls les paragraphes 3.1 et 3.2 concernent le texte proprement dit.

1. Mise en place

Un graphique Fontwork est un objet classique. Il se met en place par insertion :

J’active la cellule à laquelle je veux ancrer le graphisme;

Dans Menu : ▼ Insertion, Fontwork… <[Galerie Fontwork] ; Sélectionner un style Fontwork.

La fenêtre propose plusieurs styles.

1.1 Choisir un style Fontwork

Le style correspond à la forme initiale du texte. Cette forme pourra être modifiée par la suite par étirement. Chaque modèle a sa propre capacité à être étiré. C’est donc à partir de cette capacité que le choix du modèle doit se faire.

La police, la couleur des caractères, la bordure des caractères, les effets de toute sorte, tous ces éléments pourront être très facilement modifiés par la suite. Ils n’ont pas à être pris en compte dans le choix du modèle.

1.2 Sélectionner un objet Fontwork

Une fois posé, l’objet Fontwork apparaît sélectionné avec une poignée en forme de carré bleu, à chaque angle et au milieu de chaque côté.

Une autre poignée, plus discrète, ronde sur fond jaune, située devant le premier caractère du texte permet d’accentuer ou de diminuer la déformation du texte. Certains modèles peuvent avoir deux poignées de déformation.

Pour désélectionner l’objet Fontwork :

Ailleurs dans la feuille : ▼.

 

Pour sélectionner à nouveau l’objet Fontwork dans la feuille :

Dans n’importe quel caractère du texte : ▼.

Cette manipulation est à retenir : l’objet Fontwork est accessible en cliquant dans une lettre du texte.

2. Manipuler l’objet Fontwork dans la feuille

Pour manipuler l’objet Fontwork, il faut d’abord le sélectionner.

Pour déplacer l’objet Fontwork dans la feuille :

Sur une lettre quelconque du texte :▼ ► ▲.

Pour modifier les dimensions :

Sur les poignées bleues : ▼ ► ▲.

Chaque poignée se déplace sur un axe propre.

Pour modifier les dimensions en gardant la proportion :

Sur n’importe quelle poignée bleue : [Maj+ ▼ ► ▲].

 

Quand l’objet est sélectionné, [Suppr] le supprime de la feuille.

L’objet Fontwork peut également être ancré à la page ou à une cellule, retourné verticalement ou horizontalement, déplacé dans la pile des calques quand plusieurs objets sont sélectionnés en même temps ou aligné par rapport à d’autres.

Pour accéder à ces fonctionnalités :

Dans n’importe quelle lettre du texte : ▲ affiche le menu contextuel.

3. Manipuler le texte

3.1 Saisie et modification du texte

Pour accéder à la saisie du texte (ou sa modification), le graphique doit être sélectionné.

Sur n’importe quelle lettre du texte : ▼▼.

Le texte apparaît dans une zone de saisie au centre de l’objet. Cette zone ne sert qu’à saisir le texte ou à le modifier.

3.2 Affectation d’une police de caractères au texte

La zone de saisie est affichée. Trois approches sont possibles :

Si du texte est présent dans la zone de saisie, je le sélectionne en totalité;

1. Dans Menu : ▼ Format, Caractère… <[Caractère]; | Police |…

2. Dans la barre des boutons : ♫ Police

3. Dans la zone de saisie : ▲ appelle le menu contextuel; dans le menu contextuel : ▼ Caractère… ; <[Caractère]; | Police |…

Note : les paramétrages taille de la police et effets de caractères sont sans effet sur l’objet FontWork car la taille réelle des caractères dépend de la taille du graphique, et les effets sont définis par ailleurs. Pourtant, le texte de la zone de saisie en est affecté.

Pour que la nouvelle police soit reconnue par Fontwork, il est nécessaire que dans la fenêtre Caractère, à l’onglet Police, les zones Style et Taille soient servies.
Le retour au graphique se fait en cliquant dans une lettre du graphique.

3.3 Autres paramétrages

Comme pour la police, les paramétrages disponibles s’appliquent à l’intégralité du texte. Il n’est pas possible d’affecter un effet à une lettre en particulier. Ces paramètres sont accessibles quand le graphique est sélectionné (et non pas le texte).

3.31 Modifier la distorsion du texte :

Sur une poignée jaune : ▼ ► ▲.

Par exemple, un demi-cercle pourra devenir un cercle complet. Une poignée jaune se déplace dans un champ limité et sur un seul axe. Il y a donc un coup à prendre.

3.32 Faire pivoter le texte ou l’incliner :

Trois approches sont possibles :

1. Dans Menu : ▼ Format, Objet…, Position et taille

2. Dans la barre des boutons : ▼ ♥Flèche circulaire [Pivoter]♥…

3. Dans une lettre du graphisme : ▲ pour appeler le menu contextuel; dans le menu contextuel : ▼ Position et taille…

Dans la première approche, les onglets Rotation et Inclinaison et rayon d’angle permettent de piloter  très précisément la rotation et l’inclinaison. La rotation est le mouvement qui fait passer le texte d’une position horizontale à une position verticale en tournant autour d’un axe choisi dans une marelle. L’inclinaison concerne la verticalité des lettres, normalement perpendiculaire à la ligne de base, qui s’incline d’un côté ou de l’autre. Le résultat n’est visible qu’après avoir validé la saisie. L’intérêt de cette approche est de pouvoir placer l’axe de rotation facilement aux points stratégiques (dans l’onglet Rotation).

Dans la deuxième approche, le cadre comporte 8 poignées (puces orange au quatre angles et au milieu des quatre côtés). À leur survol, le curseur se transforme, prenant aux angles, la forme d’une flèche circulaire. Un glisser-déplacer fait tourner le texte et l’effet est visible en cours de déplacement. Sur les puces médianes, le curseur prend la forme de deux flèches opposées, et un glisser-déplacer étire le texte. L’effet est visible en cours de déplacement. L’axe de rotation est matérialisée par une puce (cercle et croix) ; il peut être déplacé facilement par glisser-déposer, même en dehors du cadre pour des effets particuliers de perspective.

3.33 Mise en forme des caractères

Trois paramétrages sont proposés :

  • Ligne… permet de paramétrer le contour des lettres;
  • Remplissage… permet de paramétrer l’arrière-plan (couleur, motif, etc.), l’ombre portée et la transparence;
  • Texte… pour une fonctionnalité limitée ici en pratique.

Ces paramétrages sont accessibles par trois approches, non pas à partir de la zone de saisie, mais directement à partir du graphique :

L’objet Fontwork est sélectionné;

1. Dans Menu : ▼ Format, Objet, [Paramétrage au choix].

2. Dans la barre des boutons : Ligne et remplissage. L’ombre et la transparence ne sont pas accessibles avec les boutons par défaut.

3. Dans l’objet, sur une lettre du texte : ▲ appelle le menu contextuel; dans le menu contextuel : ▼ [menu au choix].

Les choix des menus appellent des fenêtres de paramétrage. Un bouton permet aussi d’appeler la fenêtre Remplissage.

Dans la fenêtre [Ligne], seul le pavé Propriétés de ligne dans l’onglet Ligne est utile : forme de la ligne, couleur, épaisseur et transparence.

Le fenêtre Remplissage est la fenêtre classique de cette fonctionnalité particulièrement riche. À noter : la transparence paramétrée à l’onglet Ombre est écrasée par celle paramétrée à l’onglet Transparence.

 

4.51 Les étiquettes de texte

LOC – 07/07/2018 – 2

Plan de la fiche

1. Poser une étiquette de texte

2. Sélectionner l’étiquette de texte

3. Ancrage, déplacement et dimensionnement de l’étiquette de texte

4. Autres opérations sur le cadre de l’étiquette

4.1 Bordure de l’étiquette

4.2 Arrière-plan

4.3 Description et nom

4.4 Positionner (calques)

4.5 Groupage

4.6 Les menus inutiles pour une étiquette de texte

5. Manipulation du texte proprement dit

5.1 Positionnement dans l’étiquette

5.2 Formatage du texte

Présentation

J’appelle étiquette de texte un cadre contenant du texte. Ce cadre est un objet LibreOffice en sens qu’il peut être créé dans un document de n’importe quel type de module : traitement de texte, tableur, diaporama, etc.

Comme objet, l’étiquette est manipulable : positionnement, dimensionnement, déplacement, copie, suppression, etc. Son format est totalement paramétrable : bordure, arrière-plan, transparence, etc. Le texte est éditable avec les formats de cellule.

Cette fiche reprend en partie la présentation que j’ai faite des zones de texte dans le traitement de texte, ici : 2.34 Les styles, gestion  – les cadres, §5. Cas particulier : la zone de texte.

1. Poser une étiquette de texte

La pose d’une étiquette de texte se fait ainsi :

Dans Menu : ▼ Insertion, T Zone de texte;

À partir de ce moment, le curseur prend la forme d’une croix avec un petit point d’insertion au-dessous.

Je dessine le cadre du texte ; ses dimensions n’ont pas d’importance ; il suffit qu’il y ait assez d’espace pour taper du texte;

Quand je relève le bouton de la souris, après avoir dessiner le cadre, le point d’insertion est dans le cadre en début de zone d’édition : je tape mon texte;

Pour quitter l’éditeur de texte,

Ailleurs dans le document : ▼ ; le texte seul reste apparent.

L’étiquette de texte a été posée.

Si je sors de la zone de texte sans avoir rien tapé, l’étiquette n’est pas créée.

Le cadre et le texte sont solidaires. Si je supprime le cadre, le texte sera supprimé lui aussi.

L’étiquette peut être intégrée dans un cadre. C’est ce qui se passe quand on lui colle une légende. Supprimer la légende supprime son cadre et son contenu, l’étiquette.

2. Sélectionner l’étiquette de texte

Pour manipuler le cadre de l’étiquette, je dois la sélectionner. Or seul le texte, dans l’immédiat, est visible.

Pour sélectionner l’étiquette de texte,

Dans le texte visible (ou dans la zone de l’étiquette si elle est matérialisée) : ▼.

Le pourtour de la zone apparaît en bleu clair. Des poignées sont présentes aux angles et au milieu des quatre côtés.

Au survol de la zone, le curseur prend la forme d’une croix multidirectionnelle.

3. Ancrage, déplacement et dimensionnement de l’étiquette de texte

Par défaut, une nouvelle étiquette est ancrée à la page (contrairement au traitement de texte où l’étiquette est ancrée au paragraphe). Cela signifie que si la largeur des colonnes ou la hauteur des lignes précédant l’étiquette sont modifiées, l’étiquette restera à la même place.

L’étiquette peut être ancrée aussi la cellule qui contient son angle supérieur gauche. Dans ce cas, l’étiquette suit le mouvement de la cellule à laquelle elle est ancrée.

 

Pour modifier l’ancrage de l’étiquette :

Je sélectionne l’étiquette;

Dans Menu : ▼ Format, Ancre :

Je choisis l’ancrage voulu : à la page, à la cellule.

Autre approche :

Quand l’étiquette est sélectionnée, les boutons propres aux objets sont disponibles :

Dans la barre des boutons Objets : ▼ Ancre [Modifier l’ancre].

Ce bouton agit comme une bascule : à la page, à la cellule.

Quand l’étiquette est ancrée à la cellule, celle-ci affiche une ancre dans son coin supérieur gauche.

 

Pour déplacer une étiquette de texte :

Dans l’étiquette : ▼ ► ▲.

