Tous les articles par Daniel DUBOIS

1.3 Gérer les feuilles

LOC – 17/06/2018 – 2

Version

Les descriptions de cette fiche concernent la version 6.0 de LibreOffice qui a apporté des modifications au niveau de la sélection multiple de feuilles.

Plan de la fiche

1. La feuille active

2. Sélectionner des feuilles

3. Autres opérations

Afficher une feuille existante

Créer une nouvelle feuille vide

Insrer une nouvelle feuille (ou plusieurs) à partir d’un classeur existant ou fichier .csv

Renommer une feuille

Supprimer une ou plusieurs feuilles

Déplacer une feuille

Copier une feuille

Masquer une feuille

Afficher une feuille masquée

Colorier l’onglet

Protéger/Dé-protéger une feuille

Présentation

Chaque feuille d’un classeur est une entité qui est gérable comme telle. La liste des feuilles est elle-même une entité que Calc gère avec autant de facilités que chaque feuillet.

1. La feuille active

La feuille active est la feuille affichée. Dans la liste des onglets, son onglet est mis en avant, et le nom dans l’onglet est affiché en gras.

Pour activer une feuille :

Sur l’onglet de la feuille à activer : ▼.

2. Sélectionner des feuilles

Une feuille activée est sélectionnée par défaut, remplaçant une sélection précédente. Une sélection reste en vigueur tant qu’une nouvelle sélection n’est pas faite. Une sélection n’est pas sauvegardée avec le classeur, elle est perdue à sa réouverture.

Toutes les feuilles peuvent être sélectionnées pour bénéficier d’opérations groupées. Pour sélectionner plusieurs feuilles :

Sur l’onglet de n’importe quelle feuille : ▲ pour ouvrir le menu contextuel;

Dans le menu contextuel : ▼ Sélectionner toutes les feuilles.

Malheureusement, les feuilles sélectionnées ne se repèrent pas dans la bordée des onglets. L’intérêt d’une sélection global est limité (pour protéger toutes les feuilles, voir en fin de fiche).

Pour désélectionner toutes les feuilles, le même menu contextuel propose : Désélectionner toutes les feuilles.

3. Autres opérations

Afficher une feuille existante :

▼ sur son onglet.

Afficher la feuille précédente : [Ctrl+ Page ▲].

Afficher la feuille suivante : [Ctrl+ Page ▼].

Créer une nouvelle feuille vide :

1. Dans la bordée d’onglet : ▼ +

2. Dans Menu : ▼ Feuille, Insérer une feuille à la fin… <[Insérer une feuille]…

Insérer une nouvelle feuille (ou plusieurs) à partir d’un classeur existant ou d’un fichier .csv :

1. Dans la bordée d’onglet : ▲ Insérer une feuille ; <[Insérer une feuille]…

2. Dans Menu : ▼ Feuille, Insérer une feuille… ; <[Insérer une feuille]…

3. Dans Menu : ▼ Feuille, Insérer un feuille à partir d’un fichier…; <[Insérer une feuille]…

 

… <[Insérer une feuille]

Position (je note que la position à choisir est relative à la feuille active);

Feuille

(Je peux insérer une nouvelle feuille ou une feuille en provenance d’un fichier)

Nouvelle feuille :

Nombre de feuilles : NN

Nom de la feuille (disponible si 1 seule feuille est demandée);

à partir d’un fichier :

Parcourir… ► : ouvre la fenêtre de l’explorateur; si je choisis un classeur, les feuilles de ce classeur sont affichées ; Je les sélectionne comme dans un combo à choix multiples ; si je choisis fichier CSV, la procédure d’importation est identique à celle vue ici : 1.2 Contexte de travail, §1.2 Ouvrir un classeur existant, au format texte.csv ;

▼ ◄ OK ►.

Renommer une feuille :

1. Sur l’onglet de la feuille à renommer : ▲ Renommer la feuille…; <[Renommer la feuille]…

2. Dans Menu : ▼ Feuille, Renommer la feuille…; <[Renommer la feuille]…

 

… <[Renommer la feuille]

Nom : je saisis le nouveau nom;

▼ ◄ OK ►.

Supprimer une ou plusieurs feuilles :

1. Sur l’onglet de la feuille à supprimer : ▲ Supprimer des feuilles;

2. Dans Menu : ▼ Feuille, Supprimer des feuilles…;

Dans les deux cas, une fenêtre de confirmation permet de confirmer ou d’annuler l’opération.

▼ ◄ OK ►.

Déplacer une feuille :

1. Sur l’onglet de la feuille à déplacer : ▼ ► ▲ l’onglet de la feuille à déplacer vers sa position souhaitée : elle est matérialisé par une flèche à l’endroit de l’insertion.

2. Sur l’onglet de la feuille à déplacer : ▲ Déplacer/copier la feuille… ; <[Déplacer/Copier la feuille]…

3. Dans Menu : ▼ Feuille, Déplacer/copier la feuille…; <[Déplacer/Copier la feuille]…

 

…<[Déplacer/Copier la feuille]…

Action

Déplacer ;

Emplacement

vers le document : (tous les classeurs ouverts en mémoire sont listés, y compris le document actif) je choisis le classeur voulu;

♪ insérer avant : (toutes les feuilles du classeur choisi sont listées; la liste est complétée de l’item – placer en dernière position) je choisis la position dans les feuilles;

Nouveau nom

♪ Nom de la nouvelle feuille;

▼ ◄ OK ► (après validation, la feuille est déplacée).

Copier une feuille :

1. Sur l’onglet de la feuille à copier : ▲ Déplacer/copier la feuille… ; <[Déplacer/Copier la feuille]…

2. Dans Menu : ▼ Feuille, Déplacer/copier la feuille…; <[Déplacer/Copier la feuille]…

La fenêtre est identique à celle du déplacement ci-dessus. Après validation, la feuille est copiée. La feuille d’origine reste en place.

Masquer (/Afficher) les feuilles :

Suivant le contexte, la ligne Masquer la feuille est affichée ou pas :

1. Sur l’onglet de la feuille à masquer : ▲ Masquer des feuilles (la feuille est masquée sans demande de confirmation).

2. Dans Menu : ▼ Feuille, Masquer des feuilles (la feuille active est masquée sans demande de confirmation).

(Masquer/)Afficher les feuilles :

1. Dans la bordée d’onglets : ▲ Afficher les feuilles…;<[Afficher la feuille]…

2. Dans Menu : ▼ Feuille, Afficher les feuilles…; <[Afficher la feuille]…

 

<[Afficher la feuille];

La liste des feuilles masquées est affichée;

Je sélectionne comme dans un combo à choix multiples, la ou les feuilles à afficher;

▼ ◄ OK ►.

Colorier l’onglet :

Il est possible de colorier l’onglet d’une feuille :

1. Sur l’onglet de la feuille à colorier : ▲ Couleur de l’onglet…; <[Couleur de l’onglet]…

2. Je sélectionne la feuille dont je veux colorier l’onglet;

Dans Menu : ▼ Feuille, Couleur de l’onglet… <[Couleur de l’onglet]…

 

<[Couleur de l’onglet];

Je ▼ sur la couleur voulue;

▼ ◄ OK ►.

Protéger/Dé-protéger une feuille

J’aborde de sujet ici : 2.1 Problématiques spécifiques aux saisies, § 5. Protéger les saisies.

Informations complémentaires

Liens

1.2 Contexte de travail, §1.2 Ouvrir un classeur existant, au format texte.csv

2.1 Problématiques spécifiques aux saisies, § 5. Protéger les saisies

4.7 Aperçu, impressions et autres transformations

LOC – 12/06/2018 – 2

Version

LibreOffice 6.0.6

Plan de la fiche

1. Position du problème

2. Approches

3. La fenêtre de gestion du style type Page

Gestionnaire

Page

Bordures

Arrière-plan

En-tête et pied-de-page

Feuille

4. Mise en page

4.1 Avec l’aperçu

4.11 Lancer l’aperçu

4.12 La fenêtre Aperçu

4.13 Fonctionnement de l’aperçu

4.2. Avec le format Page

4.21 Appliquer un style à une feuille

4.22 Mettre au point le style d’une feuille

5. Lancer l’impression

5.1 Procédure générale

5.2 Imprimer de grands tableaux

5.21 Réduire le tableau à imprimer

5.22 Lignes répétées en tête de colonnes ou colonnes répétées en début de lignes

5.23 Découpage du tableau en pages

6. Exporter le tableau en PDF

7. Autres exportations (XHTML, CSV, XLS)

Présentation

Les feuilles sont présentées a priori pour être vues. Or, il est souvent nécessaire d’imprimer un tableau ou de l’exporter dans un fichier consultable comme un PDF ou un CSV.

On s’imagine parfois à tort, qu’il n’est pas possible d’obtenir un tableau présentable dans un rapport directement à partir de Calc. C’est faux. Calc propose une mise en forme complète donnant des tableaux d’une présentation excellente

La mise en page est un art. Cela signifie qu’elle nécessite une élaboration parfois conséquente. Calc permet de la résoudre ponctuellement avec l’aperçu. C’est une approche intuitive et rapide. Quand il s’agit de traiter plusieurs feuilles d’un même classeur, elle ne suffit pas. Le recours aux styles de type Page est incontournable.

1. Position du problème

Un tableau affiché se suffit à lui-même. En revanche, sur une page imprimée, le tableau doit être cadré, orienté au mieux (portrait ou paysage), avec un titre et des références (origine, pagination) nécessitant d’organiser l’en-tête ou le pied-de-page. Cette mise en page, au sens propre, est un premier travail.

Les grands tableaux doivent nécessairement être découpés en plusieurs pages imprimées. Il s’agit là d’un problème de découpe pour lequel des solutions spécifiques existent.

2. Approches

Chaque feuille d’un classeur est gérée par un style de type Page par défaut, appelé par Calc tout simplement, Par défaut. Toutes les feuilles d’un classeur ont initialement ce même style de type Page.

Ce style est modifiable par trois approches :

  • l’aperçu permet d’intervenir en direct. Par exemple, les marges affichées peuvent être modifiées par simple déplacement à la souris. Les opérations sont intuitives et le résultat est immédiatement visible. Cette approche est tout à fait satisfaisante pour des mises en page de feuilles isolées.
  • le menu : Format, Page… permet de modifier ponctuellement le style Page utilisé dans la feuille active. Ces modifications vont affecter toutes les pages du classeur formatées avec ce style de page. En fait, les modifications apportées à la mise en page dans cette approche sont identiques à celles apportées par les opérations de l’aperçu.
  • le style de type Page permet d’affecter, à la limite, à chaque feuille du classeur, un style différent. L’aperçu reflètera le style utilisé et pourra permettre éventuellement une personnalisation plus pointue sur telle ou telle feuille. Il sera possible d’imprimer les feuilles dans un même jet sans se préoccuper de leur mise en page réelle : elle sera respectée pour chacune.

Le critère essentiel pour choisir une approche est celui-ci : pour une mise en page d’une feuille isolée dans un classeur, l’aperçu est suffisant. Mais à partir du moment où deux feuilles au moins du classeur doivent être mises en page différemment, l’adoption d’un style Page personnalisé pour chacune est incontournable.

La problématique est indépendante de la sortie : impression ou exportation.

3. La fenêtre de gestion du style de type Page

Cette fenêtre est accessible dans l’aperçu, dans l’approche par le menu et dans la gestion des styles. Il est donc judicieux de commencer par la présenter. Je suggère à ceux qui ignorent tout des styles, de faire un détour préalables par la fiche 4.1 Les styles.

Concernant les styles de type Page, des précisions complémentaires sont disponibles ici : LOW 2.35 Les styles, gestion – les types Page et autres, § 1. Gestion des styles de type Page.

<[Style de page {Titre du style}]

Je note que le titre de la fenêtre précise qu’il s’agit d’un style de type Page et que le titre de ce style y est précisé.

| Gestionnaire |

En création, cet onglet permet seulement de donner un nom au nouveau style.

| Page |

Cet onglet est important. Il permet de définir les dimensions de la feuille imprimée, son orientation (portrait – à la française, le grand côté vertical ou paysage – à l’italienne, le petit côté vertical), les marges (distances entre le bord de la feuille et la zone imprimée dans laquelle est positionné le tableau), la mise en page (commune, feuilles droites ou gauches seulement), le calage du tableau dans la feuille (centrage horizontal et/ou vertical).

| Bordures |

La bordure gérée ici est une bordure qui entoure le tableau dans la page. Elle est attachée au tableau et non à la page.

