Premiers pas

LOC – 26/07/2018 – 2

Présentation

Cette fiche est destinée à ceux qui ignorent tout d’un tableur ou qui pensent ne pas en savoir suffisamment pour aborder sereinement les pages de ce site.

1. Un tableur, à quoi ça sert ?

Comme son nom l’indique, un tableur, ça sert à gérer des tableaux.

Les tableaux permettent d’enregistrer des informations dans des cases appelées cellules à la croisée de lignes et de colonnes. Mais leur grande utilité est de pouvoir faire des calculs des plus simples aux plus sophistiqués : somme des nombres dans une colonne ou sur une ligne, transformation de textes, calculs sur les dates ou les taux d’intérêts, etc.

2. Comment ça marche ?

Le tableau fait partie d’un fichier (comme un document en traitement de texte) que l’on peut enregistrer sur son disque dur, envoyer par courriel, etc. Ce fichier s’appelle un classeur. Un classeur peut comporter plusieurs tableaux. On parle de feuilles, chaque feuille portant un seul tableau.

C’est le module Calc de LibreOffice qui gère ces classeurs. Il permet de les créer, de les modifier, de les enregistrer et de les ouvrir plus tard pour les consulter ou les travailler. Concrètement, un classeur est géré par le système de l’ordinateur comme un fichier ordinaire.

Ensuite, dans un tableau, les colonnes sont identifiées par une lettre ou une combinaison de lettres (A…Z, AA, AB…) et les lignes par des numéros. Les limites sont au-delà des besoins domestiques. Chaque cellule est une zone de saisie qui peut recevoir du texte ou des nombres et qui peut être formatée avec une grande richesse de fonctionnalités (police, style et taille des caractères, effets, couleurs des caractères ou du fond, bordures, etc.).

Les calculs sont programmés avec des formules. La cellule choisie pour afficher un résultat, enregistre la formule qui le calcule. La syntaxe des formule est comparable à celles des formules algébriques.

Un tableau peut être imprimé en bénéficiant d’une mise en page spécifique.

3. Approche en réel

J’ai préparé à votre intention un classeur découverte qui vous permet aussi de faire vos premières gammes.

Pour y accéder, vous devez d’abord installer LibreOffice sur votre ordinateur s’il n’y est pas déjà. C’est expliqué ici : LOW 1.1 Installer LibreOffice et ici LOW 1.2 Lancer et découvrir LibreOffice, §1. Lancer LibreOffice.

Ensuite, vous devez intégrer les procédures de téléchargement de mes exemples. C’est expliqué ici : 1.8 Télécharger et gérer les exemples.

Enfin, je vous invite à télécharger l’exercice 0.0 Premiers pas. Pour les exercices, vous pouvez facilement passer de la fenêtre de votre navigateur à la fenêtre du classeur avec le raccourci [Alt+ Tab]. Je vous invite, pendant l’exercice, à fermer les autres fenêtres éventuelles.

La première feuille Légende (les noms de feuilles sont visibles sur leur onglet, en pied de tableau) montrent le jeu de couleurs des différents tableaux : explicatif, donnés, exercices proposés.

4. Exercices

4.1 Saisie et calcul simples

J’affiche la feuille Premiers_pas-série 1-Saisies et Calculs simples en cliquant dans son onglet.

L’exercice consiste à saisir dans le tableau 2, les informations montrées dans le tableau 1.

Je commence par repérer les rangées qui identifient les colonnes (lettres majuscules, A, B, C, etc.) et les lignes (numéros, 1, 2, 3, etc.). Elles encadrent le tableau. Le lettre A  dans le Tableau 1 est dans la cellule A6, le nombre 2, dans la cellule B7. Ce repérage est fondamental. Je prends le temps de m’y accoutumer.

Je repère aussi la bordée posée juste au-dessus de la ligne identifiant les colonnes. Elle commence par une zone appelée Référence et se termine, après quelques symboles, par une zone de saisie appelée zone d’édition Formule. Nous allons utiliser ces deux zones, Référence et Zone d’édition Formule plus bas.

Pour saisir la lettre A dans la cellule D6 du Tableau 2, ▼ (signifie = “je clique avec le bouton gauche”) dans la cellule D6. Elle devient active (entourée d’une bordure avec un carré noir dans l’angle en bas à droite). Je tape la lettre A majuscule. Elle s’affiche dans la cellule et dans la zone d’édition Formule.

Je répète l’opération pour la lettre B, le libellé de la ligne total : “A+B=”, et les nombres 1 et 2.

Dans la cellule de résultat (son fond est légèrement coloré), je ne vais pas taper le chiffre 3 mais la formule qui le calcule : “=E6+E7”. Je veille à commencer la saisie par le signe « = » qui est l’indicatif des formules. Quand je valide “=E6+E7” avec [Entrée], le résultat “3” apparaît. Mais dans la zone d’édition Formule, la formule apparaît. Voilà un dispositif astucieux qui permet, sur la même cellule de voir deux informations : le résultat dans la cellule, et la formule qui le calcule dans la Zone d’édition Formule (cette dernière portant bien son nom).