Autre approche :

Je sélectionne l’étiquette;

Dans Menu : ▼ Format, Objet, Position et taille… <[Position et taille]

ou encore :

Dans l’étiquette : ▲;

Dans le menu contextuel : ▼ Position et taille… <[Position et taille]

 

[Position et taille]

| Position et taille |

Position

(Les coordonnées sont relatives à la page, quel que soit l’ancrage);

Taille

(La disponibilité des informations à rentrer ici est dépendante des choix posés plus bas sous ‡ Adapter ‡);

Protéger

Permet de mettre l’étiquette à l’abri d’un déplacement ou d’un redimensionnement intempestif.

Adapter

Les deux dimensions de l’étiquette peuvent être déterminées par le volume du texte;

| Rotation |

Cet onglet permet d’orienter le texte autrement qu’horizontalement.

Le point de pivot est déterminé par un bouton radio du graphique;

| Inclinaison et rayon d’angle |

Permet d’avoir une étiquette dans un rectangle transformé en parallélogramme.

 

Pour redimensionner une étiquette de texte :

Je sélectionne l’étiquette;

je fais glisser un des côtés ou un des angles avec la souris jusqu’à la taille voulue.

Autre approche :

J’active les choix Position et taille comme ci-dessus.

4. Autres opérations sur le cadre de l’étiquette

Nous verrons plus loin les opérations sur le texte lui-même.

L’accès à ces opération peut se faire :

L’étiquette est sélectionnée;

Sur le cadre : ▲; les opérations sont à choisir dans le menu contextuel;

Autre approche :

Dans Menu : ▼ Format, Objet ou plus bas : les mêmes opérations sont proposées.

4.1 Bordure de l’étiquette

Avec le menu Ligne…

Dans la fenêtre de paramétrage, seul le premier onglet Ligne est utile, avec le premier pavé : Propriétés de ligne.

Il suffit de préciser le style de ligne, sa couleur, sa largeur et sa transparence.

4.2 Arrière-plan

Avec le menu Remplissage…

Toutes les fonctions de remplissage sont accessibles. Pour poser une image, il faut passer par Bitmap et ◄ Ajouter / importer ►. Mais l’adaptation de l’image à l’étiquette est délicate. J’explique ces fonctionnalités en détail ici : LOW 4.1 Couleurs, autres motifs et transparence.

4.3 Description et nom

Il est possible d’associer à la zone de texte un commentaire : le menu Description permet de le saisir et de lui donner un intitulé.

Le menu Nom associe à la zone un nom : ce nom est disponible dans le navigateur, sous Objets de dessin, et permet donc de retrouver l’étiquette facilement.

4.4 Positionner (calques)

J’explique ici le positionnement en calques : 4.5 Poser les objets, §2.43 Grouper les objets en une composition.

4.5 Groupage

Rien n’interdit de grouper une étiquette de texte avec d’autres objets.

4.6 Les menus inutiles pour une étiquette de texte

Texte : accessible, mais à éviter car on se retrouverait avec deux textes possible dans l’étiquette, ce qui ferait désordre…

Retourner : inaccessible, ce qui se comprend car la lecture serait difficile.

5. Manipulation du texte proprement dit

Le texte d’une étiquette de texte se manipule comme n’importe quelle portion de texte dans un traitement de texte.

Le texte à manipuler doit au préalable être sélectionné, soit implicitement (en mettant par exemple le point d’insertion sur un mot, ce mot est sélectionné implicitement), soit explicitement.

Pour sélectionner un texte ou une portion de texte :

Sur le texte : ▼▼ ;

Puis : ▼…▲ sur le texte à sélectionner.

5.1 Positionnement dans l’étiquette

Le texte peut être cadré dans l’étiquette horizontalement (à droite, à gauche, centré, justifié) et verticalement (en haut, au milieu, en bas).

La distance entre le texte et la bordure de l’étiquette se paramètre dans le format Paragraphe. Toutes les fonctions Paragraphe sont disponibles. Mais pour faire ces ajustements, il me semble préférable de ne pas paramétrer l’adaptation de l’étiquette au texte (ni en largeur, ni en hauteur).

5.2 Formatage du texte

Toutes les fonctionnalités du format Caractère sont disponibles. Ce qui avec le positionnement dans l’étiquette donne un vaste de choix d’adaptations.

Informations complémentaires

Liens

2.34 Les styles, gestion  – les cadres, §5. Cas particulier : la zone de texte

4.5 Poser les objets, §2.43 Grouper les objets en une composition

LOW 4.1 Couleurs, autres motifs et transparence

4.52 Les diagrammes

LOC – 07/07/2018 – 2

Plan de la fiche

1. Préliminaires

1.1 Vocabulaire

Diagramme

Données

Plage de données (zone du tableau associé)

Série de données

Points de donnée

Catégories

Titres

Axes

Légende

Étiquettes de données

Grilles et marques d’intervalle

Barres d’erreur

1.2 Étapes de réalisation

1.3 Cadre de l’étude

2. Éditer un diagramme

3. Traiter les données

3.1 Données – Diagramme

3.2 Plage de données

3.3 À retenir

4. Mise en forme

4.1 Délimitation du contexte

4.2 La zone du diagramme

4.3 Légende et autres éléments d’information

4.31 Titres et désignation des axes

4.32 Légende

4.33 Graduations des axes

4.34 Grilles et marques d’intervalle

4.35 Paroi du diagramme

4.4 Mise en forme des données

4.41 Palette de couleurs par défaut

4.42 Composants paramétrables distinctement

Présentation

Si un diagramme peut être réalisé rapidement et facilement à partir d’un tableau de données présélectionné, il peut aussi être complètement personnalisé jusque dans ses plus petits composants. La richesse fonctionnelle des paramétrages est phénoménale et mérite d’être connue.

Le diagramme est un objet complexe, avec une structure hiérarchisée à tiroirs. Il est important, pour s’y retrouver facilement, de bien s’entendre sur les mots. Les définitions données ici sont supposées connues dans la suite de la fiche. C’est l’objet du premier paragraphe.

Ensuite, je précise la démarche, puis comment personnaliser les différents composants.

1. Préliminaires

1.1 Vocabulaire

Diagramme

Objet graphique réalisé automatiquement par Calc à partir d’options et de données pour représenter visuellement les résultats chiffrés d’un tableau.

Le diagramme comme objet, se manipule dans Calc comme tous les objets (positionnement, dimensionnement, déplacement, suppression, copie) et le module permet aussi de l’exporter dans un fichier au format image PNG.

Le diagramme peut se présenter sous plusieurs formes appelées types de diagramme : barres, secteurs (camembert), zones, lignes, toile (radar) ou un assemblage de colonnes et lignes. La représentation peut montrer les résultats bruts ou leur pourcentage d’un total. Les dessins peuvent être en 2D ou 3D. Calc propose 32 types de diagrammes.

Données

Résultats à représenter dans le diagramme.

Dans un tableau de chiffres, à proprement parler, et c’est important de le retenir, les données sont au milieu, encadrées par les étiquettes (libellés des colonnes et des lignes) et les totaux éventuellement. Ces derniers sont ignorés dans la construction du diagramme (car lorsque le diagramme en a besoin, il les calcule).

Calc manque de rigueur dans l’emploi des termes : données, plage de données et séries de données. Je retiens données pour les valeurs numériques du tableau liées au diagramme, à l’exclusion des étiquettes.

Plage de données (zone du tableau associée)

Pour Calc, la plage de données est la zone du tableau contenant les données et les étiquettes, c’est-à-dire les intitulés des lignes et des colonnes.

En indiquant les étiquettes dans la plage de données du diagramme, on a l’avantage de récupérer les intitulés lors de la composition du diagramme (à la création ou lors de leur modification) ; mais ces intitulés peuvent être saisis aussi en dur et modifiés par la suite. Donc, strictement, les étiquettes peuvent ne pas être intégrées dans la définition de la plage de données.

La plage de données peut être définie avec plusieurs zones du tableau, ce qui peut poser des problèmes d’intégrité du modèle, mais cela peut permettre d’éliminer certaines rangées dans la construction du diagramme.

Séries de données

Dans le tableau représenté par le diagramme, les données sont prises soit par lignes, soit par colonnes. Pour Calc, chaque prise est une série de données.

Je préfère utiliser le terme Rangée de données, générique pour ligne ou colonne de données.

Un diagramme en barres empilées par exemple, est orienté par lignes ou par colonnes du tableau. Si la prise est faite par lignes, il y aura autant de barres que de colonnes du tableau, et dans chaque barre, autant de points de donnée que de lignes. Calc parle de Séries de données en lignes. C’est une convention.

Points de donnée

Une série de données est composée de points de donnée, un point de donnée par catégorie.

Catégories

Dans les séries de données en ligne, les catégories correspondent aux colonnes et réciproquement. La catégorie est en quelque sorte l’intitulé de la colonne, alors que la série de données est l’intitulé de la ligne.

Titres

Un diagramme peut recevoir un titre et un sous-titre. Chaque axe (X et Y), et les axes secondaires peuvent recevoir un titre aussi. Chaque titre est posé dans une étiquette de texte (avec toutes les fonctionnalités d’une étiquette de texte).

Axes

Le concept d’axe dans les diagrammes de Calc recouvre trois éléments bien différents :

  • le titre de l’axe : il est étudié au §4.31 ci-dessus;
  • les étiquettes de repérage, souvent associées aux divisions et subdivisions de la grille (graduations d’échelle) ;
  • l’axe proprement dit, ligne partant généralement de l’origine, horizontale pour les X, verticale pour les Y, oblique pour les Z : ces axes font partie des parois du diagramme qui sont étudiées au §4.35.

Un diagramme en barres, lignes ou points possède au moins deux axes, principaux, X et Y. Les diagramme en 3D utilise l’axe des Z auquel est associé un plancher du diagramme. Calc propose aussi des axes secondaires X et Y. Aux axes, sont rattachés, logiquement, les étiquettes (valeurs, catégories, etc.), les grilles, les marques d’intervalle. Les diagrammes en secteur ou toile ont des axes par catégories.

Légende

Étiquette de texte comportant une ligne par série de données avec sa correspondance en couleur. Peut être positionnée automatiquement en bas, à droite, à gauche ou en haut du diagramme.

Étiquettes de données

Le terme étiquette de données recouvre trois types d’éléments différents:

  • une étiquette par donnée dont on choisit le contenu et le format. Par exemple, la valeur en clair d’un point de donnée dans une barre ;
  • une étiquette par colonne identifiant les barres par exemple. Calc appelle ces étiquettes des Catégories et les définit au niveau des axes.
  • une étiquette par intervalle de valeur (pour décrire les graduations des Y).

Elles sont toutes facultatives.

Grilles et marques d’intervalle

La grille est déterminée en X et en Y entre absente, présente sur les subdivisions principales seulement, ou présente sur les subdivisions principales et intermédiaires. Elle est associée au cadre du diagramme que Calc appelle les Parois du diagramme.

Les marques d’intervalle sont posées perpendiculairement sur les axes, à l’intérieur et/ou à l’extérieur du diagramme, sur les subdivisions principales et/ou intermédiaires. Il s’agit de petits tirets qui dans certains cas remplacent avantageusement la grille.

Barres d’erreur

Le diagramme peut associer aux points de données, des barres d’erreur d’une valeur paramétrable en absolu ou en pourcentage, en positif ou négatif ou les deux, indiquant comme une marge d’appréciation des résultats.