L’espace entre la bordure et le tableau est précisé dans chacune des quatre dimensions au pavé ‡ Espacement avec le contenu ‡. Je veille à laisser un espace suffisant avec le contenu pour que la bordure se distingue de la grille du tableau.

Un cadre d’1.5 pt avec une ombre gris claire est du meilleur effet.

Des précisions sur le paramétrage des bordures sont ici : LOW 4.1 Couleurs, autres motifs et transparence, § 2. Les bordures.

| Arrière-plan |

On ne dispose pas ici de toutes les fonctionnalités habituelles des arrière-plans, bordures et transparence. Je peux choisir entre une couleur (palette restreinte) ou une image dont je précise si elle est prise à sa taille réelle, si elle est étendue sur la zone à couvrir ou si elle est répétée en mosaïque pour couvrir cette zone. Il faut espérer pouvoir disposer ici bientôt de fonctionnalités plus riches.

Cet arrière-plan occupe la zone délimitée par la bordure (visible ou pas). Il couvre toutes les cellules n’ayant pas déjà un fond associé. L’en-tête et le pied-de-page ne sont pas couverts par cet arrière-plan (ils peuvent avoir leur propre fond).

| En-tête | et | Pied-de-page |

Ces deux onglets sont analogues. Ils permettent de dessiner les zones en tête et en bas de feuille imprimée.

Il faut cocher la première case Activerpour que les paramétrages soient accessibles et effectifs.

Les marges gauche et droite de la zone sont définies : elles s’ajoutent aux marges de la feuille imprimée. Elles permettent en fait de caler les textes à gauche ou à droite de la feuille différemment de la bordure du tableau.

L’espacement est l’intervalle à poser entre la zone et la bordure du tableau.

La hauteur est la dimension verticale de la zone. Si la case Adaptation dynamique de la hauteur est cochée, la hauteur sera déterminée par le contenu de la zone.

Le bouton ◄ Plus… ► affiche une fenêtre pour paramétrer la bordure et l’arrière-plan de la zone. Ces onglets sont analogues à ceux décrits ci-dessus pour le tableau.

Le bouton ◄ Éditer… ► permet de poser du texte. Trois zones : gauche (le texte y est calé à gauche), centrale (le texte y est centré) et droite (le texte y est calé à droite). Ce cadre est généralement suffisant. Il suffit de poser le point d’insertion dans une zone et de taper le texte. Les boutons permettent d’insérer des champs (numéro de page pour les grands tableaux, nombre de page, date et heure actuelles (pour horodater le tableau), nom  de fichier, chemin du fichier, nom de la feuille). Le texte sélectionné peut être affecté des attributs classiques du style de type Caractère : police, style (gras, italique, …), taille, couleur et autres effets, position (indice, exposant, …).

| Feuille |

Ordre des pages

Ce pavé permet de définir, quand un grand tableau est découpé en pages imprimés, dans quel ordre se fait la découpe (et donc l’impression des pages résultantes).

Premier numéro de page : permet de mettre un numéro en séquence avec d’autres impressions. Ce paramètre joue même en dehors d’un grand tableau découpé.

Imprimer

Ce pavé permet de préciser la composition imprimée :

En-têtes de colonne et de ligne : il s’agit des références lignes (numéros) ou colonnes (lettres). Incontournable quand le tableau est commenté en utilisant les références des cellules.

Grille : la grille visualisant les cellules est colorée en gris très clair.

Commentaires : par défaut, les commentaires sont exclus de l’impression. Cette option permet de les imprimer.

Objets/images, Diagrammes, Objets de dessin, Formules : ces objets sont particuliers. Le traitement de leur impression l’est aussi. Pour des raisons d’économie d’encre ou de rapidité d’impression, les objets ne sont pas imprimés. Cette option permet de les imprimer comme ils apparaissent à l’écran. Parfois, les options propres à l’imprimante permettent de limiter l’impression à un cadre, ou en nuances de gris.

Valeurs zéro : il existe une option d’affichage pour les valeurs zéro. Bien souvent, à l’affichage, on exclut les valeurs zéro pour ne pas alourdir les tableaux. À l’impression, la problématique est inverse. Cette option permet de la résoudre indépendamment de l’affichage.

Échelle

Par défaut, les tableaux sont imprimés avec une valeur d’échelle de 90%. Il est possible ici d’agrandir ou de réduire le tableau à une autre échelle.

Pour ceux qui ne veulent pas se compliquer la vie avec des mises en page sophistiquée, il est possible de préciser sur combien de pages en largeur ou en hauteur, découper le tableau, ou tout simplement combien de pages le tableau doit occuper. Les résultats sont parfois surprenants…

4. Mises en page

4.1 Avec l’aperçu

Dans cette approche, je considère que nous voulons mettre en page une feuille isolée contenant un tableau imprimable sur une seule page (sans découpe).

4.11 Lancer l’aperçu

Plusieurs approches sont possibles :

J’affiche la feuille dont je veux l’aperçu;

1. Le raccourci : [Ctrl+ Maj+ O] (lettre O); c’est une bascule : ce même raccourci ferme l’aperçu ouvert.

2. Dans Menu : ▼ Fichier, Aperçu.

3. Dans la barre des boutons : ▼ ♥un objectif photo bleu sur fond d’imprimante [(Dés)activer l’aperçu [Ctrl+ Maj+ O]].

4.12 La fenêtre Aperçu

Quand l’aperçu est affiché :

  • La barre des menus est présente, mais les fonctionnalités sont restreintes.
  • Trois boutons sont actifs : Exporter au format PDF, Imprimer, Fermer l’aperçu.
  • Une zone spécifique de boutons est disponible :
    • Page précédente, Page suivante, Première page, Dernière page : ces boutons permettent de se déplacer dans les différentes feuilles imprimables lorsque le tableau est trop grand pour tenir sur une seule feuille imprimable. Quand ils sont tous inactifs, cela signifie que le tableau, avec les paramétrages actuels, tient sur une seule page imprimée.
    • Agrandir/Diminuer le zoom : il s’agit ici du zoom de l’image de l’aperçu affichée (il y a plus loin dans la barre, un curseur pour modifier la taille du tableau).  Le taux de zoom est affiché en pied de fenêtre à gauche (le curseur qui y précède ce taux joue le même rôle).
    • Plein écran : la feuille imprimée occupe tout l’écran. Intéressant pour une meilleure visibilité du résultat.
    • Formater la page : appelle la fenêtre de formatage (style de type Page).
    • Marges (bascule) : visualise/masque les marges et les largeurs de colonnes. Les marqueurs peuvent être déplacés à la souris.
    • Curseur d’agrandissement/rétrécissement du tableau. Contrairement au zoom ci-dessus, ce curseur permet de modifier la dimension du tableau dans la feuille.
    • Fermer l’aperçu.

4.13 fonctionnement de l’aperçu

Les modifications apportées dans la fenêtre aperçu sont répercutées sur la feuille. En particulier, les largeurs de colonnes.

Les modifications concernant le style Page de la feuille (modification des marges, échelle de réduction par exemple), sont répercutées sur le style Page de la feuille. Et par conséquent, sur toutes les feuilles formatées avec ce style. Passer par l’aperçu peut donc être un moyen direct pour mettre à jour ce style.

L’aperçu est pratique pour adapter la taille du tableau à la feuille : le curseur d’Agrandissement/Rétrécissement (échelle de réduction/agrandissement) est rapide et l’incidence est immédiatement visible au niveau des premiers boutons de la barre de boutons spécifiques à l’aperçu (Première page, dernière page, page précédente, page suivante). Par exemple, en rétrécissant le tableau, il arrive un point où les boutons ne sont plus actifs : cela signifie que le tableau tient sur une seule page.

4.2 Avec le format page

Cette approche concerne la mise en page de plusieurs feuilles du même classeur, en partant du principe qu’il est possible qu’au moins une ait une mise en page spécifique.

Je commence par créer un style Page propre au classeur. Dans la boîte  outils des styles (LOW 2.32 Les styles, gestion – Généralités, § 4. La boîte à outils des styles), je sélectionne les styles de type Page et dans la liste, j’active le menu contextuel du style Par défaut : je choisis nouveau style que j’intitule par exemple Par défaut Classeur. C’est à partir de ce style que je créerai, autant que de besoin, un style particulier par feuille.

4.21 Appliquer un style à une feuille

J’affiche la feuille à formater. J’ouvre la boîte à outils des styles. J’affiche la liste des styles de type Page et ▼▼ sur le style à appliquer. La feuille est désormais formatée avec ce style. Je peux la formater ensuite avec un autre style avec la même procédure.

4.22 Mettre au point le style d’une feuille

La mise au point peut se faire dans l’aperçu comme on l’a vu ci-dessus, dans Menu, Format, Page… ou encore dans la gestion des styles. Toutes les pages formatées avec le style mis à jour sont modifiées.

5. Lancer l’impression

5.1 Procédure générale

Si aucune mise en page n’a été faite, les tableaux seront présentés à l’impression avec les paramétrages par défaut (style de type Page : par défaut).

Il est possible d’imprimer plusieurs feuilles sélectionnées (en un jet), une seule feuille, ou encore une partie de tableau présélectionnée avant le lancement de l’impression.

L’impression peut être lancée à partir d’une feuille affichée ou de son aperçu.

Plusieurs approches sont possibles pour lancer l’impression :

1. Dans Menu : ▼ Fichier, Imprimer… <[Imprimer]

2. Dans la barre des boutons : ▼ ♥Imprimante [Imprimer]♥ <[Imprimer]…

Dans les deux approches, c’est la même fenêtre qui s’ouvre pour paramétrer l’impression :

| Général |

Imprimante ‡ : ce pavé permet de choisir l’imprimante à utiliser. Quand des modules externes de transformation d’impression en fichier (PDF Creator, par exemple) sont installés, ils sont accessibles ici.

Propriétés… ► permet d’accéder à une fenêtre de paramétrages propres à l’imprimante ou au module sélectionnés.

Plage et exemplaires

Toutes les feuillesFeuilles sélectionnéesCellules sélectionnées :

  • Toutes les feuilles imprime le classeur dans son intégralité ;
  • Feuilles sélectionnées n’imprime que les feuilles sélectionnées. Depuis la version 6.0 de LIbreOffice, il n’est plus possible de sélectionner quelques feuilles à volonté. Ce choix est donc devenu obsolète.
  • Cellules sélectionnées permet d’imprimer que la partie de la feuille sélectionnée avant le lancement de l’impression.

Nombre d’exemplaires : permet d’imprimer le résultat en plusieurs exemplaires. Dans ce cas, la case à cocher Assembler permet de préciser dans quel ordre les pages imprimées doivent sortir. Assemblées crée des documents complets successifs. Non assemblées crée des exemplaires multiples de chaque page. Cette disposition est intéressante quand il faut distribuer les pages imprimées page par page à des participants à une formation (en évitant qu’ils reçoivent le document complet dès le début).

Dont imprimer

Toutes les pages ⨀ Pages ♪ (numéro de page; numéro de page…).

Pour les feuilles sélectionnées au-dessus, permet de préciser, quand une feuille contient un tableau imprimable en plusieurs pages, quelles pages imprimer.

Imprimer dans l’ordre inverse : il est parfois nécessaire d’imprimer les pages dans l’ordre inverse.

À noter : sur la partie gauche de la fenêtre, l’image du document à imprimer est affichée. La page affichée est indiquée ainsi que le nombre de pages prévues dans l’impression. C’est un bon moyen pour vérifier la justesse des paramétrages. Deux flèches permettent de se déplacer dans le paquet des pages prévues pour l’impression.

| LibreOffice Calc |

Cette onglet ne contient qu’une case à cocher Ignorer les pages vides pour l’impression. Ne me semble pas utile dans Calc. Voir LOW 1.6 Imprimer un document, §3.2 Onglet LibreOffice Writer.

| Mise en page |

Cet onglet gère la possibilité d’imprimer plusieurs pages sur la même feuille. Cette fonctionnalité est décrite ici : LOW 1.6 Imprimer un document, §3.3 Mise en page. Elle est moins élaborée dans Calc (pas de brochure, par exemple).

| Options |

Pour mémoire.