Je peux aussi saisir la formule d’une autre manière :

▼ dans la zone d’édition Formule, j’efface la formule et je saisis le signe “=”;

ensuite, dans la cellule E6 : ▼ ; la référence de la cellule cliquée s’inscrit à la suite du signe “=” dans la zone d’édition Formule;

je continue en tapant le signe “+”; il s’inscrit à la suite de “E6”;

Puis, dans la cellule E7 : ▼ ; la référence s’inscrit à la suite du signe “+”;

Je valide la saisie avec [Entrée]. Le résultat est bien calculé comme dans la première manipulation.

Dans ces deux manipulations, la formule ressemble à une expression algébrique.

Il est possible, et nous terminerons par cela, de saisir la formule encore différemment.

Dans la cellule résultat E8 : ▼;

puis ▼ sur le symbole Σ devant la zone d’édition Formule : comme par magie, la zone se remplit avec “=somme(E6:E7)”; je valide avec [Entrée] et le résultat est affiché. Explications.

Le symbole Σ est un raccourci pour la fonction somme(). Cette fonction admet en paramètre une zone de cellules identifiée par des références extrêmes séparées par “:”. Dans cet exemple, la zone est réduite à sa plus simple expression avec deux cellules. Mais pour les grands tableaux, c’est bien pratique : il suffit d’indiquer la cellule de départ, “:” et la cellule de fin. De plus, le système (en se basant sur leur proximité) les propose par défaut en matérialisant la zone pour mieux la repérer. Très pratique. La fonction somme() comme son nom l’indique fait le total des cellules de la zone passée en paramètres.

Le Tableau 3 donne un autre exemple de la fonction somme().

4.2 Exercice de mise en forme

Cet exercice est sur la feuille 2-Mise en forme. Je l’affiche en cliquant sur son onglet en pied de tableau.

Le Tableau 1 est le modèle de ce que je dois saisir dans le Tableau 3. C’est en même temps une répétition pour saisir une formule avec la fonction somme(). Je fais ce travail. Je constate, comme dans le Tableau 1, que les textes (A, B, C, etc.) sont calés à gauche, et que les nombres (1, 2, 3, etc.) sont calés à droite.

Je veux maintenant améliorer la présentation de ce Tableau 3, pour qu’il ressemble au Tableau 2.

Je sélectionne les cellules G6 à G12. Pour cela, je clique dans G6 et sans lâcher le bouton, je fais glisser la souris jusqu’à la cellule G12. Arrivé à G12, je relâche le bouton.

Les cellules sélectionnées apparaissent sur un fond bleu. Je repère dans la bordée des boutons, au-dessus de la zone d’édition Formule, un bouton affichant des lignes calées à gauche, posé sur un fond bleu (au survol, une bulle affiche “Aligner à gauche [Ctrl+ L]”). ▼ sur le bouton voisin affichant des lignes centrées [Centrer horizontalement [Ctrl+ E] ] : les informations dans les cellules sélectionnées sont centrées horizontalement.

J’aurais pu obtenir le même résultat à partir des menus : ▼ Format, Aligner, Centré.

Je répète cette opération pour les cellules des nombres et du résultat (H6 à H12).

Mise en gras :

Je veux que les informations de la dernière ligne du tableau apparaissent en gras. Pour voir quel bouton actionner, je sélectionne la cellule D12 et je repère dans la bordée des boutons, la lettre a en gras. Je sélectionne les cellules G12 et H12, et je clique sur ce bouton pour les mettre en gras.

J’aurais pu aussi, après avoir sélectionné les cellules, utiliser les menus : ▼ Format, Texte, Gras.

5. Pour aller plus loin

Avec ces deux exercices, vous en savez assez pour rejoindre le parcours proposé par ce site.

N’oubliez pas de prendre connaissance des symboles et procédures que j’utilise et qui sont décrites ici : PRT 1.2 Conventions et PRT 1.3 Procédures. D’une façon générale, vous avez tout intérêt à connaître le contenu de ce site PRT Préalables techniques. Il regroupe tout ce qu’il faut savoir pour tirer le meilleur profit de mes sites techniques.

Notez avant de quitter cette page qu’elle s’est affichée dans un autre onglet (ou une autre fenêtre suivant les paramétrages de votre navigateur). Il en sera ainsi pour tous les liens internes de ce site. De la sorte, vous conservez la page qui appelle. Et quand vous en avez fini avec la page appelée, il vous suffit de fermer son onglet ou sa fenêtre, retrouvant la page qui l’avait appelé là où vous l’aviez laissée dans sa consultation.

Informations complémentaires

Liens

1.8 Télécharger et gérer les exemples

PRT Préalables techniques

PRT 1.2 Conventions

PRT 1.3 Procédures

LOW 1.1 Installer LibreOffice

LOW 1.2 Lancer et découvrir LibreOffice, §1. Lancer LibreOffice

Exercice : 0.0 Premiers pas

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