1.2 Étapes de réalisation

1. Disposer d’un tableau de données comportant non seulement les données, mais aussi les libellés de lignes et de colonnes qui seront chargés comme étiquettes. Si nécessaire, mettre le tableau en ordre.

2. Déterminer ce que je veux représenter. Le langage courant est assez précis pour cela. « Les résultats des différents secteurs par type de ventes » indiquent une série de données Secteurs détaillées par Ventes. Il est impératif de bien poser ce besoin avant d’aller plus loin. L’assistant propose en effet une telle variété de types de diagramme qu’on risque de s’y perdre.

3. Déterminer ensuite sous quelle forme je veux présenter les résultats : en valeur ou en pourcentage, et pour les valeurs : avec ou sans visualisation du total de la série (Tous Secteurs dans l’exemple).

4. Déterminer alors le type de diagramme que je dois utiliser pour satisfaire ces deux besoins. Généralement, on ne se contente pas d’un seul diagramme. Cela permet de choisir plusieurs types pour renforcer la puissance d’évocation de chacun avec les autres.

5. Sélectionner le tableau avec les étiquettes lignes et colonnes, mais sans les lignes de totalisation. Éventuellement, la sélection pourra comprendre des zones vides (mais un tri serait plus astucieux).

6. Insérer alors un diagramme : l’assistant demande le type de diagramme et propose par défaut les options correspondant aux données et au type de diagramme.

7. Éditer le diagramme pour le peaufiner en jouant sur les paramètres de composition et de format. J’insère ce qui manque, je supprime ce qui est inutile, je formate ce qui doit être modifié dans son aspect. Pour actionner et paramétrer ces différentes fonctionnalités, j’ai l’embarras du choix : menus contextuels, menu général ou barre de boutons spécifiques.

8. Ne pas oublier, pour les diagrammes délicats dans leur mise au point, d’en faire une copie dans une feuille annexe.

1.3  Cadre de l’étude

Pour étudier les diagrammes en détail, j’ai opté pour une présentation limitée aux diagrammes en barres empilées. C’est une approche complète et simple. J’invite mes lecteurs à continuer par eux-mêmes l’exploration des autres types de diagrammes.

Quelques précisions néanmoins sur les termes utilisés par Calc dans le choix d’un type de diagramme :

  • empilé : pour les barres, représente les données d’une série, empilées les unes sur les autres dans une seule barre. La barre indique leur total ;
  • pourcentage : les données sont les pourcentages de chacune par rapport au total de la série ; toujours empilé ; toutes les barres sont de même longueur (100%).

2. Éditer un diagramme

Une fois le diagramme créé par l’assistant au moment de l’insertion, il me faut l’éditer pour l’améliorer et le personnaliser :

Dans le diagramme : ▼ (pour le sélectionner) ;

Dans le diagramme sélectionné : ▲ (pour appeler le menu contextuel) ;

Dans le menu contextuel : ▼ Éditer.

Cette démarche en trois temps – sélection, appel menu contextuel, choix opératoire – est à retenir. Elle sera accessible à tous les niveaux de la structure du diagramme.

Quand le diagramme est en édition :

L’objet Diagramme n’est plus accessible comme objet. Sa bordure a changé de couleur.

Trois approches opératoires sont possibles :

  • Dans le diagramme : ▲ offre un menu contextuel particulier au paramétrage du diagramme.
  • Dans la barre des boutons, une barre particulière présente des boutons propres au paramétrage du diagramme.
  • Dans Menu, les menus Insertion et Format proposent des fonctionnalités propres au paramétrage du diagramme.

3. Traiter les données

3.1 Données – Diagramme

Il est important de comprendre ce qui se passe pour le diagramme quand on modifie le tableau (lignes ou colonnes) ou les données. Le diagramme connaît le tableau qui l’a vu naître, et plus précisément ses lignes et colonnes. Cela signifie que si le tableau doit être modifié dans ses dimensions (ajout ou suppression de lignes ou de colonnes), le diagramme devra être reparamétré pour intégrer ces nouvelles dimensions.

En revanche, les données du tableau ne sont pas intégrées, au moment de la création du diagramme, comme des constantes figées, mais comme des liens (références de cellules). Cela signifie que si les données, à l’intérieur du tableau connu par le diagramme, sont modifiées, le diagramme le sera automatiquement. Et le mode Calculer automatiquement n’a pas besoin d’être actif pour cela.

3.2 Plage de données

La définition (et sa modification) de la zone de données associée au diagramme se fait dans la fenêtre Plage des données accessible avec les trois approches opératoires indiquées ci-dessus. Le diagramme doit être en mode édition.

Cette fenêtre propose 2 onglets : Plage de données et Série de données.

| Plage de données |

Si le tableau a été sélectionné avant de procéder à l’insertion du diagramme, l’assistant enregistre ici les coordonnées de la zone sélectionnée. Je rappelle que les étiquettes sont utiles (pour les libellés), mais pas les totaux.

Les coordonnées de la zone comprennent le nom de la feuille et les références des cellules extrêmes, les deux séparées par « ! ». Il est souhaitable d’indiquer les références en notation absolue.

Un diagramme est souvent construit sur une feuille différente de celle du tableau associé. C’est pourquoi toutes les références mentionne le nom de la feuille.

Je peux modifier cette zone de données associée au diagramme. Je peux aussi enregistrer plusieurs zones disjointes du tableau, en les séparant par « ; ».

La zone associée doit correspondre au minimum aux données du tableau. Elle peut comprendre les étiquettes (intitulés des lignes et/ou des colonnes).

⨀ Série de données en lignes ⨀ en colonnes : il faut choisir entre les deux. Voir ci-dessus : §1.1 Vocabulaire, Séries de données.

Première ligne comme étiquette,

Première colonne comme étiquette : en cochant ces cases, j’indique à l’éditeur de récupérer les libellés correspondants. Sinon, je devrai les saisir.

|Série de données |

Cet onglet comprend plusieurs pavés dont la présentation, qui n’est pas idéale, nécessite quelques précisions :

Séries de données  : Ce tableau comprend une liste des séries, deux boutons pour ajouter une nouvelle série ou pour supprimer de la liste la série sélectionnée, deux flèches pour déplacer verticalement la série sélectionnée.

Plage de données : à ce pave est associé la zone de saisie située dessous. Le nom de cette zone est variable. Il commence par Plage pour…  et la suite correspond à la ligne sélectionnée ici. Quand une valeur a été saisie, elle complète la ligne sélectionnée.

Les informations qui sont affichées ici, et modifiables en saisie dans la zone suivante, correspondent à la série sélectionnée dans le premier pavé Séries de données.

  • Couleur de la bordure : je ne comprends pas à quoi correspond cette information.
  • Couleur de remplissage : idem.
  • Nom : référence de la cellule portant le nom de la série. La cellule peut se situer en dehors de la plage de données. L’effet de sa modification est immédiat dans la légende comme dans le pavé précédent Séries de données.
  • Valeur Y : référence de la cellule portant la valeur représentée dans le diagramme. La plage peut se situer en dehors de la plage de données. L’effet de sa modification est immédiat, tant pour chaque donnée que pour leur total.

Catégories  : permet de préciser les intitulés des barres sur l’axe des X. Contrairement au pavé du dessus (niveau Plage de données) propre à chaque série, celui-ci concerne le niveau diagramme.

3.3 À retenir

La plage de données (zone du tableau sélectionnée avant de demander l’insertion du diagramme) est utile uniquement pour que le diagramme soit composé automatiquement à partir d’un tableau sélectionné.

La description ci-dessus nous précise, néanmoins, qu’il est possible de modifier les références des zones associées aux séries de données et que ces modifications l’emportent sur les facilités de paramétrage automatique. C’est encore plus vrai, comme on va le voir maintenant, pour le paramétrage de mise en forme.

4. Mise en forme

4.1 Délimitation du contexte

La mise en forme intervient en troisième étape dans la construction d’un diagramme. La première est le choix du type de diagramme. La deuxième est l’association des données d’un tableau à la plage de données du diagramme.

Dans ce paragraphe 4. Mise en forme, je vais préciser les différents constituants du graphique et comment intervenir pour paramétrer leur apparence. Je pars de l’extérieur pour finir à l’intérieur avec la représentation des données au paragraphe 4.4 Mise en forme des données.

4.2 La zone du diagramme

Il s’agit de la zone posée sur la feuille correspondant à un objet. Cette zone comprend le titre du diagramme, son sous-titre éventuellement, la légende, la désignation des axes (X et Y), et le graphique proprement dit du diagramme (parois du diagramme, échelle des axes, grilles et marques d’intervalle, et graphiques : barres, secteur, lignes, points, etc.).

Cet objet peut être déplacé et ses dimensions modifiées comme tout objet. Voir la fiche 4.5 Poser des objets.

Trois éléments sont paramétrables au niveau de la zone du diagramme : la bordure, l’arrière-plan et leur transparence.

  • La bordure du diagramme est la séparation entre le diagramme et la feuille. Elle peut ne pas être matérialisée.
  • L’arrière-plan du diagramme correspond à toute la surface intérieure à la bordure du diagramme. Il faut noter que le graphique du diagramme hérite nécessairement de cet arrière-plan. Si par exemple, je pose en arrière-plan un bleu pastel, le graphique aura aussi un arrière-plan bleu pastel. Mais ce même graphique pourra recevoir un paramétrage spécifique pour son arrière-plan.
  • Un diagramme déclaré sans transparence masquera les éléments de la feuille qu’il recouvre, en particulier, la grille de la feuille dessinant les cellules. Le niveau de transparence peut être paramétré de 0% (complètement opaque) à 100% (complètement transparent). La transparence paramétrée joue sur l’aspect de la bordure et de l’arrière-plan. L’effet de la transparence n’est réellement visible qu’à la sortie du mode édition.

Pour rentrer en paramétrage de l’aspect de la zone du diagramme, trois approches :

1. Dans Menu : ▼ Format, Arrière-plan du diagramme… <[Zone du diagramme]; …

2. Dans le diagramme en mode édition : ▲ Formater la zone du diagramme… <[Zone du diagramme]; …

3. Dans la barre des boutons (le diagramme étant en mode édition) :

♫ [Sélectionner l’élément du diagramme] : Zone du diagramme; ▼ ♥ Diagramme [Formater la sélection]♥; <[Zone du diagramme]; …

La fenêtre Zone du diagramme comprend trois onglets : Bordure, Zone et Transparence. La bordure se paramètre comme les bordures d’un paragraphe ou d’une cellule. L’onglet Zone permet de paramétrer l’arrière-plan. L’onglet Transparence permet de paramétrer la transparence. Précisions sur le paramétrage de l’arrière-plan et de la transparence ici : LOW – 4.1 Couleurs, autres motifs et transparence .

4.3 Légende et autres éléments d’information

4.31 Titres et désignations des axes

Les titres correspondent au titre et au sous-titre du diagramme. La désignation des axes est posée sous l’axe des X ou à gauche de l’axe des Y (et à côté de l’axe des Z) ; les axes secondaires ont aussi leurs propres désignations. Tous ces éléments sont des étiquettes de texte internes au diagramme.

Ces éléments sont créés à partir d’une fenêtre Titres. Leur aspect est paramétrable à partir d’une fenêtre propre à chacun d’eux.