5.2 Imprimer des grands tableaux

Pour imprimer de grands tableaux, je commence par caler l’en-tête et le bas-de-page dans le style Page de la feuille. Puis j’étudie dans l’aperçu jusqu’où le tableau peut être réduit sans perdre de lisibilité.

Ensuite, je définis les lignes d’en-tête et les premières colonnes à répéter sur toutes les pages pour permettre aux lecteurs de s’y retrouver. Ces lignes et ces colonnes vont prendre de la place. Il va falloir en tenir compte.

Enfin, je découpe le tableau en plusieurs pages. L’ordre de la découpe va définir le contenu des pages successives. Cette ordre est défini à l’onglet Feuille de la fenêtre de style Page. La zone à imprimer peut éventuellement être réduite en la sélectionnant (le résultat n’est visible qu’au lancement de l’impression). Enfin, les sauts de page sont paramétrables. 

5.21 Réduire le tableau à imprimer

C’est la première opération pour commencer l’impression d’un grand tableau. Il est souvent judicieux de réduire le tableau tout en gardant une lisibilité optimale. Et la taille adoptée va jouer sur le nombre final de pages.

La feuille du tableau à imprimer est affichée. Je vérifie que l’en-tête et le bas-de-page sont en ordre.

Dans la barre des boutons spécifiques de l’aperçu : le sélecteur d’agrandissement/réduction permet de réduire ou d’agrandir.

Le bouton Plein écran permet de voir l’effet résultant en taille réelle.

Par ajustements successifs, j’arrête la taille optimale.

5.22 Lignes répétées en tête de colonnes ou colonnes répétées en début de lignes

Il est impératif, pour le lecteur, de pouvoir se repérer dans les pages successives avec les en-têtes de colonnes ou les débuts de lignes. Celles-ci sont paramétrables :

La feuille à imprimer est affichée;

Dans Menu : ▼ Format, Zone d’impression, Éditer… <[Éditer les zones d’impression];

Zone d’impression

Feuille entière ;

Si une partie du tableau doit être imprimée, c’est ici qu’il faut définir la sélection à imprimer. Il faut choisir Défini par l’utilisateur : dans cette option, la cellule active est proposée. L’idéal est de sélectionner la zone imprimable avant d’entrer dans le paramétrage (elle est alors proposée par défaut). Il est possible néanmoins, avec le bouton [Réduire] en fin de ligne de sélectionner la zone sans quitter la fenêtre et de revenir avec le bouton [Développer].

Lignes à répéter

♫ Aucune, Défini par l’utilisateur : ♪ (lignes) : je saisis le numéro de la ligne à répéter ou s’il y en plusieurs contigües, la première et la dernière séparées par « : ». Je peux même mettre des lignes isolées séparées par « ; »;

Colonnes à répéter

Comme pour les lignes.

▼ ◄ OK ►.

Il n’est pas nécessaire de saisir les numéros de lignes ou les lettres de colonnes en absolu, mais le système les transforme en absolu.

Ce paramétrage est totalement indépendant du paramétrage des lignes ou colonnes figées à l’affichage (1.4 Gérer les lignes et les colonnes, §7. Lignes fixes en tête de page (ou colonnes fixes à gauche).

5.23 Découpage du tableau en pages

Le système à partir des paramétrages précédents fait une découpe automatique du tableau en pages. Mais il est possible de forcer cette découpe.

J’affiche la feuille à imprimer;

Dans Menu : ▼ Affichage, Saut de page.

Pour revenir à l’affichage normal :

Dans Menu : ▼ Affichage, Normal.

La découpe est matérialisée par des traits bleus et les pages sont indiquées en filigrane avec leur numéro. Les traits peuvent être déplacés par glisser-déposer classique avec la souris.

L’aperçu montre les pages découpées, mais ne permet pas une vision d’ensemble du tableau ni la modification de la découpe. En revanche pour des ajustements fins, l’aperçu permet de redimensionner des colonnes ou les marges.

La sanction définitive de la découpe est donnée dans le module d’impression avec la réduction du document à imprimer et surtout le nombre définitif de pages .

6. Exporter le tableau en PDF

Pour exporter un tableau (y compris un grand tableau) en PDF, il faut le préparer comme pour une impression.

Plusieurs approches sont possibles, mais pas avec le même effet :

1. Dans Menu : ▼ Fichier, Exporter au format PDF… <[Options PDF] ; cette fenêtre permet de choisir les options d’exportation.

2. Dans la barre des boutons : ▼ ♥ Icône PDF [Exporter au format PDF]; le document est créé sans passer par le choix des options (les options standard sont retenues).

Parmi les options standard, la plage d’exportation concerne tout le classeur.

Dans la fenêtre [Options PDF] :

| Général |

Plage

Ce pavé est important.

Tout : toutes les feuilles du classeur;

Pages : il s’agit des pages, identifiées par leur numéro, de la feuille affichée;

Sélection/Feuilles sélectionnées : c’est ce choix qu’il faut actionner pour exporter la feuille affichée (ou les feuilles sélectionnées).

Les autres paramètres sont communs à toutes les exportations PDF.

7. Autres exportations (XHTML, CSV, XLS)

Dans Menu, Format, Exporter… le classeur dans son intégralité est exporté au format XHTML. Les graphiques ne sont pas pris. Le découpage en feuilles n’est pas matérialisé. La largeur des colonnes n’est pas toujours respectée entraînant l’affichage du contenu sur plusieurs lignes. Ceci dit, le tableau est accessible dans un navigateur internet.

Une feuille de tableau peut être exportée au format CSV. Ce format source est un standard que j’utilise en particulier dans les mailings personnalisés. Ce sujet est traité ici : 1.2 Le contexte de travail, §1.5 Exporter un tableau au format CSV. L’exportation sous ce format ignore les formatages (de cellules et de pages).

Un classeur peut être sauvegardé au format XLS ou tout autre format propriétaire. Il suffit de sauvegarder le classeur normalement, en modifiant simplement, dans la fenêtre d’enregistrement, le type de fichier.

Informations complémentaires

Liens

1.2 Le contexte de travail, §1.5 Exporter un tableau au format CSV

1.3 Gérer les feuilles, §2. Sélectionner des feuilles

1.4 Gérer les lignes et les colonnes, §7. Lignes fixes en tête de page (ou colonnes fixes à gauche

4.1 Les styles

LOW 1.6 Imprimer un document, §3.2 Onglet LibreOffice Writer

LOW 1.6 Imprimer un document, §3.3 Mise en page

LOW 2.32 Les styles, gestion – Généralités, § 4. La boîte à outils des styles

LOW 2.35 Les styles, gestion – les types Page et autres, § 1. Gestion des styles de type Page

LOW 4.1 Couleurs, autres motifs et transparence, § 2. Les bordures

4.5 Poser des objets

LOC – 2/07/2018 – 2

Plan de la fiche

1. Inventaire

1.1 Image

1.2 Gallery

1.3 Diagramme

1.4 Formule

1.5 Forme

1.6 Fontwork

1.7 Étiquette de texte

1.8 Autres objets

Objet OLE

Cadre flottant

Contrôle de formulaire

2. Généralités

2.1 Sélection

2.2 Ancrage

2.3 Opérations sur un objet unique

Déplacement

Redimensionnement

Rotation, inclinaison, retournement

Bordures

Remplissage (arrière-plan ou texte)

Désignations

Assigner une macro

Assigner un hyperlien

Précisions

2.4 Les groupes d’objets

2.41 Regroupement, composition et assemblage

2.42 Grouper des objets épars

2.43 Grouper des objets en une composition

Théorie des calques

Composition : pas dans n’importe quel ordre

Assemblage après ajustements

3. Des objets plus élaborés

3.1 Les étiquettes de texte

3.2 Les diagrammes

3.3 Les textes fantaisie (Fontwork)

3.4 Les formules

Présentation

Ce titre générique, Poser des objets, rassemble ce qu’il est possible de poser dans une feuille autre que du contenu dans les cellules. Ces objets concernent les images et assimilés, les médias, les étiquettes de texte, les diagrammes, les compositions de texte, etc.

J’étudie en détail l’objet Image dans le traitement de texte, ici : LOW 1.5 Insérer une image dans le texte et en particulier, au §3.Associer l’image et le texte. Cette présentation détaillée est incontournable pour qui veut agrémenter ses feuilles d’objets divers.

Cette fiche comprend trois parties : un inventaire des différents objets susceptibles d’être insérés, des généralités qui s’appliquent à la manipulation de tous ces objets, et le mode opératoire, sur des fiches spécifiques, pour composer les objets qui doivent l’être : les étiquettes de texte, les diagrammes, les textes fantaisie et les formules.

1. Inventaire

Je présente la liste des objets susceptibles de nous intéresser et je regroupe en dernier paragraphe ceux qui dépassent le cadre de ce site.

Je respecte l’ordre dans lequel ils sont proposés ici :

Dans Menu : ▼ Insertion (et les sous-menus associés).

1.1 Image

L’image est un fichier avec une extension du type JPEG, JPG, GIF, PDF, etc. Pour les photos, les dimensions de l’image sont souvent excessives par rapport au support d’accueil. Il est préférable de les redimensionner avant de les insérer, mais ce travail peut être fait dans le tableur.

1.2 Gallery

Il s’agit d’un module présent aussi en Traitement de texte, qui permet de disposer de motifs, des fonds, des icônes d’une très grande richesse. Il s’agit d’images. Une fois insérées, ces icônes sont manipulées comme les images.

1.3 Diagramme

Le diagramme est un objet construit à partir de certaines colonnes d’un tableau pour en donner une représentation graphique (histogramme, courbes, radar, etc.). L’insertion d’un diagramme se fait donc en deux temps : sa construction et son insertion. Une fois inséré, il se manipule comme un objet basique.

1.4 Formule

La formule s’apparente au diagramme en ce sens qu’elle doit être composée puis insérée. Elle reste cependant un objet classique.

1.5 Forme

Il s’agit de formes graphique manipulables comme des images. Le menu propose plusieurs catégories. Leur intérêt est de pouvoir être construites sur mesure.

1.6 Fontwork

Ce module, propre à LibreOffice permet des compositions artistiques avec du texte. Les paramétrages sont illimités en forme, relief ou couleur. Ici encore, deux phases : la composition et l’insertion. Une fois inséré, la composition se manipule comme un objet classique.

1.7 Étiquette de texte

C’est un cadre dans lequel un texte ordinaire est placé. Le texte est paramétrable comme un texte classique dans une cellule. Une fois le cadre construit et rempli, il se manipule comme un objet classique.

1.8 Autres objets

Objet OLE

C’est un cadre dans lequel s’affiche un fichier LibreOffice comme s’il était dans son module d’origine. Le fichier peut copié (il fait alors partie du document qui le reçoit) soit lié (seul un lien actif les relie). Dans certaines circonstances, c’est très pratique. J’avoue ne pas savoir comment gérer ce type d’objet une fois qu’il est inséré (déplacement, redimensionnement, suppression). Je n’en parlerai pas plus.

Cadre flottant

Cette fonctionnalité est disponible par souci de compatibilité des documents HTML. Elle est prévu pour insérer des fichiers HTML. Nous sommes hors du cadre de ce manuel.

Contrôle de formulaire

Permet de construire les formulaires que l’on trouve sur les pages internet ou dans la gestion des bases de données. J’étudierai cette fonctionnalité dans les bases de données (site à venir).

2. Généralités

Si chaque objet est particulier, les méthodes pour les insérer et les adapter sont analogues. Ce paragraphe précise les manipulations générales.

2.1 Sélection

Pour manipuler un objet, je dois au préalable le sélectionner :

Dans l’objet : ▼.

L’objet sélectionné apparaît dans un cadre virtuel (selon les objets, entouré d’une bordure spécifique) avec une poignée à chaque angle et au milieu de chaque côté pour modifier à main levé ses dimensions. En survolant l’objet, le curseur prend la forme d’une croix multidirectionnelle qui permet le déplacement par un glisser – déposer classique.

Pour afficher un menu contextuel permettant de manipuler l’objet :

Dans l’objet sélectionné : ▲.

Le menu comprend généralement couper, copier, coller ; dessin d’un cadre (ligne), remplissage du fond (couleur et effets), insertion d’un texte, position et taille (et retour à la taille d’origine); description, nom ; retournement, positionnement (calques), alignement, ancrage, affectation d’une macro ; groupage (dégroupage).