Pour accéder à cette fenêtre, le diagramme étant en mode édition, trois approches possibles :

1. Dans Menu : ▼ Insertion, Titres…; …

2. Dans la barre des boutons : ▼ Titres [Titres];…

3. Dans le diagramme : ▲ pour afficher le menu contextuel; dans le menu contextuel : ▼ Insérer des titres…; …

Cette fenêtre Titres permet seulement de saisir les titres et les désignations des axes ou de les modifier.

Pour modifier le paramétrage de ces éléments, plusieurs approches sont possibles. Il est possible d’enregistrer des paramétrages communs à tous les éléments en une seule fois. Le sous-menu Tous les titres… est proposé dans ce but. Sinon, il suffit de choisir l’élément à paramétrer dans le sous-menu proposé. Seuls les éléments créés dans la fenêtre de création sont accessibles dans le sous-menu :

1. Dans Menu : ▼ Format, Titre…

2. Dans la barre des boutons : ♫ Titre de … ; ▼ ♥ Diagramme [Formater la sélection]♥…

3. Dans le diagramme : ▼ pour sélectionner le titre à formater; dans la zone sélectionnée : ▲ pour afficher le menu contextuel; dans le menu contextuel : ▼ Formater…

La fenêtre de formatage comprend plusieurs onglets : Bordure, Zone, Transparence, Police, Effets de caractères, Alignement.

Bordure, Zone, Transparence, Alignement formatent le cadre de l’objet. L’alignement concerne en fait l’inclinaison du texte.

Police et Effets de caractères formatent le texte du titre.

Il est possible de changer la position du cadre par glisser-déplacer, mais pas de le positionner par rapport au cadre (centrage). Il n’est pas possible de redimensionner le cadre (les dimensions dépendent du texte en hauteur et largeur).

4.32 Légende

La légende est une étiquette de texte composée d’une suite de lignes. Ces lignes correspondent à la liste des séries de données affichées dans la fenêtre Plage de données, onglet Séries de données, pavé Séries de données. Voir ci-dessus : §3.2. Les intitulés sont fixés ici. On peut dire que la légende est créée à ce moment.

Contrairement aux autres éléments que nous étudions dans ce paragraphe, chaque approche de la légende a une fonctionnalité particulière.

La légende qui virtuellement existe toujours, peut être affichée ou masquée. Pour cela :

1. Dans la barre des boutons : ♥Schéma de légende[Afficher/masquer la légende]♥ : ce bouton agit comme une bascule.

2. Dans Menu : ▼ Insertion, Légende… <[Légende]; cette fenêtre permet d’afficher ou masquer la légende et de préciser son positionnement dans la zone du diagramme par rapport au graphique.

3. Dans le diagramme : ▲ pour afficher le menu contextuel; dans le menu contextuel : ▼ Supprimer la légende. Si la légende est absente, la ligne Supprimer la légende, absente, est remplacée par Insérer la légende.

La légende peut aussi être déplacée par glisser-déposer.

L’étiquette peut être redimensionnée, comme un objet classique. C’est intéressant quand les libellés des séries de données ne tiennent pas sur une ligne : en élargissant la zone, les lignes s’affichent plus clairement.

Pour modifier le paramétrage de la légende, il faut que la légende soit affichée. Trois approches sont possibles :

1. Dans Menu : ▼ Format, Légende ;

2. Dans la barre des boutons : ♫ Légende; ▼ ♥ Diagramme [Formater la sélection]♥ ; …

3. Dans le diagramme sur la zone de la légende : ▼ pour la sélectionner ; dans la zone sélectionnée : ▲ pour afficher le menu contextuel; dans le menu contextuel : ▼ Formater la légende…;

La fenêtre de formatage qui est alors affichée ressemble à celle étudiée pour les titres et désignations d’axes.

4.33 Graduation des axes

Les graduations des axes, que Calc appelle étiquettes, sont essentiellement constituées par des nombres ou les catégories.

Pour afficher les étiquettes d’un axe, plusieurs approches sont possibles :

1. Dans Menu : ▼ Insertion, Axes… ; <[Axes]…

2. Dans le diagramme : ▲ pour afficher le menu contextuel ; dans le menu contextuel : ▼ Insérer/Supprimer des axes… ; <[Axes]…

La fenêtre Axes propose une case à cocher par axe principal et axe secondaire. Il suffit de cocher les axes dont on veut afficher les étiquettes.

Pour formater l’étiquette d’un axe, plusieurs approches sont possibles. L’étiquette doit être affichée :

1. Dans Menu : ▼ Format, Axes, [axe au choix] ; <[Axe au choix]…

2. Dans la barre des boutons : ♫ [axe au choix] ;

▼ ♥ Diagramme [Formater la sélection]♥; <[Axe au choix] …

3. Dans la barre des boutons : ♥ croquis d’axe (tous les axes)[Axe au choix]♥ ; <[Axe au choix]…

Les fenêtres [Axes au choix] permettent de paramétrer les axes et les grilles qui en dépendent. Précision sur les onglets :

  • Échelle : permet de préciser l’apparence des graduations principales et intermédiaires (format : nombre, texte ou date), les valeurs, l’origine, les chevauchements, les intervalles. L’onglet se présente différemment pour chaque axe (X, Y ou Z) et en fonction du format de la graduation (nombre, date ou texte).
  • Positionnement : dans cet onglet, le premier pavé Ligne de l’axe permet de préciser où l’axe en traitement croise l’autre axe. Le pavé étiquettes permet de préciser où placer les étiquettes par rapport à l’axe. Enfin, le pavé Marques d’intervalle permet de définir la forme des marques et leur position par rapport à l’axe.
  • Ligne : permet de préciser l’apparence de la ligne de l’axe (forme, couleur, épaisseur).
  • Étiquette : dans cet onglet, une case à cocher permet de préciser si on veut ou pas afficher les étiquettes de l’axe (graduations ou catégories). Et comment les afficher : en les faisant chevaucher ou en sautant les valeurs pour permettre leur lisibilité.
  • Nombres : formate les graduations en nombre.
  • Police et effets de caractères : formate le style Caractère de toutes les étiquettes.

Les fonctionnalités qui sont offertes ici sont très complètes.

La disposition des barres sur l’axe (largeur et intervalles) est paramétrable dans le paramétrage des séries de données (§4.42).

4.34 Grilles et marques d’intervalle

Ce sont deux éléments distincts qui à la limite pourraient être affichés ensemble, si ce n’est que les marques d’intervalle intérieures se confondent avec les grilles (sauf à être formatées différemment).

La présence des marques d’intervalle est paramétrée dans la graduation des axes, dans la fenêtre de formatage des étiquettes de l’axe, onglet Positionnement. L’apparence des marques d’intervalle suit celle de la ligne de l’axe, paramétrée dans la même fenêtre, onglet Ligne.

Les grilles peuvent être affichées à volonté distinctement pour chaque axe X et Y. Plusieurs approches sont possibles :

1. Dans Menu : ▼ Insertion, Grilles…; les cases à cocher de la fenêtre permettent de choisir les grilles, horizontale ou verticale, principales et/ou secondaires, à afficher.

2. Dans la barre des boutons : ▼ ♥ Grille horizontale [Grilles horizontales]♥ ou ♥ Grille verticale [Grilles verticales]♥. Ces deux boutons fonctionnent de la même façon comme une roue à trois positions : Grille non affichée, grille principale affichée seule, grilles principale et secondaires affichées.

Les lignes des grilles affichées peuvent être formatées à volonté. Plusieurs approches sont possibles :

1. Dans Menu : ▼ Format, Grilles, [Grille au choix]; <[Axe ? de la grille ?]… (le titre de la fenêtre est mal venu ; Ligne de la grille ? sur l’axe ? serait plus explicite);

2. Dans la barre des boutons : ♫ [Axe ? de la grille ?] ;▼ ♥ Diagramme [Formater la sélection]♥; <[Axe ? de la grille ?] …

3. Dans le diagramme, sur une ligne quelconque de la grille à formater : ▲ pour afficher un menu contextuel; ▼ Formater la grille principale ou ▼ Formater la grille secondaire (ce dernier choix n’est proposé que si la grille secondaire est affichée); <[Axe ? de la grille ?]…

La fenêtre permet de choisir le style de ligne, sa couleur, son épaisseur et sa transparence. Sur ce sujet encore, les fonctionnalités sont très riches.

4.35 Paroi du diagramme

Il s’agit de la bordure du graphique proprement dit, délimitant les grilles. Cette bordure est paramétrable en couleur, épaisseur et transparence. Le paramétrage est global pour les quatre côtés. Il donne également accès au paramétrage de l’arrière-plan du graphique (couleur et transparence).

Plusieurs approches sont possibles pour accéder à cette fenêtre :

1. Dans Menu : ▼ Format, Paroi du diagramme…; <[Paroi du diagramme].

2. Dans la barre des boutons : ♫ [Diagramme] ;▼ ♥ Diagramme [Formater la sélection]♥; <[Parois du diagramme].

3. Dans le diagramme, sur la paroi du diagramme [Paroi du diagramme] : ▲ pour afficher le menu contextuel; dans le menu contextuel : ▼ Formater la paroi… >[Paroi du diagramme].

La fenêtre propose trois onglets : bordure, zone, transparence comparables à ceux déjà vus.

4.4 Mise en forme des données

4.41 Palette de couleurs par défaut

Nous arrivons maintenant au cœur du diagramme. Les données sont représentées par des graphiques de couleur (barre, secteur, ligne, point). Ces couleurs ne sont pas prises au hasard par Calc. La palette est définie dans les options :

Dans Menu : ▼ Outils, Options, Diagrammes, Couleurs par défaut;

Couleurs de diagramme : ce pavé propose une couleur par série de données, numérotées de 1 à N. Il est possible de supprimer une série ou d’en rajouter. Les séries sont toujours numérotées dans l’ordre.

Palette de couleurs : la palette offre les couleurs disponibles. Le choix est limité, et c’est dommage.

◄ OK ► permet de valider la saisie et de sortir de la fenêtre.

◄ Annuler ► permet de sortir de la fenêtre sans tenir compte de la saisie.

◄ Rétablir ► permet de remettre les couleurs par série comme elles l’étaient en arrivant.

Néanmoins, les couleurs proposées par défaut peuvent être ponctuellement modifiées.

4.42 Composants paramétrables distinctement

Dans un graphique à barres empilé, par exemple :

  • chaque barre est composée de plusieurs points de donnée (pavé),
  • les points de donnée du même niveau sur toutes les barres constituent une série de données,
  • chaque point de données peut afficher une étiquette de donnée.

Pour paramétrer un de ces éléments (point de donnée, série de données, étiquette), il faut le sélectionner :

Dans un point de donnée quelconque : ▼ sélectionne la série de données.

Dans le point de donnée d’une série sélectionnée : ▼ sélectionne le point de donnée.

Dans l’étiquette de donnée : ▼ sélectionne l’étiquette de donnée.

Une série de données sélectionnée se repère avec un carré au centre de chacun des points de donnée qui la constitue.

Un point de donnée sélectionné se repère avec des poignées en périphérie comme n’importe quel objet sélectionné.

Une étiquette de donnée sélectionnée se repère comme une zone de texte sélectionnée.

Pour désélectionner un élément :

Ailleurs dans le graphique : ▼.

 

Un élément sélectionné peut toujours être supprimé avec [Suppr].

Pour choisir le paramètre à modifier :

Chaque élément sélectionné propose un menu contextuel particulier, variable suivant le contexte.

Dans l’élément sélectionné : ▲ affiche le menu contextuel.

Le menu contextuel propose le paramétrage de l’élément. Sur les points de donnée, il propose aussi le paramétrage de la série de données et de l’étiquette. La création d’une courbe de tendance ou d’une courbe de valeur moyenne est proposée ; quand celles-ci existent, leur suppression est proposée. Les barres d’erreur sont proposées aussi.

Ces éléments additionnels (courbes, barres d’erreur) sont paramétrables. Au survol, quand leur nom est affiché, ▲ affiche le menu contextuel qui propose leur formatage.

Les paramétrages se font dans une fenêtre avec les onglets déjà rencontrés. Le paramétrage d’une série de données permet de paramétrer aussi la largeur de chaque barre et l’intervalle entre deux barres (onglet Options).

4.5 Conclusion

On peut dire en toute honnêteté que les paramétrages proposés pour les diagrammes nous permettent de personnaliser totalement les éléments jusque dans les plus petits détails comme les marques d’intervalle. Pour les utilisateurs occasionnels, je donne ici la démarche à suivre pas à pas. Les utilisateurs habituels apprécieront l’approche intuitive des sous-menus contextuels. C’est un plaisir de personnaliser un graphique. La distinction en trois étapes de la réalisation (choix du type de diagramme, association d’un tableau de données, personnalisation des paramétrages) permet de constituer facilement un bibliothèque de modèles. Vraiment, un bel outil !

Informations complémentaires

Liens

4.5 Poser des objets

LOW – 4.1 Couleurs, autres motifs et transparence

4.6 Les macros

LOC – 13/08/2018 – 3

Version

Cette fiche est mise à jour avec la version 6.0.6 de LibreOffice.

Plan de la fiche

1. Position du problème

2. Procédure générale

2.1 Création de la macro

2.2 Création d’un bouton

2.3 Affectation de la macro au bouton

2.4 Test

3. Réalisation

3.1 Enregistrement de la macro

3.2 Vérification du bon fonctionnement de la macro

3.3 Création du bouton

3.4 Affectation de la macro au bouton

3.5 Précisions

Présentation

Les macros sont des petits programmes qui réalisent une suite d’opérations automatiquement. Je n’ai pas l’intention de faire ici un cours de programmation. Je veux simplement montrer comment automatiser une suite d’opérations, puis l’enregistrer dans un bouton posé dans la feuille pour ensuite permettre à l’utilisateur de réaliser ces opérations d’un simple clic sur ce bouton.

Préalables

À partir de la version 6, LibreOffice a renforcé la sécurité, en particulier au niveau des macros. Pour connaître ces dispositions et agir en conséquence, voir ici : 1.1 Paramétrages de base conseillés, § 4. À propos des macros.

1. Position du problème

Supposons, dans le classeur Ma Cave, que je veuille trier souvent la feuille principale par référence et par crû et millésime. En soi, le tri n’est pas une opération compliquée. Mais il serait effectivement plus simple de cliquer par exemple en tête de colonne pour voir la feuille triée sur cette colonne. Les macros vont nous le permettre.

J’ai donc deux opérations à automatiser :

1. Le tri de la feuille sur la colonne Référence ;

2. Le tri de la feuille sur les colonnes Région/Crû et Millésime.

2. Procédure générale

2.1 Création de la macro

Pour créer une macro, je commence par afficher la feuille à traiter.

Je lance ensuite l’enregistrement de la macro. Ce lancement est comparable au lancement d’un enregistrement audio ou au lancement d’une vidéo. Une fois lancé, l’enregistrement est automatique. Il faut une intervention spécifique pour l’arrêter.

Je fais les opérations à automatiser : appel du tri, entrée des paramètres, lancement du tri.

J’arrête l’enregistrement et je donne un nom à la macro.

2.2 Création d’un bouton

Il s’agit d’un objet graphique classique.

2.3 Affectation de la macro au bouton

Dans les propriétés du bouton, il est possible d’affecter une macro à une opération particulière, comme par exemple un clic sur ce bouton.

2.4 Test

Je vérifie que le bouton actionne bien la macro et que celle-ci donne bien le résultat escompté. Sinon, je reviens en arrière pour corriger.

3. Réalisation

Je prends l’exemple de la réalisation du bouton permettant de trier la feuille sur Région/Crû et Millésime. Voir 5. Exemple : Ma cave pour charger l’exemple.

3.1 Enregistrement de la macro

J’affiche la feuille MaCave.

Dans Menu : ▼ Outils, Macros, Enregistrer une macro;

Une fenêtre flottante s’affiche sur la feuille avec un seul choix actif : Terminer l’enregistrement.

Je lance le tri par Région/crû et Millésime :

Dans la barre des boutons : ▼ ♥deux flèches verticales opposées[Trier]♥

<[Trier];

| Options |

Options de tri

La plage contient des étiquettes de données;

Direction

Du haut vers le bas (trier les lignes)

| Critères de tri |

Clé de tri 1

♫ Région crû ; ⨀ Croissant ;

Clé de tri 2

♫ Millésime ; ⨀ Croissant ;

▼ ◄ OK ► ;

La feuille est triée.

Pour faciliter la lecture après le tri, j’active la première cellule de la feuille :

Dans la cellule B1 : ▼;

J’arrête alors l’enregistrement de la macro :

Dans la fenêtre flottante : ▼ Arrêter l’enregistrement;

À ce stade, l’enregistrement est arrêté, mais la macro n’existe pas à proprement parler tant qu’elle n’est pas enregistrée. Une fenêtre s’ouvre pour cela :

<[Macros LibreOffice Basic]

Nom de la macro

♪ (je saisis ici le nom que je veux donner à ma macro, par exemple : Tri_cru_millesime. – j’évite les lettres accentuées);

Enregistrer la macro dans

Cette fenêtre est un petit explorateur qui comprend Mes macros, Macros LibreOffice, et les documents Office ouverts, dont le classeur Ma Cave.

Je déploie MaCave et je sélectionne Standard. (Si Module 1 est déjà créé dans Standard, je le sélectionne) ;

▼ ◄ Enregistrer ►;

Si Module 1 n’existe pas encore, il m’est proposé en création : j’accepte.

La macro que je viens d’enregistrer existe désormais, dans Module 1 rattaché à Standard de MaCave.

3.2 Vérification du bon fonctionnement de la macro

Avant d’affecter la macro à un bouton, je vais vérifier qu’elle fonctionne correctement.

J’affiche la feuille MaCave.

Je la trie manuellement par Référence.

Dans Menu : ▼ Outils, Macros, Exécuter la macro…

<[Sélecteur de macros] ;

Bibliothèque

Je déploie MaCave, Standard, et je sélectionne Module 1;

Nom de la macro

Je sélectionne Tri_cru_millesime;

▼ ◄ Exécuter ►.

Je constate que la feuille est désormais triée par Région/Crû, et à l’intérieur par Millésime. La macro fonctionne. Je peux l’affecter à un bouton.

3.3 Création du bouton

Le plus astucieux est de créé un bouton qui occupe toute la cellule en tête de colonne Région/Crû.

Je laisse l’intitulé en place : même masqué, il sera utile pour référencer la colonne;

Je note la hauteur de la ligne et la largeur de la colonne;

Je copie l’intitulé de la colonne pour le coller plus tard dans le texte du bouton ; cela me permettra de récupérer automatiquement la police, la taille et le centrage du texte ;

J’active la cellule destinée à recevoir le bouton;

Dans Menu : ▼ Insertion, Forme, Basic, Rectangle;

Je dessine un rectangle quelconque dans la cellule;

Si j’ai perdu la sélection, ▲ dans le bouton le sélectionne et affiche le menu contextuel des objets;

Dans le menu contextuel : ▼ Position et taille…;

Je rentre la hauteur de la ligne et la largeur de la colonne (en retirant 2 points pour faciliter le cadrage dans la cellule tête de colonne) et en ayant soin de décocher Conserver le ratio avant; je coche Protéger Taille;

Je pose un fond pastel clair (Remplissage…) pour distinguer la colonne avec un bouton;

Pour rentrer le texte du bouton, dans le bouton : ▼▼; je colle le texte copié plus haut;

Je déplace le bouton pour l’ajuster à la cellule.

3.4 Affectation de la macro au bouton

Dans le bouton : ▲ affiche le menu contextuel;

dans le menu contextuel : ▼ Assigner la macro… <[Assigner une macro];

Assignations

Événement : je sélectionne Bouton de la souris enfoncé (en clair : quand ▼);

Origine des macros

Je déploie MaCave, Standard, et je sélectionne Module 1;

Macros disponibles

Je sélectionne Tri_cru_millésime;

▼ ◄ Assigner ►;

▼ ◄ OK ►.

À partir de maintenant, ▼ sur le bouton, fera le tri automatiquement.

3.5 Précisions

Dans la fenêtre d’affectation de la macro au bouton, le boutonSupprimer ► permet de supprimer l’affectation de la macro au bouton. Le bouton n’est pas touché. La macro existe toujours. Pour supprimer la macro, il faut aller en gestion des macros.

Un bouton, bien entendu, n’enregistre qu’une seule macro. Il est toujours possible de modifier la macro assignée en suivant la procédure ci-dessus (§3.4).

Dans les opérations multiples, il est préférable de faire toutes les opérations à chaque étape avant de passer à l’étape suivante (enregistrer toutes les macros, créer tous les boutons, assigner les macros).

Informations complémentaires

Liens

1.1 Paramétrages de base conseillés, § 4. À propos des macros

5. Exemple : Ma cave

2.3 Manipuler le contenu des cellules

LOC – 19/06/2018 – 2

Plan de la fiche

1. Type de cellule et type de contenu

2. Remplissage automatique d’une suite de cellules

2.1 Copie d’une cellule Texte avec son contenu vers ses voisines

2.2 Copie par extension d’une cellule

2.3 Copie d’un nombre par glissement

2.4 Les listes de tri système et personnalisées

3. Transposition

4. Commentaires

4.1 Pour entrer un commentaire

4.2 Pour consulter un commentaire

4.3 Pour accéder aux propriétés objet d’un commentaire

4.4 Pour éditer un commentaire

4.5 Pour supprimer un commentaire

5. Suppression de contenu

5.1 En cours de saisie

5.2 Suppression du contenu de cellules active ou sélectionnées

Précision

Suppression de format

6. Associer un hyperlien au contenu

Présentation

Cette fiche présente les opérations qui permettent de manipuler le contenu d’une cellule ou entre des cellules.

1. Type de cellule et type de contenu

J’ai décrit en détail les différents types de cellules ici : 1.7 Formater les cellules, § 4. Les types de cellules. J’ai précisé aussi les différents types d’information pouvant être contenues dans une cellule ici : 1.2 le contexte de travail, § 5. La cellule.

Il ne faut pas perdre de vue ces distinctions pour résoudre des incongruités telles que : un nombre enregistré dans une cellule de type Texte sera reconnu comme nombre dans les formules, mais aussi comme texte dans les formules spécifiquement de texte. Pour Calc, cette information est de type Texte (comme la cellule contenant) avec une facilité pour être reconnue comme de type Nombre.

Le fait que l’information soit une constante ou une formule ne change rien à la question.

2. Remplissage automatique d’une suite de cellules

LibreOffice Calc parle d’extension automatique de saisie. Cette notion regroupe deux opérations bien différentes, qui n’ont de ressemblance que dans la manière de procéder.