Si l’objet comprend un élément éditable (texte, formule), pour accéder à cet élément :

Dans l’objet : ▼▼ ; le point d’insertion est sur la zone éditable.

2.2 Ancrage

Un objet est nécessairement ancré à la page ou à une cellule. Avant de vouloir positionner un objet avec précision, il est important de l’ancrer au bon repère.

L’ancrage à la page le rend en quelque sorte immobile. Les lignes et les colonnes peuvent être modifiées dans leurs dimensions, l’objet reste toujours à la même place relativement au coin en haut à gauche de la page, c’est-à-dire de la zone intérieure de la feuille imprimée, délimitée par les marges des quatre côtés. Le déplacement de l’objet se fera par rapport à ce repère.

L’ancrage à la cellule rend l’objet solidaire de la cellule. Si la hauteur des lignes du dessus ou la largeur des colonnes de gauche sont modifiées, l’objet restera accroché au coin supérieur gauche de la cellule à laquelle il est ancré. Si par la suite, l’objet est déplacé, il sera ancré à la cellule qui reçoit son coin supérieur gauche. Ce type ancrage vaut pour tous les objets associés à la cellule.

2.3 Opérations sur un objet unique

Ces opérations sont possibles quand l’objet est sélectionné.

Les trois opérations classiques d’édition (Couper, copier, coller, avec leur raccourci habituel) sont possibles.

[Suppr] détruit l’objet sélectionné.

Déplacement

Pour déplacer un objet :

(le curseur prend la forme d’une croix multi-directionnelle quand il survole l’objet sélectionné);

▼ ►▲ à l’endroit voulu.

Il est possible aussi de modifier les distances par rapport à l’origine de la page :

Dans le menu contextuel : ▼ Position et taille… <[Position et taille];

Position

Protéger

Position;

Le croquis Point de base permet de choisir facilement quel point de l’objet prendre comme destination de la distance. Quel que soit l’ancrage, les positions X et Y correspondent à la distance entre l’origine de la page et le point de base de l’objet.

Il est possible de protéger le positionnement en cochant la case proposée. Tant que la case est cochée pour cet objet, celui-ci ne peut pas être déplacé.

Redimensionnement

Dans la même fenêtre, il est possible de modifier les dimensions de l’objet :

Taille

Conserver le ratio : cochée, cette case permet de modifier qu’une dimension, l’autre étant automatiquement calculée pour que le ratio largeur/hauteur soit respecté.

Protéger

Taille;

Le redimensionnement peut se faire aussi en déplaçant les poignées du cadre. Quand on bouge les poignées des angles, le ratio est conservé. Quand on bouge les poignées en milieu des côtés, le ratio n’est pas conservé. L’effet inverse peut être obtenu avec [Maj+] avant le déplacement.

Une ligne du menu contextuel permet de retrouver la taille d’origine de l’objet.

Pour les textes, le dimensionnement peut être dynamique (en fonction du texte) en largeur et en hauteur.

Il est possible de protéger la taille en cochant la case proposée. Une taille protégée ne peut pas être modifiée en déplaçant les poignées du cadre.

Rotation, inclinaison et retournements

La même fenêtre propose de faire tourner l’objet sur lui-même dans n’importe quel sens. C’est l’onglet Rotation. Il est possible aussi d’incliner l’objet : dans l’onglet Inclinaison.

Le menu contextuel propose aussi les retournements verticaux ou horizontaux (effet miroir).

Bordures

Pour dessiner une bordure autour de l’objet :

Dans le menu contextuel : ▼ Ligne… <[Ligne];

| Ligne | ‡ Propriétés de ligne

Style : Continu;

Cette fenêtre est utilisée en fait pour paramétrer des styles de lignes avec ou sans flèches, et définir précisément les formes posées dans la feuille.

Pour encadrer un objet, il suffit de choisir le style Continu. Mais les fonctionnalités sont pauvres (épaisseur du trait, couleur). La distance du cadre à l’objet n’est pas paramétrable. On est loin des fonctionnalités offertes en traitement de texte avec la ligne Propriétés du menu contextuel.

Remplissage (Arrière-plan ou texte)

En revanche, pour remplir le cadre (arrière-plan), nous retrouvons toutes les fonctionnalités connues que j’ai décrites ici : LOW 4.1 Couleurs, autres motifs et transparence.

Il est possible de poser un texte dans un objet :

Dans le menu contextuel : ▼ Texte…

L’opération est délicate car l’étiquette de texte n’est pas matérialisée dans l’espace. Au survol, le curseur se transforme en point d’insertion.

L’étiquette de texte étant un objet, nous sommes ici dans le contexte décrit plus bas (groupes d’objets).

Désignations

Il est possible d’associer à l’objet ce que Calc appelle une Description. La description comporte un titre et un texte :

Dans le menu contextuel : ▼ Description…

 

Il est possible d’associer à l’objet un Nom :

Dans le menu contextuel : ▼ Nom..

Le Nom identifie l’objet, et on le retrouve dans le navigateur sous la rubrique Images pour les images. Ce qui permet, d’un double-clic, d’accéder immédiatement à l’objet. Dommage que cette facilité ne soit ouverte que pour les images.

Assigner une macro

N’importe quel objet peut se voir associé à une macro en fonction d’événement tel que ▼, ▲ ou même le survol. Voir : 4.6 Les macros :

Dans le menu contextuel : ▼ Assigner la macro…

Assigner un hyperlien

De la même façon, un objet peut tenir un lien qui est actionné avec [Ctrl+]▼ :

Dans le menu contextuel : ▼ Éditer l’hyperlien.

Quand le lien est assigné à l’objet, le menu contextuel propose aussi : Ouvrir l’hyperlien et Supprimer l’hyperlien.

La fenêtre de gestion des hyperliens est classique. Il suffit ici de saisir l’URL complète (Exemple : https://geneses.fr).Plus de détails ici : 2.3 Manipuler le contenu des cellules, § 6. Associer un hyperlien au contenu.

Précisions

Après avoir actionné le menu contextuel avec ▲ sur l’objet sélectionné, le retour au contexte de départ est parfois problématique. Manifestement, Calc sur ces fonctionnalités n’est pas très au point. Pour retrouver l’objet, il faut le deviner au survol du curseur qui se transforme en croix multi-directionnelle et déplacer (si le positionnement n’est pas protégé) : il s’affiche normalement. Sinon, il faut recharger le classeur, ce qui suppose qu’il avait été sauvegardé peu de temps avant.

2.4 Les groupes d’objets

Le sujet est délicat, à la fois par ses résultats et par ses manipulations. Pour commencer, il est important de s’entendre sur le sens des mots.

2.41 Regroupement, composition et assemblage

Il est possible de grouper plusieurs objets. Comme on le fait en composition graphique avec des calques, un objet peut comprendre plusieurs objets empilés, éventuellement alignés certains par rapport à d’autres. J’appelle ce regroupement une composition. Elle se fait en deux temps : le groupage des objets qui restent distincts à ce stade et peuvent, par exemple, être alignés les uns par rapport aux autres. Et l’assemblage : les objets groupés deviennent un seul objet. Après assemblage, la composition peut être déplacée ou redimensionnée comme s’il s’agissait d’un objet unique.

Le groupe peut concerner aussi plusieurs objets épars dans la feuille que l’on regroupe pour les aligner entre eux ou pour les manipuler ensemble dans une seule opération (au lieu de répéter l’opération pour chacun des objets). J’appelle cette manipulation, un regroupement.

Le groupage est l’action de grouper (avec son corolaire, le dégroupage). Le regroupement ou la composition sont le résultat instable d’un groupage. L’assemblage est le résultat stabilisé d’une composition ou d’un regroupement.

2.42 Grouper des objets épars

Le regroupement d’objets épars se fait très simplement :

Dans le premier objet : ▼ (l’objet sélectionné affiche ses poignées);

Pour associer un deuxième objet, dans celui-ci : [Maj+]▼;

La sélection initiale est agrandie pour englober le deuxième objet : les poignées ont changé de place, entourant un rectangle virtuel comprenant les deux objets.

Pour associer un nouvel objet au groupage en cours, dans celui-ci : [Maj+]▼.

La sélection précédente est agrandie pour inclure le nouvel objet. Je peux répéter l’opération autant que nécessaire.

En clair, il s’agit d’une sélection multiple.

 

Pour dégrouper les objets associés :

Dans la feuille, en dehors des objets sélectionnés : ▼.

Cette association est donc instable : il suffit d’un clic ailleurs dans la feuille pour qu’elle disparaisse. Néanmoins, il est possible de la figer.

 

Manipulation sur les regroupements :

Les objets du regroupement peuvent être édités ensemble avec les fonctions classiques et leur raccourci : couper, copier, coller.

Les objets du regroupement peuvent être supprimés d’un coup avec [Supp].

Le regroupement peut être déplacé : il suffit de déplacer un des objets regroupés, les autres suivent le mouvement.

Le regroupement peut être redimensionné à partir d’une poignée du rectangle virtuel, comme s’il s’agissait d’un objet unique.

Dans un regroupement, les objets peuvent être alignés les uns par rapport aux autres. L’alignement se fait sur l’objet ayant le côté à positionner le plus extrême (le plus haut, le plus à gauche) ; pour les centrages, le positionnement de fait par rapport à l’objet ayant la dimension la plus grande. Attention, les objets doivent ne pas être protégé en position pour pouvoir être alignés.

 

Pour figer un regroupement d’objets :

Dans un des objets sélectionnés : ▲;

Dans le menu contextuel : ▼ Groupe, Grouper.

Cet assemblage peut être annulé :

Dans l’objet assemblé : ▲ (Menu contextuel);

Groupe, Dissocier.

Quand le regroupement est figé, les objets assemblés ne forment, pour les manipulations, qu’un seul objet. Cette transformation a deux conséquences :

  • Il n’est plus possible de manipuler un objet faisant partie du regroupement comme un objet unique ; en particulier, si un des objets étaient protégé en taille ou position, il perd cette protection.
  • La sélection d’un des objets du regroupement, sélectionne le regroupement et c’est sur lui qu’opère la manipulation. En particulier, si nécessaire, le regroupement pourra être protégé en taille ou position.

Toutes les opérations décrites plus haut (§ 2.3) pour un objet, sont possibles sur un regroupement (suppression, copie, déplacement, redimensionnement).

2.43 Grouper des objets en une composition

La seule différence, sur le plan opératoire, entre un regroupement et une composition, tient au fait que la composition regroupe les objets les uns sur les autres.

Toutes les manipulations sont identiques. À deux nuances, importantes, près. Mais pour commencer, quelques précisions concernant les calques.

Théorie des calques

Les calques papier ont cette propriété, quand on les empile, d’être transparents pour montrer ce qui est visible sur chacun d’eux. Si un objet cache par ses dimensions, un objet plus petit sur un calque dessous, ce dernier sera invisible. Pour qu’il soit visible, il faut remonter le calque au-dessus de celui du grand objet.

Avec les objets empilés dans une composition, c’est pareil. Le menu contextuel Positionner permet de déplacer les calques :

Envoyer à l’avant : l’objet est propulsé en tête de pile ;

Vers l’avant :l’objet est remonté d’un cran dans la pile ;

Vers l’arrière : l’objet est descendu d’un cran dans la pile ;

Envoyer à l’arrière : l’objet est propulsé en dernière position ;

Il existe aussi une position particulière. L’objet positionné à l’arrière-plan est sorti de la pile des calques pour être mis sous la feuille. Le dessin des cellules est visible dessus.

Je ne sais pas comment un objet positionné à l’arrière-plan peut être sorti de cette position (sauf avec [Ctrl+ Z] pour annuler l’opération immédiatement). 

1. Composition : pas dans n’importe quel ordre

Pour regrouper des objets empilés en vue d’en faire une composition, il faut commencer par sélectionner le plus petit objet, ou faire en sorte qu’après une sélection, les objets restant à regrouper soient tous visibles.

2. Assemblage après ajustements

En cours de regroupement, et de toutes façons avant l’assemblage, il est impératif de procéder aux redimensionnements, positionnements, repositionnements des calques, et alignements nécessaires. L’idéal est d’aligner les objets au fur et à mesure du regroupement.

Ce n’est que lorsque la composition est au point qu’elle peut être assemblée. Il peut être judicieux, avant l’assemblage, de faire une copie du regroupement pour pouvoir y revenir pour modifier un objet, par exemple.

3. L’assemblage génère un nouvel objet

Après assemblage, les objets précédents ne sont plus accessibles et l’assemblage devient un nouvel objet, unique.

3. Des objets plus élaborés

3.1 Les étiquettes de texte

Ce module est accessible dans la plupart des modules de LibreOffice. Il permet de poser un texte dans un cadre et de formater, le texte et le cadre, à volonté, de manipuler le cadre comme un objet quelconque. Je décris cette fonctionnalité intéressante ici : 4.51 Les étiquettes de texte.

3.2 Les diagrammes

Ils ont fait la gloire des tableurs et des diaporamas. Il est en effet très facile, à partir d’un tableau de données, d’en donner une représentation graphique parlante. J’explique ce qu’il faut savoir pour créer un beau diagramme et comment le réaliser ici : 4.52 Les diagrammes.

3.3 Les textes fantaisie (Fontwork)

Ce module est disponible dans tous les modules de LibreOffice. Il permet de dessiner un texte court dans une matrice déformante en jouant sur tous les paramètres : forme, relief, bordures, fond, etc. Je décris l’utilisation de Fontwork ici : 4.53 Fontwork , les textes fantaisie.

3.4 Les formules

Les formules mathématiques sont parfois difficiles à écrire en traitement de texte classique. Formule est un module disponible dans tous les modules LibreOffice qui permet de composer une formule avec un éditeur astucieux. Le résultat est une étiquette de texte un peu particulière, manipulable et éditable à volonté. Je décris l’utilisation de Formule ici : 4.54 Formules.

Informations complémentaires

Liens

2.3 Manipuler le contenu des cellules, § 6. Associer un hyperlien au contenu

4.51 Les étiquettes de texte

4.52 Les diagrammes

4.53 Fontwork , les textes fantaisie

4.54 Formules

4.6 Les macros

LOW 1.5 Insérer une image dans le texte – §3.Associer l’image et le texte

4.4 Les filtres

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Plan de la fiche

1. Approches

2. L’auto-filtre

2.1 Préalables

2.2 Activer l’auto-filtre

2.3 Filtrer les données

3. Le filtre standard

4. Le filtre spécial

5. Revenir au tableau initial

5.1 Deux lignes au menu Plus de filtres problématiques

5.2 Après un auto-filtre

5.3 Après un filtre standard ou un filtre spécial

Présentation

Les filtres, comme le nom l’indique, ne laissent passer que certaines informations. C’est pratique pour afficher, dans des tableaux volumineux, que des lignes satisfaisant aux filtres.

Contrairement aux tris, les filtres ne s’appliquent qu’aux colonnes pour sélectionner des lignes.

1. Approches

Calc propose 3 approches différentes des filtres.

L’auto-filtre permet sur une colonne de sélectionner les lignes en fonction des valeurs présentes dans la colonne. La sélection peut se faire par exclusion (sauf les valeurs sélectionnées) ou inclusion (uniquement les valeurs sélectionnées).

Le Filtre standard permet de définir une sélection sur des critères multiples, chaque critère s’appliquant à la colonne spécifiée, évalué avec un comparateur et une valeur de comparaison. Les différents critères peuvent être liés par les opérateurs logiques ET et OU. Des options sont possibles comme pour les tris.

Le filtre spécial est une extension du filtre standard : les critères sont définis dans une zone comme pour les fonctions de feuille de calcul. Ces zones peuvent être nommées et appelées avec leur nom dans le paramétrage.

Le filtrage pose indirectement le problème du retour au tableau complet initial. Sur ce plan, Calc connaît quelques ratés que je précise pour éviter tout désagrément.

2. L’auto-filtre

2.1 Préalables

Avant d’appeler la fenêtre de paramétrage de l’auto-filtre, je sélectionne la ou les colonnes à filtrer.

Si je veux instaurer l’auto-filtre sur toutes les colonnes, j’active une cellule quelconque de la feuille à condition que toutes les colonnes se suivent sans colonne vide. Je peux aussi sélectionner les colonnes pour lesquelles je veux un auto-filtre.

Si je veux instaurer l’auto-filtre sur uniquement une colonne, je sélectionne cette colonne.

2.2 Activer l’auto-filtre

Dans Menu : ▼ Données, Auto-filtre.

Cette ligne fonctionne comme une bascule.

La ou les colonnes sur lesquelles l’auto-filtre est activé porte sur le côté droit une flèche orientée vers le bas (▼) cliquable pour afficher la fenêtre de paramétrage du filtrage.

Quand un filtre est actif sur la colonne, la flèche (▼.) est suivie d’un point. Il faut savoir repérer ce point car il indique que le tableau affiché et filtré possède des lignes absentes.

2.3 Filtrer les données

La fenêtre permet de trier le tableau sur les valeurs de la colonne par ordre croissant ou décroissant. Il s’agit d’un tri classique à un seul critère.

Attention : une fois trié, il n’est plus possible de revenir à l’ordre initial.

Les présélections proposent : Top 10 (les lignes des 10 valeurs les plus importantes), Vide et Non vide.

Il est possible aussi de rentrer dans le Filtre standard (voir ci-dessous).

Une fenêtre de Recherche permet de saisir une chaîne de caractères. Les lignes présentant une valeur contenant cette chaîne sont présélectionnées.

Enfin, un tableau recense toutes les occurrences de valeurs différentes pré-cochées. Une case Tout permet de tout cocher ou tout décocher. Il suffit de laisser cocher les occurrences que l’on veut voir affichées.

◄ OK ► valide le filtre et affiche le tableau filtré. La flèche dans la cellule de la première ligne est marquée d’un point.

3. Le filtre standard

Le paramétrage d’un filtre standard se fait dans une fenêtre dédiée : Filtre standard.

Critères de filtre

Ce pavé permet d’enregistrer plusieurs critères. Pour chaque critère, il faut préciser :

Opérateur : (à partir du deuxième) l’opérateur de relation avec les précédentes, Et ou OU ; ET signifie que les critères précédents et celui de la ligne ET doivent tous les deux être vrais pour que le filtre retienne la ligne ; OU signifie qu’il suffit qu’un des deux soit vrai pour que le filtre retienne la ligne.

Nom de champ : titre de la colonne servant de critère ;

Condition : opérateur de comparaison à choisir dans le combo ;

Valeur : cette zone ne peut recevoir que des constantes. Les constantes de type texte n’ont pas besoin d’être mises entre guillemets doubles.

+ Options

Respecter la casse pour les filtres de type Texte;

Caractères génériques : en fait il s’agit ici de préciser si l’expression des valeurs utilisent non pas des caractères génériques, mais des expressions régulières. C’est expliqué ici : 3.3 Composer une formule, §3.3 Utiliser les caractères génériques ou les expressions régulières).

La plage contient les étiquettes de colonnes : voir 4.3 Les tris, §2.1 Sélectionner la zone à trier.

Sans doublon : avec cette option, le filtre ne laisse passer qu’une ligne par occurrence. Intéressant pour des inventaires de valeurs différentes.

Copier le résultat vers : voir 4.3 Les tris, §2.3 Préciser les options, Copier le résultat du tri.

4. Filtre spécial

Ce filtre se paramètre dans la fenêtre Filtre spécial.

Lire les critères de filtre dans ‡ permet de choisir une zone nommée ou une zone quelconque. L’agencement de cette zone est identique au tableau des critères, paramètre des fonctions de type Base de données. Cest expliqué ici : 3.9 Fonctions diverses (Base de données…),§1.1 Généralités.

+ Options

Les options sont identiques à celles du filtre standard (§3. Ci-dessus).

5. Revenir au tableau complet initial

5.1 Deux lignes menu Plus de filtres problématiques

Réinitialiser le filtre : cette commande est sensée annuler le filtre et afficher le tableau complet. Elle n’est pas toujours efficace obligeant à trouver une autre solution pour afficher le tableau non filtré.

Masquer l’auto-filtre: cette commande annule l’affichage des ▼. en-tête des colonnes dans lesquelles l’auto-filtre est activée. Mais si le tableau affiché est filtré, il le reste sans possibilité, apparemment, de revenir à un affichage complet. Donc cette commande a uniquement pour but de masquer les ▼. en tête des colonnes. À part laisser de la place disponible pour les intitulés, cette fonctionnalité me semble bien limitée, et donc à éviter.

J’indique ci-après les solutions pour résoudre ces anomalies.

5.2 Après un auto-filtre

Pour retrouver le tableau complet initial après avoir fait jouer l’auto-filtre, il suffit de ▼ dans les têtes de colonnes dont la flèche de l’auto-filtre est suivie d’un point (▼.).

Dans la fenêtre de filtrage : ▣ Tout ; ▼ ◄ OK ►.

Le tableau complet s’affiche.

Autre méthode plus radicale :

Dans Menu : ▼ Données, Autofiltre.

Comme la ligne fonctionne en bascule, toutes les colonnes en auto-filtre sont réinitialisées sans auto-filtre, et le tableau complet s’affiche.

Ou encore :

Dans Menu : ▼ Données, Plus de filtres, Réinitialiser le filtre.

Ici, le tableau complet s’affiche, et l’auto-filtre reste accessible dans les colonnes où il avait été installé.

5.3 Après une filtre standard ou un filtre spécial

La ligne Plus de filtres, Réinitialiser le filtre est normalement disponible : elle affiche le tableau complet.

Si elle n’est pas disponible, il faut activer l’auto-filtre sur tout le tableau et le désactiver ensuite : le tableau s’affiche alors en totalité.

Informations complémentaires

Liens

3.3 Composer une formule, §3.3 Utiliser les caractères génériques ou les expressions régulières

3.9 Fonctions diverses (Base de données…),§1.1 Généralités

4.3 Les tris, §2.1 Sélectionner la zone à trier

4.3 Les tris, §2.3 Préciser les options, Copier le résultat du tri

4.3 Les tris

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Plan de la fiche

1. Précisions de départ

1.1 Domaine à trier

1.2 Prise en compte de la casse

1.3 Tri intuitif

1.4 Valeurs triées

2. Appeler le tri

2.1 Sélectionner la zone à trier

2.2 Ouvrir la fenêtre de tri

2.3 Préciser les options

Sensible à la casse

La plage contient les étiquettes de colonnes

Inclure les formats

Activer le tri naturel

Inclure ou des colonnes réservées aux commentaires

Copier le résultat du tri

Ordre de tri personnalisé

Langue

Direction

2.4 Les critères de tri

3. Les autres boutons pour appeler le tri

4. Prolongements

Présentation

Il est possible de trier une feuille LibreOffice Calc sur n’importe quelles colonnes ou n’importe quelles lignes, par ordre croissant ou décroissant. Le tri est utile pour ordonner la feuille d’une manière permanente, mais il peut être utilisé aussi pour présenter la feuille en vue d’une recherche ponctuelle, associé ou pas à l’utilisation des filtres (4.4 Les filtres).

Bien que facile à réaliser, les tris gagnent à être automatisés avec des macros simples.

1. Précisions de départ

1.1 Domaine à trier

Le tri manuel peut concerner toute une feuille ou seulement une zone. Par défaut, quand une cellule est active, la feuille est sélectionnée en entier à condition qu’il n’y ait ni ligne ni colonne vides. Si une zone est sélectionnée, le tri est proposé par défaut pour cette zone. Mais si des cellules voisines ne sont pas vides, une fenêtre demande confirmation de la zone à trier : sélection ou toute la feuille.

Les tris peuvent se faire sur les colonnes ou sur les lignes. Le choix fait partie des options du tri.

1.2 Prise en compte de la casse

Sensible à la casse est une option du tri. Avec cette option, dans l’ordre ascendant, les lettres minuscules sont devant les majuscules qui sont suivies par les lettres accentuées (minuscules puis majuscules). Si l’option n’est pas mise, les lettres sont triées dans l’ordre de leur code ASCII. Les nombres avant les lettres (codes de 48 (0) à 57 (9)), les majuscules de A à Z (65 à 90), les minuscules commencent à 97. Les lettres accentuées viennent après les minuscules.