2.1 Copie d’une cellule Texte avec son contenu vers ses voisines

Il s’agit de partir d’une cellule et de la copier (propriétés et contenu) vers ses cellules voisines sur la même ligne ou dans la même colonne. L’opération se fait en trois temps :

1. Je saisis l’information dans une cellule que j’appelle source et je valide ma saisie; je peux aussi prendre une cellule non vide comme source;

2. En passant le curseur sur le carré noir, en bas en gauche de la cellule source : il se transforme en une croix;

3. ▼…▲ du curseur en croix de la cellule source jusqu’à la dernière cellule à copier, sur la même ligne ou dans la même colonne, dans n’importe quelle dimension ;

La cellule source est copiée avec son contenu sur la nouvelle sélection.

Les cellules non vides rencontrées sont écrasées sans alerte.

Ce résultat ne concerne que des cellules source de type Texte.

2.2 Copie par extension d’une cellule

La copie par extension diffère de la copie ordinaire vu ci-dessus en ce sens, que les valeurs de la suite sont automatiquement incrémentées. Par exemple, en tapant 1 dans la cellule source, la copie par extension donnera 2 dans la cellule suivante, puis 3, puis 4, etc.

La copie par extension joue dans trois domaines suivant le contenu de la cellule source :

  • un nombre, comme dans l’exemple ; la valeur initiale peut être quelconque ; et tous les contenus associés aux Nombres peuvent être incrémentés : dates, pourcentages, monnaies, etc.
    • Si la cellule source contient du texte dont le ou les premiers caractères sont des chiffres, ces chiffres sont incrémentés comme des nombres. Par exemple, avec « 123source » dans la source, nous obtiendrons « 124source », « 125source », etc.
    • Si la cellule source contient une date, l’incrémentation joue sur les jours, quel que soit le format. Par exemple, avec « 12/06/18 » dans la source, on aura « 13/06/18 » dans la suivante, puis « 14/06/18 », etc. Si le format de la cellule (MM) n’affiche que le mois, la source sera « 06 », et les suivantes aussi.
  • un item d’une liste de tri : par défaut , les paramétrages prévoient 4 listes : les jours de la semaine (abrégés et normaux : lundi, mardi, etc.) et semblablement, les mois de l’année ; l’incrémentation joue comme une roue – quand le dernier item a été atteint, le suivant pris est le premier – et la valeur initiale peut être quelconque.
  • un item d’une liste de tri personnalisée : il s’agit de listes de tri créées par l’utilisateur (par exemple, membres d’une équipe, secteurs commerciaux, ateliers ou services, etc.) ; ces listes fonctionnent comme les listes système. Détails ci-après.

Pour créer une liste en utilisant la copie par extension, je procède comme ci-dessus pour les textes en tapant l’item de départ dans la cellule source. la place de cet item dans la liste de tri personnalisée n’a aucune importance.

2.3 Copie d’un nombre par glissement

Il est néanmoins possible d’obtenir une copie simple par déplacement comme on l’a vu plus haut pour les textes (§2.1), quand la valeur saisie dans la cellule source est un nombre (ou assimilé) ou un item de liste de tri ou de liste de tri personnalisée.

Il suffit, dans le déplacement, d’activer la touche [Ctrl+] (sans la lâcher avant de relâcher le bouton de la souris). Important : la touche [Ctrl] doit être actionnée une fois le glissement amorcé, et avant que le bouton de la souris ne soit relâché en fin de glissement.

2.4 Les listes de tri système et personnalisées

Les listes de tri, qu’elles soient système ou personnalisées, sont gérées ici :

Dans Menu : ▼ Outils, Options, LibreOffice Calc, Listes de tri < [Options – LibreOffice Calc – Listes de tri];

Une liste de tri peut être saisie dans la fenêtre ouverte ou récupérée à partir d’une zone quelconque du classeur.

Listes : ce tableau donne toutes les listes déclarées ; elles sont affichées avec leurs premiers items.

Entrées : ce tableau donne pour la liste sélectionnée dans le tableau Listes, ses items, à raison d’un item par ligne.

Copier la liste depuis : la zone affichée est la zone sélectionnée avant d’appeler les Listes de tri. ◄ Copier ► crée une nouvelle liste en prenant le contenu de chaque cellule de la zone comme item.

Sur la droite, les boutons permettent de préciser la gestion :

Nouveau ► : pour saisir dans le tableau Entrées les items d’une nouvelle liste.

  • Le bouton ◄ Abandonner ► est actif pour renoncer à créer cette liste.
  • Le bouton ◄ Ajouter ► confirme la création de la nouvelle liste.

Supprimer ► : pour supprimer la liste sélectionnée dans Listes.

Quand une liste est sélectionnée, il est possible de modifier sa composition en effaçant un item pour le supprimer. Toute modification dans la liste doit être approuvée avec ◄ Modifier ►.

Toutes les transformations dans le tableau (ajouter, modifier, supprimer, copier) sont faites en mémoire. Pour que le système les intègre :

▼ ◄ OK ►.

Le bouton ◄ Rétablir ► recharge la fenêtre dans l’état initial où elle avait été chargée avant les opérations en mémoire.

 

En fait, il n’y a aucune différence entre les listes de tri système et les listes personnalisées. Les listes système sont paramétrées par défaut. Mais elles peuvent être modifiées ou même supprimées sans problème.

Précision : les listes de tri sont utilisées pour générer du contenu automatiquement. Une fois ce contenu généré, la liste peut être supprimée, le contenu restera disponible.

3. Transposition

La transposition change l’orientation d’une suite. Par exemple, une liste de données présentées dans une colonne dans une suite de lignes sera transposée sur une ligne, dans une suite de colonnes.

Idéalement, la transposition fonctionne pour des listes simples (en une colonne ou une ligne). Mais il est possible de changer aussi l’orientation d’un tableau.

Je sélectionne et copie la rangée (ou le tableau) à transposer;

J’active la cellule qui sera en tête de la transposition (en haut, à gauche, en haut et à gauche pour un tableau);

Trois approches :

1. Dans Menu : ▼ Édition, Collage spécial…<[Collage spécial]…;

2. Dans la cellule activée : ▲ Collage spécial…<[Collage spécial]…;

3. Raccourci : [Ctrl+ Maj+ V] <[Collage spécial]…;

 

… [Collage spécial]

Sélection

▣ à minima : Texte, Nombres, Date & Heure; éventuellement : Formules ou encore Formats;

Options

Transposer;

▼ ◄ OK ►.

Précisions :

  • Partant d’une copie, la transposition laisse la sélection initiale en l’état.
  • Le collage, bien qu’il soit spécial, obéit aux règles du collage : si les cellules destination ne sont pas vides, une alerte demande confirmation de les écraser ou d’abandonner le collage.

4. Commentaires

Il est possible d’associer un commentaire à une cellule. C’est un autre contenu, spécifique.

Le commentaire est un texte simple, sur une ou plusieurs lignes.

4.1 Pour entrer un commentaire

J’active la cellule à commenter; trois approches :

1. Dans Menu : ▼ Insertion, Commentaire [Ctrl+ Alt+ C];

2. Avec le raccourci : [Ctrl+ Alt+ C];

3. Dans la cellule à commenter : ▲ Insérer un commentaire [Ctrl+ Alt+ C];

(Un pavé sur fond jaune s’ouvre associé à la cellule source par une flèche. Le focus est dans le pavé pour accepter la saisie du texte);

Pour terminer la saisie du commentaire : ▼ ailleurs dans la feuille.

Un commentaire vide n’est pas possible :  la cellule est considérée comme n’ayant pas de commentaire.

Une cellule commentée se repère avec un liséré rouge horizontal, sous la bordure haute, à droite.

4.2 Pour consulter un commentaire

Un commentaire est normalement masqué. Pour afficher le commentaire d’une cellule, il suffit de la survoler sans nécessairement l’activer : le commentaire s’affiche tant que le curseur survole la cellule. Le commentaire s’efface quand le curseur quitte la cellule.

Il est possible aussi d’afficher le commentaire d’une cellule en permanence ; deux approches :

1. J’active la cellule commentée dont je veux afficher le commentaire en permanence ;

Dans Menu : ▼ Feuille, Commentaires de cellules, Afficher le commentaire.

2. Sur le liséré rouge : ▲; ▼ Afficher le commentaire.

Un commentaire affiché en permanence peut être effacé par une commande spécifique des menus. Deux approches :

1. J’active la cellule commentée dont je veux masquer le commentaire affiché en permanence ;

Dans Menu : ▼ Feuille, Commentaires de cellules, Masquer le commentaire.

2. Sur la cellule au liséré rouge : ▲; ▼ Masquer le commentaire.

4.3 Pour accéder aux propriétés objet du commentaire

Un commentaire affiché en permanence de cette façon peut être vu comme un objet Calc et déplacé dans la feuille ou modifié à volonté :

Dans le commentaire : ▼;

(Le commentaire est entouré d’une bordure bleue, avec des poignées au milieu des quatre côtés et aux quatre angles, le curseur prend la forme d’une croix multidirectionnelle);

Je déplace le commentaire en déplaçant le curseur ;

Je peux modifier ses dimensions en déplaçant la poignée voulue dans n’importe quelle direction ;

Toutes les fonctionnalités attachées à la gestion des objets sont disponibles ;

Pour abandonner l’état d’objet du commentaire : ▼ ailleurs dans la feuille; le commentaire retrouve sa présentation initiale.

4.4 Pour éditer un commentaire

Un commentaire peut être modifié comme n’importe quel texte ordinaire.

Pour accéder à l’éditeur du commentaire, deux approches :

1. J’active la cellule dont je veux éditer le commentaire;

Dans Menu : ▼ Feuille, Commentaires de cellules, Éditer le commentaire

2. Dans la cellule dont je veux éditer le commentaire : ▲;

Éditer le commentaire

 

… (la zone de commentaire a le focus; je peux faire toutes les modifications voulues);

Je sors de l’éditeur : ▼ ailleurs dans la feuille; il n’y a pas à valider la saisie.

4.5 Pour supprimer un commentaire

Trois approches :

1. J’édite le commentaire et j’efface tout le texte en ne laissant aucune ligne vide ni aucune espace ; la cellule est considérée comme n’ayant plus de commentaire, mais elle garde néanmoins son liséré rouge qui disparaîtra à la prochaine sauvegarde du fichier.

2. J’active la cellule dont je veux supprimer le commentaire ;

Dans Menu : ▼ Feuille, Commentaires de cellules, Supprimer le commentaire.

3. Dans la cellule dont je veux supprimer le commentaire : ▲;

Supprimer le commentaire.

(La suppression est immédiate sans demande de confirmation).

5. Suppression de contenu

Il existe plusieurs manières de supprimer le contenu d’une cellule active ou de cellules sélectionnées.

5.1 En cours de saisie

Le contenu affiché dans la zone d’édition formule peut être supprimé comme un texte classique, partiellement ou totalement. Cette opération n’ appelle aucun commentaire.

5.2 Suppression du contenu de cellules active ou sélectionnées

Plusieurs approches sont possibles :

Les cellules dont le contenu doit être effacé sont sélectionnées;

1. Dans Menu : ▼ Feuille, Effacer des cellules… [Ret.Arr]; <[Supprimer du contenu] …

2. Dans une des cellules sélectionnées : ▲ pour ouvrir le menu contextuel; dans le menu contextuel : ▼ Effacer le contenu… [Ret.Arr]; <[Supprimer du contenu] …

3. Directement avec le raccourci : [Ret.Arr]; <[Supprimer du contenu] …

Important : il existe un autre raccourci, [Suppr] qui agit d’une manière plus brutale. Voir ci-après.

<[Supprimer du contenu]

Cette fenêtre permet de sélectionner les éléments de la cellule à supprimer;

Tout supprimer : cette option supprime tous les éléments détaillés dessous. La touche [Suppr] a le même effet;

Texte, Nombres, Date et heure, Formules : ce sont des éléments visibles, soit dans la zone d’édition, soit dans la cellule;

Commentaires : un autre moyen de supprimer globalement tous les commentaires des cellules sélectionnées;

Formats : cette suppression entraîne des conséquences que je précise plus bas;

Objets : cette option permet de supprimer les objets ancrés aux cellules sélectionnées.

Précision

Le passage par la fenêtre Supprimer du contenu, ou le raccourci [Ret.Arr] s’impose quand on envisage des suppressions multiples : je sélectionne les cellules concernées et je lance les suppressions voulues.

Suppression de format

La suppression de format entraîne deux conséquences dont il faut mesurer la gravité. Premièrement, tous les formatages sont réinitialisés ; les cellules dont le format est supprimé se retrouvent avec le format par défaut de la feuille.

Deuxièmement, si les cellules traitées sont une zone déclarée d’un formatage conditionnel, (4.2 Le formatage conditionnel) la définition de cette zone est recomposée pour ne compter que les cellules de la zone non affectées par la suppression. Cette zone redéfinie est affectée bien entendu à toutes les cellules de la zone initiale dont le format n’a pas été effacé. Ce qui n’est pas toujours le but recherché quand on efface un format.

Je confirme que c’est ce qui se produit quand le contenu est effacé avec [Suppr] comme on l’a vu plus haut. Pour revenir à l’état antérieur, si [Ctrl+Z] n’est pas possible parce que d’autres opérations ont eu lieu depuis, il suffit, sur n’importe quelle cellule non affectée, de remettre la définition de la zone dans son état initial. Les choses rentrent alors dans l’ordre pour toutes les cellules.

6. Associer un hyperlien au contenu

Le contenu d’une cellule peut être associé à un hyperlien.

Pour poser un hyperlien :

J’active la cellule dont je veux associer le contenu à un hyperlien;

Plusieurs approches sont possibles :

1. Avec le raccourci : [Ctrl+ K]; <[Hyperlien]…

2. Dans Menu : ▼ Insertion, Hyperlien…; <[Hyperlien]…

La fenêtre [Hyperlien] est identique dans tous les modules LibreOffice.

Je la présente en détail dans le traitement de texte, ici : LOW 3.2 Les liens. Les particularités ou restrictions propres à Calc sont insignifiantes.

Précisions :

  • Il est possible de poser un lien sur un objet. C’est expliqué ici : 4.5 Poser des objets, § 2.3 Opérations sur un objet unique, Assigner un hyperlien.
  • Il n’est pas possible d’assigner un lien sur une cellule. Le lien est nécessairement posé sur le contenu de la cellule. Ce qui signifie que pour actionner le lien ou activer des opérations sur le lien, il faudra cliquer sur le contenu et non pas n’importe où dans la cellule. Il est possible de tricher avec cette contrainte comme expliqué ici : 4.6 Les macros, § 3.3 Création du bouton. Il suffit alors d’assigner le lien au bouton.
  • Le contenu d’une cellule supportant un lien posé par insertion apparaît sur un tramé coloré distinctif dont j’ignore comment modifier le paramétrage.
  • Il est possible d’associer un lien à une cellule avec la fonction Lien.hypertexte() : dans ce cas, le lien n’a pas d’apparence particulière.
  • La suppression d’un lien posé dans une cellule se fait à partir du menu contextuel ou avec le raccourci [Ctrl+ M].

Informations complémentaires

Liens

1.2 le contexte de travail, § 5. La cellule

1.7 Formater les cellules, § 4. Les types de cellules

3.8 Fonctions de feuille de calcul, § Lien.hypertexte()

4.2 Le formatage conditionnel

LOW 3.2 Les liens

1.5 Gérer les zones nommées

LOC – 18/06/2018 – 2

Plan de la fiche

1. Approche

2. Créer une zone nommée

2.1 à partir d’une zone sélectionnée

2.2 par définition

Pour ajouter une nouvelle zone

Pour modifier une zone nommée

Pour supprimer une zone nommée

3. Utiliser les zones nommées

3.1 Dans les formules

3.2 Pour trouver rapidement une zone

3.3 Pour étendre une zone nommée

Présentation

Les zones nommées ont de multiples avantages. Elles gagnent donc à être connues. Cette fiche est une étude d’ensemble.

1. Approche

Le concept de zone nommée est simple. Il s’agit de remplacer dans les formules, les références de n’importe quelle zone du classeur par un nom.

Mais les zones nommées ne sont pas des plages de base de données avec lesquelles elles peuvent facilement être confondues. Celles-ci sont utilisées dans les fonctions de base de données qui acceptent pourtant des zones nommées en plus des plages de base de données. Le sujet étant source de difficultés, j’ai pris le partie de ne pas parler des plages de base de données.

J’utilise personnellement les zones nommées dans trois situations :

  • pour définir un paramètre important ; par exemple, dans une feuille de tableau de bord, TBB!$E$27 est une date de fin de mois retenu dans l’analyse budgétaire. Je l’ai nommée TBB_fin_mois. Dans les formules, elle est plus explicite que TBB!$E$27 !
  • pour définir une colonne : par exemple dans MaCave, CouleurType, colonne qui enregistre la couleur ou le type du vin.
  • pour définir un tableau en entier que j’utilise ensuite comme une base de données.

2. Créer une zone nommée

Deux approches : à partir d’une zone sélectionnée ou par définition.

2.1 à partir d’une zone sélectionnée

Je sélectionne la zone à nommer;

Dans Menu : ▼ Feuille, Plages ou expressions nommées…, Définir… <[Définir un nom];

(Calc emploie “plage” pour ce que j’appelle “zone”);

Nom : je rentre ici le nom que je veux attribuer à la zone;

Plage ou expression de formule : la zone sélectionnée est indiquée ;

Étendue : ce combo permet de préciser dans quelles feuilles du classeur la zone nommée sera reconnue; généralement : Document (global);

▼ ◄ Ajouter ►.

Précisions :

Le nom doit être compatible avec les références dans une formule. Les caractères [, ], *, ?, :, / et \ sont interdits. De même, il n’est pas possible de mettre un nom qui pourrait être confondu avec la référence d’une cellule, comme E1, par exemple.

La plage donne la référence de la zone complète en absolu : le nom de la feuille, “!”, les cellules extrêmes séparées par “:”. Chaque élément (feuille, colonnes et lignes) est précédé de « $ » (notation absolue).

2.2 Par définition

La gestion des zones nommées passe par la fenêtre de gestion qui ressemble à celle qu’on vient de voir.

Deux approches :

1. [Ctrl+ F3] : <[Gérer les noms]…

2. Dans Menu : ▼ Feuille, Plages ou expressions nommées…, Gérer… [Ctrl+ F3] <[Gérer les noms]…

La première partie de la fenêtre Gérer les noms affiche un tableau des zones nommées sur 3 colonnes :

  • le nom de la zone
  • la référence de la zone
  • l’étendue.

La première zone est sélectionnée et ses éléments sont présents dans les zones de saisie au-dessous, semblables à celles de la fenêtre précédente Définir un nom.

Le tableau peut être trié sur une colonne en cliquant sur son titre. En répétant la même opération, le tri est fait dans l’autre sens.

Pour ajouter une nouvelle zone :

Je saisis les 3 informations nom, zone et étendue;

▼ ◄ Ajouter ►;

▼ ◄ OK ►.

Pour modifier une zone nommée :

Je sélectionne la zone à modifier dans le tableau : ▼ sur sa ligne;

Je modifie l’information qui doit l’être; (les modifications sont reportées dans le tableau dès la validation d’une zone saisie);

▼ ◄ OK ►.

Pour supprimer une zone nommée :

Je sélectionne la zone à modifier dans le tableau : ▼ sur sa ligne;

▼ ◄ Supprimer ►;

▼ ◄ OK ►.

Important :

Je peux enchaîner plusieurs opérations (ajouter, modifier, supprimer) sans avoir à valider chacune avec ◄ OK ►. Les résultats sont visibles dans le tableau. Mais pour que le système prenne ces opérations en compte, il faut terminer par la validation générale : ▼ ◄ OK ►.

3. Utiliser les zones nommées

3.1 Dans les formules

Une zone nommée remplace tout simplement la référence d’une zone (références des cellules extrêmes séparées par « : »). Par exemple dans MaCave, première feuille, cellule K2, la formule indique :

=SOMME.SI(EntreesRef;A2;EntreesN)-SOMME.SI(SortiesRef;A2;SortiesN).

EntreesRef, EntreesN, SortiesRef, SortiesN sont des zones nommées. Notez l’absence de lettres accentuées et l’alternance des lettres majuscules et minuscules. Ce sont des convenances personnelles ; l’absence d’accent permet des interopérabilités que je n’aborde pas ici ; l’alternance de majuscules-minuscules facilitent la compréhension.

3.2 Pour trouver rapidement une zone

Les zones nommées sont listées dans le navigateur sous le titre Noms de plage.

Dans les paramètres de base conseillés, le navigateur est affiché, mais replié à gauche du tableau. ▼ sur la flèche au centre de la lisière gauche du tableau, le déploie. Il faut cliquer sur le signe « + » pour que le contenu du titre apparaisse.

En double-cliquant sur un nom de zone, celle-ci s’affiche, sélectionnée. Au besoin, la feuille qui la porte est affichée.

C’est particulièrement pratique pour atteindre des zones excentrées.

Les zones présentes dans les feuilles cachées ne peuvent pas être atteintes de cette façon. Autrement dit, la recherches des zones à partir du navigateur n’affiche pas les feuilles masquées pour montrer les zones cherchées qui y seraient présentes. Il est préférable, dans le cadre d’une recherche précise, d’afficher toutes les feuilles masquées au préalable.

3.3 Pour étendre une zone nommée

Dans les tableaux préparés, les zones nommées initiales sont nécessairement bornées. À l’usage, il peut être nécessaire d’étendre ces zones nommées.

J’appelle la fenêtre Gestion des noms : [Ctrl+ F3];

Si j’ai nommé mes zones en mettant en début de nom, un code pour la feuille, je trie le tableau sur les noms de zones;

Je sélectionne alternativement, toutes les zones à étendre : dans la zone Plage…, je modifie la limite ligne extrême avec la nouvelle limite;

Quand j’ai modifié toutes les zones : ▼ ◄ OK ►.

Précisions

L’opération est très simple.

Il faut savoir qu’en cas d’insertion de lignes ou de colonnes dans une feuille, la plage des zones nommées concernées par cette extension est automatiquement mise à jour. Il en est de même aussi en cas de suppression de lignes ou de colonnes.