1.3 Tri intuitif

Calc l’appelle tri naturel. Se quoi s’agit-il ? La suite A1, A11, A12, A2, A3 est dans un ordre alphabétique logique ; A1, A2, A3, A11, A12 est dans un ordre intuitif car le « 2 » vient avant le « 11 ». Une option permet de demander un tri intuitif.

1.4 Valeurs triées

Les cellules contenant une formule sont triées d’après leur résultat. Les cellules contenant une constante sont prises avec la valeur constante. Les cellules de type Date sont triées sur leur valeur interne, indépendamment du format.

2. Appeler le tri

2.1 Sélectionner la zone à trier

Avant d’appeler le tri, j’active une cellule de la page si je veux trier toute la feuille et que celle-ci ne comporte ni lignes vides ni colonnes vides. La feuille sera toute sélectionnée comme zone à trier en lançant le tri. Je peux aussi sélectionner toute la feuille manuellement.

Dans les feuilles complètes, il est souhaitable d’intégrer la première ligne quand elle porte l’en-tête des colonnes, bien que celle-ci ne soit pas à trier (et semblablement pour la première colonne dans l’autre sens). Les critères de tri seront proposés avec le titre des colonnes (ou le contenu de la première colonne pour les tris de colonnes).

Si je veux trier une zone particulière, je la sélectionne avant d’appeler le tri. Si la zone sélectionnée comporte des cellules voisines non vide, une fenêtre me demande confirmation de la zone. Je peux confirmer la zone particulière, choisir toute la feuille ou abandonner le tri.

2.2 Ouvrir la fenêtre de tri

Deux approches pour appeler le tri :

1. Dans Menu : ▼ Données, Trier… <[Trier];

2. ▼ sur le bouton représentant deux flèches verticales opposées [Trier] <[Trier];

La fenêtre comprend deux onglets : Critères de tri et Options. Je commence par les Options.

2.3 Préciser les options

En général, les options sont conservées d’un tri à l’autre de la même feuille, depuis l’ouverture du classeur. Mais il est préférable de les vérifier à chaque tri.

Sensible à la casse

voir ci-dessus au §1.2.

La plage contient des étiquettes de colonnes

Cette case sera cochée si la première ligne (pou un tri de lignes) contient les étiquettes de colonnes. Dans ce cas, les critères de tri seront indiqués avec les intitulés de colonne, et la ligne de tête sera exclue du tri. Dans le cas contraire, les critères de tri seront indiqués avec les références des colonnes, et la première ligne sera triée avec les suivantes.

Inclure les formats

Le tri déplace les cellules a minima avec leur contenu (constante ou formule). Le format ne suit que si cette option est cochée. Pour un tri intégral, cette option n’a pas d’importance. Les formats sont généralement harmonisés au moins par colonne ; le tri ne change donc rien.

Activer le tri naturel

Voir ci-dessus, §1.3. Je note que cette option est générale pour toute la feuille sans pouvoir être spécifiée pour une colonne et pas pour d’autres.

Inclure une ou des colonnes réservées aux commentaires

Quand des commentaires sont attachés à une ou des colonnes spécifiques, avec cette option, ces colonnes suivent le tri.

Copier le résultat du tri

Il ne s’agit plus ici à proprement une option du tri, mais d’une suite particulière du tri. La zone triée, au lieu d’écraser la zone d’origine, est copiée ailleurs.

Le combo permet de choisir une zone nommée : la zone doit correspondre en dimensions. Si elle existe, c’est une solution confortable. Sinon (-Indéfini-), il faut rentrer la zone de réception en indiquant seulement la cellule de tête (en haut à gauche). La référence peut comporter le nom de la feuille séparé par un point d’exclamation de la référence de la cellule de réception.

Ce choix est gourmand en espace. Il permet cependant de disposer d’un tableau particulier en laissant l’original intact pour poursuivre des investigations plus poussées.

Ordre de tri personnalisé

J’ai abordé ici : 2.3 Manipuler le contenu des cellules, §2.4 Les listes de tri système et personnalisées, la possibilité d’utiliser (listes de tri système) ou de créer (personnalisées) des listes utiles pour générer automatiquement des en-têtes. En fait, ces listes ont un autre intérêt. Quand les items sont utilisés dans une colonne, cette colonne peut être triée selon l’ordre des items dans la définition de la liste. Il suffit pour cela de cocher la case Ordre de tri personnalisé.

Langue

Définir la langue est important pour les tris de texte.

Direction

La direction la plus courante est du haut vers le bas pour trier des lignes. Les critères de tri sont alors les colonnes.

Il est possible de trier de gauche à droite (tris de colonnes), la première colonne enregistrant les intitulés des lignes.

2.4 Les critères de tri

Les critères du dernier tri de la feuille sont proposés par défaut. À l’ouverture du classeur, le premier critère proposé est celui de la colonne active.

Plusieurs critères peuvent être choisis en combo. Les combos contiennent soit les intitulés de colonnes (pour le tri de la feuille complète quand la première ligne contient les intitulés de colonnes, voir les options ci-dessus §2.3 La plage contient les étiquettes de colonne) soit la référence des colonnes composant la zone à trier (et inversement pour les tris dans l’autre sens).

Pour chaque critère, l’ordre du tri est à préciser : Ascendant (croissant) ou Descendant (décroissant).

Quand plusieurs critères sont indiqués, le tableau est d’abord trié selon le premier critère dans l’ordre indiqué. Ensuite toutes les lignes ayant le même premier critère sont triées selon le second critère dans l’ordre indiqué. Etc.

Il ne suffit pas de modifier les options et de relancer le tri sans modifier les critères ou l’ordre. Pour que la modification de l’option Tri naturel soit prise en compte par exemple, il faut modifier un critère ou l’ordre et relancer le tri, puis remettre le critère ou l’ordre initial pour que le tri se fasse correctement.

Dans des cas limites sur des tableaux complexes, le tri fonctionne parfois d’une façon curieuse. Par exemple, quand au moins trois critères sont définis dans des ordres différents, le résultat est aléatoire.

3. Les autres boutons pour appeler le tri

Il existe deux autres boutons pour appeler le tri : flèche verticale vers le bas [tri croissant] et vers le haut [Tri décroissant]. Ces boutons permettent un lancement rapide d’un tri intégral dans une feuille sans ligne vide.

J’active une cellule dans la colonne devant servir de premier critère et je clique sur le bouton : la feuille est triée sur cette colonne. Les homonymes restent dans l’ordre initial.

En fait ces tris récupèrent les dernières options de tri saisies pour la feuille. Ces boutons sont donc pratiques pour relancer des tris.

4. Prolongements

Les tris sont prévus dans d’autres fonctionnalités comme les sous-totaux par exemple. Ils fonctionnent exactement comme les tris de base avec quelques options en moins.

Certaines applications sur Internet nous ont habitués à pouvoir trier des tableaux en cliquant sur le titre de la colonne. ll est possible de mettre en place ce genre de fonctionnalité dans un tableau Calc. Le tri sur une colonne est enregistré dans une macro et celle-ci peut être lancée avec un bouton en tête de colonne. Voir ci-après : 4.6 Les macros.

Informations complémentaires

Liens

2.3 Manipuler le contenu des cellules, §2.4 Les listes de tri système et personnalisées

4.4 Les filtres

4.6 Les macros

4.2 Le formatage conditionnel

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Plan de la fiche

1. Analyser le problème

2. Préalables importants

3. Paramétrer un formatage conditionnel

3.1 Toutes les cellules

3.2 Sur la valeur de la cellule

3.3 Sur le résultat d’une expression

3.4 Sur une date ou une période

3.5 Choix du style à appliquer

4. Précisions

4.1 Copie de formatage conditionnel

4.2 Impossible de déplacer les zones formatées conditionnellement dans une feuille

4.3 Suppressions de format

Présentation

Le formatage conditionnel est une fonctionnalité très intéressante. Le format d’une cellule, et plus généralement d’une zone de cellules, peut être déterminé par le contenu d’une cellule, Sa position dans la zone (ligne, colonne, …), etc. Exemples : un résultat négatif pourra être affiché sur fond rouge, les lignes paires pourront être affichées sur un fond bleu pastel créant un effet de tramage facilitant la lecture des larges tableaux.

Le formatage conditionnel consiste à paramétrer un style particulier quand une ou plusieurs conditions sont remplies. Il y a donc un préalable : définir les styles qui seront utilisés dans ce formatage conditionnel.

1. Analyser le problème

Sur une feuille ou un classeur, plusieurs formatages conditionnels sont possibles. Un formatage conditionnel est défini par la zone où il s’applique et les conditions selon lesquelles un autre format remplace le format de base de la zone.

Le problème consiste donc à définir quelle zone je veux formater spécifiquement, quel format appliquer, et à quelles conditions.

La zone peut être une cellule unique, une rangée (ligne ou colonne) ou une zone quelconque (pavé d’informations : hypothèses, paramètres, informations générales).

Le format doit exister dans la liste des formats de type Cellule. Généralement, il est créé à partir du format de base, dans lequel je vais modifier une propriété ou plus.

Le jeu des conditions est plus subtil. Le paramétrage connaît quatre types de conditions:

  • la valeur de la cellule : les valeurs de tous les types sont possibles, et la condition est exprimée avec un opérateur de comparaison et une valeur.
  • Dans un ensemble de cellules (relevés de températures par exemple), une plage de plusieurs couleurs est appliquée en fonction de seuils, ou un thermomètre visualise le rapport de la valeur de chaque cellule à celle de la plus grande valeur, ou un jeu d’icônes est appliqué. La valeur de chaque cellule est comparée à ces seuils pour déterminer sa couleur de fond.
  • le résultat logique d’une formule : cette formule est a priori indépendante de la cellule ou la zone dans laquelle le formatage est paramétré. Si la formule donne VRAI, le format indiqué sera appliqué.
  • la date de la cellule : c’est une particularité de la première condition (valeur de la cellule). La comparaison se fait par dates ou périodes de référence (mois en cours, mois précédent, année en cours, etc.).

2. Préalables importants

  1. Pour que le formatage conditionnel fonctionne, il est impératif que le calcul automatique soit effectif. (Dans Menu : ▼ Données, Calcul, Calculer maintenant).
  2. Le formatage est défini pour l’ensemble d’une feuille. Il peut comprendre plusieurs définitions, avec pour chacune une ou plusieurs conditions. Et dans cet ensemble de définitions, l’ordre des zones à formater conditionnellement n’est pas neutre. En effet, le système analyse la première définition. Si ses conditions sont remplies, il affecte ce format et ignore les définitions suivantes.
  3. Les styles utilisés dans les définitions de zones à formater conditionnellement doivent exister de préférence avant de rentrer en paramétrage du formatage conditionnel.

3. Paramétrer un formatage conditionnel

Dans Menu : ▼ Format, Formatage conditionnel, Gérer… <[Gérer le formatage conditionnel]

Il est préférable de passer par cette fenêtre générale car elle donne une vue d’ensemble des formats conditionnels en place. Il s’agit en fait d’une fenêtre d’entrée dans le formatage.

Le tableau indique une ligne par paramétrage indiquant la zone paramétrée et la première condition appliquée.

sur une ligne : la sélectionne pour agir ensuite avec les boutons du bas;

▼▼ sur une ligne pour entrer en édition de cette ligne : <[Formatage conditionnel pour (référence de la zone)]; …

(Sous les tableaux) :

Ajouter ► pour créer une nouvelle définition; <[Formatage conditionnel pour (référence de la zone)]; …

Éditer ► pour modifier le paramétrage de la zone choisie; <[Formatage conditionnel pour (référence de la zone)]; …

Supprimer ► pour éliminer la zone sélectionnée du paramétrage conditionnel; (la ligne est supprimée directement).

(En pied de fenêtre) :

OK ► : tous les paramètres saisis le sont en mémoire. Pour que le système les prenne en compte, il faut valider la saisie avec ce bouton.

Annuler ► : la saisie faite est annulée ; les paramètres existants à l’entrée dans cette fenêtre restent inchangés.

La deuxième fenêtre [Formatage conditionnel pour (référence de la zone)] permet de rentrer dans le détail du formatage conditionnel. Elle comprend deux pavés : Conditions et Plage des cellules.

Conditions

La première condition est déployée en détail. Les conditions suivantes sont résumées en une ligne par condition. Il suffit de cliquer sur la ligne pour que la condition se déploie, disponible pour être modifiée ou créée.

Les boutons, en pied de pavé, permettent d’ajouter une nouvelle condition, de supprimer la condition déployée, et de déplacer vers le haut ou vers le bas, la condition déployée.

Le déploiement d’une condition se présente différemment suivant le type de condition. Ce type est précisé par le choix du premier combo : Toutes les cellules, La valeur de la cellule est, La formule est, La date est. Passage en revue de ces différents choix ci-dessous.

Plage de cellules

Plage de cellules : la ou les plages de cellules sont indiquées avec leur référence classique (cellules extrêmes diagonales, du haut à gauche au bas à droite, séparées par « : »). Plusieurs plages peuvent être définies : on les sépare avec « ; ». Quand la syntaxe de la définition globale n’est pas correcte, la zone apparaît sur fond rouge. Il est inutile d’utiliser les références absolues;

▼ ◄ OK ► permet de valider la modification ou la création du paramétrage de la zone ; la fenêtre se ferme pour revenir à la première fenêtre. Il faut valider cette nouvelle fenêtre avec ▼ ◄ OKpour que la saisie précédente soit prise en compte par le système.

▼ ◄ Annuler ► permet de sortir de cette fenêtre pour revenir à la première sans conserver la saisie faite.

3.1 Toutes les cellules

Ce jeu de conditions s’applique normalement à une série de cellules de type Nombre. Le formatage ajoute à chaque cellule (devant le nombre ou sur son fond), une couleur, un thermomètre, une icône qui visualise la proportion de chaque cellule par rapport à l’écart entre la valeur minimum et la valeur maximal de la série, ou par rapport à des plages de valeurs. Le choix se fait dans un deuxième combo qui propose : Échelle de couleurs à 2 entrées, à 3 entrées, barre de données (Thermomètre) et jeu d’icônes. Les icônes sont choisies dans un troisième combo. Les différents paramètres, dont les couleurs sont à préciser à la suite ou dans une fenêtre plus détaillée.

3.2 Sur la valeur de la cellule

Les différents modes permettant de comparer la valeur de la cellule sont à choisir en combo. Les dates sont gérées avec une entrée spécifique ; voir plus bas. Les modes proposés en combo intéressent les nombres et les textes.

La valeur de comparaison est à saisir ensuite. Ce peut être une constante : les nombres sont mis tels quels, les textes entre guillemets doubles. Ce peut être une variable : nom de zone, référence de cellule. Il n’est pas possible de saisir une référence comportant un nom de feuille : cela signifie que la valeur de comparaison doit nécessairement se situer sur la même feuille que le formatage conditionnel. La référence de la cellule doit être en adressage absolu.

Si la comparaison donne un résultat VRAI, le style indiqué à la suite est appliqué.

3.3 Sur le résultat d’une expression

La condition est ici calculée à partir de l’expression saisie en deuxième zone.Cette expression est rédigée comme une formule sans le « = » en première position. Les fonctions sont possibles.

Si le résultat est vrai, le style indiqué est appliqué.

3.4 Sur une date ou une période

Le deuxième combo permet de choisir le comparateur (Aujourd’hui, Hier, Dans les 7 derniers jours, Cette semaine, la semaine suivante, etc.). C’est très pratique pour des dossiers de suivi.

Si la comparaison est vraie, le style indiqué est appliqué.

3.5 Choix du style à appliquer

Sauf pour le premier type de comparaison (toutes les cellules), il est nécessaire de choisir un style à appliquer si la condition est VRAI.

Un combo propose tous les styles, plus le choix Nouveau style… Il est donc possible de créer un nouveau style, mais ce style sera nécessairement créé à partir du style appliqué à la cellule active. C’est pour cette raison qu’il est préférable de créer les styles à utiliser dans le formatage conditionnel avant d’entrer dans son paramétrage : pour choisir le style à partir duquel créer les nouveaux styles.

Le style choisi est visualisé à la suite du combo pour donner un aperçu.

4. Précisions

4.1 Copie de formatage conditionnel

L’aide parle par endroits de copie de formatage conditionnel. C’est une erreur. Un formatage conditionnel n’a pas à proprement parler à être copié. Pour qu’il s’applique, il suffit de préciser sa zone.

En revanche, il peut être pratique de récupérer sur une feuille le formatage conditionnel d’une autre feuille. Dans ce cas, la copie suivie d’un collage spécial (format) est la solution. Le collage pourra ne concerner qu’une cellule. Il suffira ensuite de modifier la zone.

4.2 Impossible de déplacer les zones formatées d’une feuille

Le formatage conditionnel se définit à deux niveaux : la zone et les conditions appliquées à cette zone. Au niveau des conditions, il est possible de déplacer les conditions. Je rappelle que la première condition VRAI rencontrée s’applique et les suivantes sont ignorées. Au niveau de la définition des zones (première fenêtre du paramétrage), il n’est malheureusement pas possible de déplacer les définitions. Il est donc important de bien réfléchir avant de poser les zones à paramétrer pour commencer par celle qui aura priorité sur les autres.

4.3 Suppression de formatage conditionnel

Une suppression de formatage conditionnel se fait sur la première fenêtre.

Il existe aussi une autre manière de supprimer le formatage conditionnel : la suppression de format. C’est expliqué ici, avec toutes les conséquences qu’il vaut mieux connaître : 2.3 Manipuler le contenu des cellules, §5.2 Suppression de cellules active ou sélectionnées, Suppression de format.

Informations complémentaires

Liens

2.3 Manipuler le contenu des cellules, §5.2 Suppression de cellules active ou sélectionnées, Suppression de format

4.1 Les styles

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Plan de la fiche

1. Approche

2. Généralités

2.1 Les styles par défaut

2.2 Accès à la gestion des styles

2.3 Créer un nouveau style

Importer un style

2.4 Modifier un style

Dé-protéger toutes les feuilles au préalable

Modifier un style

2.5 Quelques conseils pour gérer les styles

Mon style par défaut

Variantes de styles

Hauteur des lignes et largeur des colonnes

3. Le style de type Cellule

4. Le style de type Page

Présentation

Le style dans LibreOffice Calc s’apparente à celui du LibreOffice Writer décrit en détail ici : LOW 2.3 Les styles. (Approche et Généralités). Le sujet est vaste, et je n’ai pas l’intention de répéter ce que j’ai écrit pour le traitement de texte. Chaque fois que j’évoque ici la gestion classique, je me réfère à la gestion décrite dans le traitement de texte.

Au niveau de la prise en mains, la gestion des styles peut être ignorée. Néanmoins, des fonctions comme Style() ou des fonctionnalités comme le formatage conditionnel (4.2 Le formatage conditionnel) ont recours aux styles.

Pour des présentations soignées, la connaissance des styles est incontournable. Certains s’imaginent qu’un tableau ne peut pas être présenté correctement dans un rapport et qu’il est nécessaire de le recomposer en traitement de texte. C’est une erreur. La gestion des styles, sur ce plan, est largement complétée de la gestion de l’aperçu et de l’impression abordée ici : 4.7 Aperçu, impression et autres transformations.

1. Approche

Gérer un style, c’est définir un format en lui donnant un nom pour l’appliquer ensuite.

Un classeur Calc connaît deux types de formats ou de styles : pour la cellule et pour la page.

J’étudie en détail les formatage des cellules ici : 1.7 Formater les cellules. J’étudie en détail le formatage des pages ici : 4.7 Aperçu, impression et autres transformations, § 3. La fenêtre de gestion du style Page.

Dans cette fiche sur les styles, je m’attache à préciser pourquoi et comment utiliser la gestion des styles dans un classeur.

2. Généralités

2.1 Les styles par défaut

Pour chacun des deux types de styles, Cellules et Page, le système propose un Style par défaut. C’est leur nom.

Ces styles sont modifiables de manière classique. Ils sont la base pour créer de nouveaux styles, car un nouveau style est toujours créé à partir d’un style existant.

2.2 Accès à la gestion des styles

Plusieurs approches :

1. Dans Menu : ▼ Format, Styles, Styles et formatage F11;

<[Styles et formatage]…

2. Avec le raccourci : [F11] <[Styles et formatage]…

3. Dans la feuille : ▼ sur la flèche au milieu de la marge droite du tableau;

Dans la liste des boutons qui s’affiche : ▼ T sur un triangle vert[Styles et formatage] <[Styles et formatage]…

La fenêtre Styles et formatage est classique. Elle ressemble à celle du traitement de texte présentée ici : LOW 2.32 La gestion des styles – Généralités, §4. La boîte à outils des styles.

2.3 Créer un nouveau style

La création d’un nouveau style sous Calc est classique : LOW 2.32 La gestion des styles – Généralités, §6. Créer un nouveau style.

2.31 Importer un style

Il n’est pas possible sous Calc d’importer les styles d’un autre classeur. Cette contrainte peut être aisément contournée en important dans le classeur une feuille d’un classeur dont on veut récupérer des styles.

J’ouvre le classeur Destination dans lequel je veux récupérer des styles du classeur Origine.

Dans le classeur d’origine, j’ouvre une feuille spéciale ou j’utilise une feuille existante. Je vérifie que les styles que je veux importer sont bien utilisés dans cette feuille. Je sauvegarde le classeur si j’ai fait des modifications. Je copie la feuille en sélectionnant le classeur Destination.

Si je ne veux pas conserver la feuille copiée dans le classeur Destination, je vérifie que les styles importés avec cette feuille sont utilisés dans d’autres feuilles. Alors, je peux supprimer la feuille copiée.

2.4 Modifier un style

Dé-protéger toutes les feuilles au préalable

Important : pour modifier un style de type Cellule, il est impératif que toutes les feuilles du classeur soient non-protégées. La raison en est simple : la modification d’un style lors de sa validation modifie le format des cellules, ce qui ne serait pas possible si les feuilles sont protégées.

Le système propose pourtant le choix Modifier quand on ▲ sur le style à modifier. Mais la boîte à outils ne s’ouvre pas.

Donc pour modifier un style, il est impératif de dé-protéger toutes les feuilles du classeur. C’est expliqué ici : 2.1 Problématiques spécifiques aux saisies, § 5.2 Protéger les saisies.

Modification d’un style

La modification d’un style sous Calc est classique : LOW 2.32 La gestion des styles – Généralités, §7. Modifier un style.

2.5 Quelques conseils pour gérer les styles

Mon Style par défaut

Je fais partie de ceux qui aiment utiliser un même style par défaut personnalisé dans tous mes classeurs. Voila comment je procède.

J’ai créé un classeur comportant une seule feuille, que j’ai appelé Mes styles. Dans ce classeur, j’ai créé le style Mon style par défaut à partir du Style par défaut. J’ai aussi créé d’autres style personnalisés (Lignes paires par exemple). J’utilise ce classeur comme un modèle.

Quand j’ouvre un nouveau classeur que je veux mettre à mes normes de styles, j’ouvre en même temps le classeur Mes styles et je copie la feuille de ce classeur dans le nouveau classeur.

Pour appliquer Mon style par défaut aux feuilles de nouveau classeur, je sélectionne toute la feuille (1.6 Gérer les cellules…, § 1.5 Pour sélectionner toutes les cellule de la feuille) et j’y applique le style Mon style par défaut.

Variantes de style

Calc se prête bien aux variantes de styles. J’appelle variante un style qui diffère d’un autre par une ou deux propriétés. Par exemple : la couleur de fond de la cellule. Cela suffit pour donner une apparence complètement différente aux tableaux. C’est le cas pour le tramage des lignes : les lignes impaires sont laissées telles quelles (Style par défaut), et les lignes paires ont une couleur de fond pastel discrètes (Lignes paires). Voir dans les exemples MaCave.

Hauteur des lignes et largeur des colonnes

La hauteur des lignes comme la largeur des colonnes ne sont pas des propriétés de cellules mais de lignes ou colonnes. Comme telles, elles ne peuvent donc pas être paramétrées dans les styles, et c’est bien dommage.

Néanmoins, en jouant sur les bordures, il est possible d’aérer les tableaux d’une façon uniforme grâce aux styles.

Pour accéder aux bordures :

Je sélectionne le style concerné et j’ouvre sa boîte à outils pour le modifier ;

<[Style de cellule : style sélectionné];

|Bordures|

Espacement avec le contenu

Synchroniser : non cochée pour enregistrer des espacements différents par orientation ;

Gauche, Droite, Haut, Bas : je saisis la distance en mm voulue entre le cadre de la cellule et son contenu;

▼ ◄ OK ►.