1.4 Gérer les lignes et les colonnes

LOC – 7/06/2018 – 2

Plan de la fiche

1. Ligne ou colonne active

2. Sélectionner une (ou plusieurs) lignes ou colonnes

3. Insérer des lignes ou des colonnes

Pour insérer une ligne au-dessus

Pour insérer une colonne à gauche

4. Supprimer des lignes ou des colonnes

Supprimer des lignes ou des colonnes

Effacer le contenu

5. Modifier les dimensions (largeur ou hauteur)

6. Afficher/masquer des lignes ou des colonnes

Pour masquer une ligne ou une suite de lignes

Pour afficher les lignes masquées

7. Lignes fixes en tête de page (ou colonnes fixes à gauche)

Pour fixer une ou plusieurs lignes en tête du tableau

Pour fixer une ou plusieurs colonnes en tête de ligne à gauche

Pour supprimer les lignes figées

8. Formater les lignes et les colonnes

Présentation

Les lignes ou les colonnes sont des entités particulières. À l’instar des feuilles, Calc permet de nombreuses opérations qui sont présentées ici.

1. Ligne ou colonne active

La ligne et la colonne qui contiennent la cellule active sont respectivement la ligne et la colonne actives.

Quand des cellules sont sélectionnées sur plusieurs lignes ou colonnes, leurs numéros et lettres apparaissent sélectionnés dans la colonne Références Lignes et la ligne Références Colonnes. (Paramètre de base conseillé). Mais cette apparence ne signifie pas que les rangées concernées sont sélectionnées.

Je préfère réserver, pour les lignes et colonnes, l’adjectif sélectionnées uniquement pour les lignes et colonnes sélectionnées globalement (autrement dit, quand toutes les cellules de la rangée sont sélectionnées). Cette sélection globale est l’objet du paragraphe suivant.

2. Sélectionner une (ou plusieurs) lignes ou colonnes

Pour travailler sur une ligne ou une colonne, il faut la sélectionner :

Ligne : Dans la colonne Références lignes : ▼ sur son numéro.

Colonne : Dans la ligne Références Colonnes : ▼ sur sa lettre.

 

Il est possible de sélectionner plusieurs lignes ou colonnes contiguës :

Lignes contiguës : Dans la colonne Références Lignes : ▼ ► ▲ à partir de la première ligne jusqu’à la dernière à sélectionner.

ou : [Maj+ ▼] sur le numéro de la première ligne à sélectionner et [▼-] sur celui de la dernière ligne.

Colonnes contiguës : Dans la ligne Références Colonnes : ▼ ► ▲ à partir de la première colonne jusqu’à la dernière à sélectionner.

ou : [Maj+ ▼] sur la lettre de la première colonne à sélectionner et [▼-] sur celle de la dernière colonne.

 

Enfin, il est possible de sélectionner plusieurs lignes ou colonnes non contiguës :

Ligne : Dans la colonne Références lignes : [Ctrl+ ▼] sur son numéro, puis sur celui de toutes les autres lignes à sélectionner. La combinaison avec [Maj+ ▼] est possible pour ajouter une suite de lignes dans la sélection.

Colonne : Dans la ligne Références Colonnes : [Ctrl+ ▼] sur sa lettre, puis sur la lettre de toutes les autres colonnes à sélectionner. La combinaison avec [Maj+ ▼] est possible pour ajouter une suite de colonnes dans la sélection.

3. Insérer des lignes ou des colonnes

L’opération d’insertion crée une nouvelle rangée en décalant les lignes du dessous ou les colonnes de droite. Les menus proposent deux lignes pour l’insertion suivant l’endroit où l’insertion doit avoir lieu par rapport à la ligne ou la colonne active. La cellule active reste aux mêmes coordonnées après l’insertion.

Pour insérer une ligne au-dessus :

Deux approches :

1. Dans la colonne Références Lignes : ▲ sur le numéro de la ligne au-dessus de laquelle je veux insérer une nouvelle ligne;

Insérer une ligne au-dessus.

2. Je sélectionne la ligne au-dessus de laquelle je veux insérer une nouvelle ligne ou une cellule dans cette ligne;

Dans Menu : ▼ Feuille, Insérer des lignes, Lignes au-dessus.

(Dans les deux cas, l’insertion est immédiate).

 

Pour  insérer une ligne au-dessous, seul le choix du menu change (ligne au-dessous).

Pour insérer une colonne à gauche :

Deux approches :

1. Dans la ligne Références Colonnes : ▲ sur la lettre de la colonne à gauche de laquelle je veux insérer une nouvelle colonne;

Insérer une colonne à gauche.

2. Je sélectionne la colonne à gauche de laquelle je veux insérer une nouvelle colonne ou une cellule dans cette colonne;

Dans Menu : ▼ Feuille, Insérer des colonnes, Colonne à gauche.

(Dans les deux cas, l’insertion est immédiate).

Pour  insérer une colonne à droite, seul le choix du menu change (colonne à droite).

4. Supprimer des lignes ou des colonnes

Les menus proposent deux lignes : Supprimer des lignes ou colonnes, et Effacer le contenu.

Supprimer des lignes ou de colonnes est une opération inverse à l’insertion. Les rangées supprimées disparaissent avec leur contenu et les rangées voisines sont décalées d’autant pour occuper l’espace devenu disponible.

Effacer le contenu ne touche pas à la structure de la page. Seul le contenu des cellules de la ou des rangées sélectionnées est effacé. Une fenêtre permet de sélectionner les types d’information à effacer, et si le format doit être aussi effacé. 

Supprimer des lignes ou des colonnes

Deux approches :

1. Je sélectionne les rangées à supprimer;

Dans Menu : ▼ Feuille, Supprimer des lignes, des colonnes.

2. Dans la rangée sélectionnée : ▲ Supprimer des lignes.

Effacer le contenu

Trois approches :

1. Je sélectionne la ou les rangées à effacer;

Dans Menu : ▼ Feuille, Effacer le contenu.

2. Dans la rangée sélectionnée : ▲ Effacer le contenu

3. Avec le raccourci [Retour arrière] ou [Suppr].

Dans la 3e approche, [Retour arrière] permet dans une fenêtre, en cochant les cases correspondantes, de choisir les types d’informations à supprimer (Texte, Nombres, Date et heure, Formats, Formules). [Suppr] ne laisse pas ce choix, supprimant toutes les informations.

5. Modifier les dimensions (largeur et hauteur)

La largeur d’une colonne ou la hauteur d’une ligne sont modifiables par l’utilisateur. À la création d’un classeur, toutes les lignes ont la même hauteur, appelée hauteur par défaut ; et toutes les colonnes ont la même largeur, la largeur par défaut. Ces dimensions par défaut sont définies par le système sans possibilité d’être modifiées en tant que valeurs par défaut.

Il est possible de modifier ponctuellement la dimension d’une ligne ou d’une colonne, ou d’un groupe de lignes ou colonnes. Soit en saisissant la valeur de cette dimension, soit en indiquant la dimension de l’espace entre le caractère le plus grand contenu et le bord de la cellule. Il est toujours possible de revenir à la valeur par défaut.

Pour procéder à ces modifications, par exemple pour une ligne :

Je sélectionne la ou les lignes à modifier : ▼ sur sa référence ou ▼ ► ▲ de la première à la dernière ligne du groupes de lignes à modifier;

1. Dans Menu : ▼ Format, Lignes, Hauteur…; <[Hauteur de ligne];

♪ Hauteur : NNN; je saisis la hauteur et son unité,

ou ▣ pour adopter la hauteur par défaut;

▼ ◄ OK ►.

2. Dans Menu : ▼ Format, Lignes, Hauteur optimale…; <[Hauteur de ligne optimale];

♪ Ajouter : NNN; je saisis la dimension à ajouter au plus grand caractère pour définir la hauteur,

ou ▣ pour adopter la hauteur par défaut;

▼ ◄ OK ►.

3. ▲ dans une des références de la sélection : les deux choix ci-dessus sont présentés.

4. À main levée, ▼ sur le bord inférieur ou supérieur de la case portant le numéro de ligne : le curseur devient ↔ et son déplacement modifie la hauteur de la ligne.

Les manipulations sont analogues pour les colonnes.

6. Masquer/Afficher lignes ou colonnes

Il est possible de masquer une ligne ou une suite de lignes (ou de colonnes). Quand une ligne est masquée, les références des lignes suivantes sont inchangées, et les informations sont toujours disponibles notamment pour les formules utilisant les cellules de la rangée masquée.

Masquer une rangée consiste à mettre sa dimension à zéro.

Afficher la ou les rangées masquées les remet avec leur dimension originelle.

Pour masquer une ligne ou une suite de lignes :

Je sélectionne la ligne ou la suite de lignes à masquer;

1. ▲ dans une des références des lignes sélectionnées;

Masquer les lignes. (l’opération est immédiate).

2. Dans Menu : ▼ Format, Lignes, Masquer. (L’opération est immédiate)

Idem pour les colonnes.

Pour afficher les lignes masquées :

L’existence de rangées masquées se repère à la rupture de séquence dans les références.

1. Je sélectionne dans la colonne Références Lignes, les deux lignes qui encadrent les lignes masquées. Elles sont repérables à la rupture de séquence de leur numéro;

Dans une des références des lignes sélectionnées : ▲ et

Afficher les lignes (l’opération est immédiate).

2. Dans Menu : ▼ Format, Lignes, Afficher (l’opération est immédiate).

Idem pour les colonnes.

7. Lignes fixes en tête de page (ou colonnes fixes à gauche)

Dans les tableaux comportant un nombre important de lignes, quand on déroule le tableau, la ligne d’en-tête des colonnes disparaît, ce qui peut entraîner des difficultés de lecture. Il est possible de figer la ou les premières lignes d’un tableau pour qu’elles restent visibles en cas de défilement vertical du tableau.

Cette fixation est aussi possible pour les en-têtes de lignes avec la ou les premières colonnes à gauche.

Pour fixer une ou plusieurs lignes en tête de tableau :

Je commence par afficher les premières lignes du tableau en tête de page;

Tout à droite du tableau, au-dessus de l’ascenseur, dans la ligne Référence Colonnes, sous le bord supérieur, un petit trait épais gris foncé est visible;

Au passage du curseur, il se transforme en flèche verticale bidirectionnelle (↕);

En déplaçant cette flèche vers le bas, le tableau est découpé en deux zones séparées par un trait horizontal gris épais;

Je pilote ce déplacement de telle sorte que la première zone ne contienne que la ou les lignes à fixer en tête de page; je vérifie que la première ligne de cette zone est bien la ligne 1, sinon, je l’affiche en utilisant l’ascenseur. Cette première zone est la zone figée;

Dans la deuxième zone, avec son ascenseur, je veille à afficher en première ligne celle qui suit la dernière de la première zone;

Je termine ces cadrages avec :

Dans Menu : ▼ Affichage, Fixer les cellules, Fixer la première ligne ou Fixer lignes et colonnes;

Le tableau reprend son aspect normal, avec une bordure horizontale plus épaisse à la limite des deux zones. Désormais, les lignes figées restent visibles même quand le tableau est déroulé.

Pour fixer une ou plusieurs colonnes en tête des lignes, à gauche :

la démarche est analogue.

Pour supprimer les zones figées :

Dans Menu : ▼ Affichage, Fixer les cellules, Fixer lignes et colonnes (cette commande marche en fait en bascule).

8. Formater lignes ou colonnes

Il est possible de sélectionner une ligne ou une colonne (ou un groupe de celles-ci) pour formater ses cellules, comme on formate une cellule. Ces formatages sont souvent déterminants pour l’harmonie de la présentation du tableau.

En fait, il ne s’agit que d’un formatage de cellules. La sélection d’une rangée permet de réaliser une seule opération groupée pour toutes ses cellules. L’opération de formatage des cellules est décrite ici : 1.7 Formater les cellules.

Informations complémentaires

Liens

1.7 Formater les cellules