Cette méthode ne permet pas d’avoir des dimensions figées dans l’absolu, mais d’obtenir un effet visuel très confortable. Largeur et hauteur sont calculées en référence à la taille de la police et aux espaces enregistrés ci-dessus. Si dans une cellule, je modifie la taille de la police, les espacements resteront les mêmes donnant à l’ensemble une unité confortable.

3. Le style de type Cellule

La fenêtre de gestion d’un style de type Cellule est identique à celle explorée ici : 1.7 Formater les cellules.

4. Le style de type Page

La fenêtre de gestion d’un style de type Page est identique à celle explorée ici : 4.7 Aperçu, impression et autres transformations. Le formatage des pages avec les styles permet de définir facilement une en-tête et un pied-de-page par feuille, et d’autres caractéristiques importantes comme l’orientation (Paysage ou Portrait). Quand dans un classeur, les feuilles doivent se présenter différemment au moins sur un de ces trois éléments (en-tête, pied-de-page ou orientation), le recours au styles de page est incontournable. La fiche 4.7 Aperçu, impression et autres transformations donnent toutes les précisions.

Informations complémentaires

Liens

1.6 Gérer les cellules…, § 1.5 Pour sélectionner toutes les cellule de la feuille

1.7 Formater les cellules

2.1 Problématiques spécifiques aux saisies, § 5.2 Protéger les saisies

4.2 Le formatage conditionnel

4.7 Aperçu, impression et autres transformations

LOW 2.3 Les styles

LOW 2.32 La gestion des styles – Généralités, §4. La boîte à outils des styles

LOW 2.32 La gestion des styles – Généralités, §6. Créer un nouveau style

LOW 2.32 La gestion des styles – Généralités, §7. Modifier un style

1.7 Formater les cellules

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Plan de la fiche

1. Approche du formatage

2. Processus de formatage

3. Précisions

3.1 La format partiel n’existe pas

3.2 Copier un format de cellule

3.3 Le formatage conditionnel

3.4 Mise en évidence des valeurs

3.5 Fusionner les cellules

Pour dé-fusionner les cellules précédemment fusionnées

4. Les types de cellules

Nombre, Pourcentage, Monnaie

Date et heure

Scientifique

Fraction

Valeur logique

Texte

5. Formatage des autres propriétés

5.1 Police

5.2 Effets de caractères

5.3 Alignement

5.4 Bordures et Arrière-plan

5.5 Protection

Présentation

Le format peut être défini comme l’ensemble des propriétés d’une cellule. Si la plus grande partie des propriétés concernent l’aspect de la cellule, il en est d’autres plus discrètes déterminantes pour les calculs ou la sécurité. Formater une cellule ou un groupe de cellules consiste à définir ces propriétés pour les cellules sélectionnées.

1. Approche du formatage

Chaque cellule peut recevoir un format qui va conditionner son visuel et celui de son contenu. Le format est un ensemble de propriétés qui s’expriment à différents niveaux :

  • au niveau du contenu :
    • pour un nombre, ses décimales, le séparateur des milliers, le symbole monétaire ou pourcentage, etc.;
    • pour une date : les composants et les séparateurs ;
    • la police, la couleur et les effets de caractères (italique, gras, souligné, etc.);
  • au niveau du positionnement du contenu dans la cellule, horizontalement et verticalement, l’orientation du texte éventuellement;
  • au niveau de la cellule comme cadre : couleur d’arrière-plan, bordure (couleur, épaisseur, style).

2. Processus de formatage

Pour formater une cellule, je commence par l’activer.

Je peux aussi traiter un groupe de cellules pour lui appliquer le même format. Je commence alors par sélectionner le groupe de cellules concernées.

Pour modifier le format d’une cellule ou d’un groupe de cellules, j’ai plusieurs approches possibles :

Je commence par activer une cellule ou à sélectionner un groupe de cellules;

1. Dans la ligne des Boutons, je peux activer ou désactiver les boutons disponibles : solution rapide pour une propriété isolée à harmoniser dans un groupe de cellules. Par exemple : Centrage horizontal ou vertical, caractères en italique, etc.

2. ▲ sur une cellule de la sélection : ▼ Formater les cellules [Ctrl+ 1]; <[Formatage des cellules]…

3. Dans Menu : ▼ Format, Cellules… [Ctrl+ 1]; <[Formatage des cellules]…

4. Raccourci [Ctrl+ 1]; <[Formatage des cellules]…

Pour ces trois dernières approches, la fenêtre permet de paramétrer toutes les propriétés. Son premier onglet, Nombre, permet en particulier de définir le type de la cellule et la présentation de son contenu (voir ci-après, §4). 

3. Précisions

3.1 le format partiel n’existe pas

Il est possible de sélectionner un groupe de cellules pour lui appliquer une propriété particulière de format, par exemple, mettre le contenu en gras. Mais on ne peut pas parler, strictement, d’un format partiel. L’opération groupée met une propriété particulière (gras) active sur toutes les cellules sélectionnées. Il faut comprendre que ces cellules, après l’opération, ont une qualité supplémentaire déclarée : la mise en gras du contenu. Le format partiel gras n’existe pas.

3.2 Copier un format de cellule

Il est possible de copier le format d’une cellule vers une autre ou vers un groupe de cellules. Il s’agit d’une copie particulière.

J’active la cellule dont je veux copier le formatage;

[Ctrl+ C] pour copier la cellule;

Plusieurs démarches sont possibles.

1. ▼ le bouton Cloner le formatage à la suite des boutons d’édition (Couper, copier, etc.) : le curseur se transforme en verseau;

▼ dans la cellule à cloner avec le format ou ▼ ► ▲ dans le groupe de cellules à cloner avec le format.

2. J’active la cellule à cloner ou je sélectionne le groupe de cellules à cloner;

Dans Menu : ▼ Format, Collage spécial… <[Collage spécial];

Sélection ‡ : je décoche toutes les cases sauf ▣ Formats;

▼ ◄ OK ►.

3. J’active la cellule à cloner ou je sélectionne le groupe de cellules à cloner;

▲ dans la sélection : ▼ Collage spécial… comme ci-dessus.

3.3 Le formatage conditionnel

Le formatage conditionnel est un outil particulièrement puissant qui permet de formater une cellule ou un groupe de cellules en fonction du contenu d’une cellule ou du résultat d’une formule.

Je le décris avec toutes ses subtilités à la fiche : 4.2 Le formatage conditionnel.

3.4 Mise en évidence des valeurs

Cette fonctionnalité est accessible :

Dans Menu : ▼ Affichage, Mise en évidence des valeurs [Ctr+ F8];

Cette ligne joue comme une bascule.

Quand cette fonctionnalité est active, indépendamment des formats en place :

  • les résultats de formules sont affichés en vert;
  • les constantes numériques (et les dates) sont affichées en bleu;
  • les constantes de texte sont affichées en noir.

3.5 Fusionner les cellules

Cette fonctionnalité permet de regrouper plusieurs cellules adjacentes et de traiter le groupe comme une cellule unique du point de vue du contenu et du formatage.

Je commence par sélectionner les cellules à fusionner;

1. Dans Menu : ▼ Format, Fusionner les cellules, Fusionner ou Fusionner et centrer.

2. Dans la bordée des boutons : ▼ ↔ dans un rectangle [Fusionner et centrer les cellules].

Si des cellules autres que la première ne sont pas vides, une fenêtre me permet de choisir quoi faire de leur contenu : l’effacer, l’ajouter au contenu de la première cellule, le garder caché dans les cellules. Fusionner et centrer termine l’opération de fusion en centrant horizontalement le contenu de la première cellule sur la nouvelle cellule fusionnée.

Les cellules fusionnées n’en font plus qu’une qui s’active et se sélectionne comme une cellule unique.

Pour dé-fusionner des cellules précédemment fusionnées :

Je sélectionne la fusion;

1. Dans Menu : ▼ Format, Fusionner les cellules, Scinder les cellules

2. Dans la bordée des boutons, sur le même bouton que pour fusionner, qui agit comme une bascule.

4. Les types de cellules

Le type d’une cellule conditionne à la fois les calculs et la présentation de la cellule. Le paramétrage du type se fait avec deux approches :

1. Dans Menu : ▼ FormatCellules… [Ctrl+ 1] <[Formatage des cellules]…

2. Avec le raccourci : [Ctr+ 1 (au clavier numérique)];

<[Formatage des cellules]…

 

| Nombres |;

Le nom de l’onglet est mal choisi ; j’aurais préféré Type d’information.

Nombre, Pourcentage, Monnaie :

ce type autorise des nombres entiers ou décimaux.

Pourcentage transforme le nombre saisi en le divisant par 100 et l’affiche suivi de « % ». Exemple : saisie : {20}, enregistré (0.20), affiché : 20%.

Monnaie associe un format monétaire : le nombre est suivi du symbole de la monnaie.

Le format est à choisir dans la liste. Le nombre de décimales et le séparateur des milliers est à préciser. Reste de temps anciens : les négatifs peuvent être affichés en rouge. Intéressant parfois, le nombre de zéros non significatifs (en début de nombre) peut être défini. Un encadré visualise les choix.

Date et heure :

Les dates et heures visibles dans un tableau en tant que telles sont enregistrées dans les cellules sous forme de nombres, entiers pour les dates, décimaux pour les heures. Pour plus de précisions, voir : 3.5 Fonctions de date et heure.

Le format est à choisir dans la liste, ou à composer selon sa préférence en utilisant la syntaxe qui se devine dans les exemples. Je note qu’en dehors des lettres codes (J, M, A, H, M et S) tous les autres caractères posés dans le format seront affichés tels quels (y compris les espaces).

Scientifique :

Notation classique pour des nombres importants.

Fraction :

Un nombre entier suivi d’un certain nombre de décimales identiques (d) peut être exprimé avec ce format sous la forme : nombre suivi d’une espace suivie d’une fraction dans laquelle le numérateur = (d) et le dénominateur = le nombre de décimales. Le nombre réel est visible dans la zone d’édition Formule. Utilité douteuse pour une présentation tirée par les cheveux…

Valeur logique :

En clair Vrai ou Faux. En fait, une cellule vide est toujours considérée comme fausse. Mais c’est un peu plus compliqué et c’est expliqué ici : 3.7 Fonctions logiques.

Texte :

La cellule est destinée à recevoir n’importe quoi, y compris des nombres.

À l’ouverture d’une feuille, toutes les cellules par défaut sont typées Nombre. Cela se comprend dans un programme sensé faire des calculs. Cela permet aussi de saisir des formules qui sont interprétées comme telles. Car une formule saisie dans une cellule de type Texte ne sera pas interprétée comme telle mais comme du texte. J’y reviens ici : 3.1 Calculs, Généralités, §2. Rédiger une formule.

5. Formatage des autres propriétés

La même fenêtre permet de préciser d’autres éléments du format de la cellule :

 

| Police |;

Cet onglet permet de préciser :

  • la police avec laquelle l’information de la cellule sera affichée et imprimée,
  • le style (normal, gras ou italique, suivant les polices),
  • la taille des caractères (corps)
  • la langue (pour le contrôle orthographique).

 

| Effets de caractère |

Cet onglet complète le précédent :

  • Couleur des caractères,
  • Surlignage, forme, épaisseur et couleur du trait
  • Barré, idem pour le trait,
  • Soulignage, idem pour le trait,
  • Relief et forme.

 

| Alignement |

Cet onglet propose des fonctionnalités à connaitre.

D’abord il permet de préciser le cadrage horizontal et vertical de l’information à l’intérieur de la cellule. Ces réglages sont accessibles directement dans des bordées de boutons.

Ensuite il permet de faire pivoter le texte, normalement horizontal, jusqu’à la vertical dans un sens ou un autre.

Pour les cellules de type Texte, il est possible de préciser si le texte passe à la ligne automatiquement avec coupure éventuelle des mots. Inversement, il est possible de préciser si le texte doit être adapté à la largeur de la cellule : dans ce cas, la taille des caractères est réduite parfois  à la limite de la lisibilité. Si le texte n’est pas adapté à la largeur de la cellule, et s’il dépasse le bord droit, il s’affiche sur les cellules suivantes tant que celles-ci sont vides ; sinon, la partie qui dépasse n’est pas perdue, mais elle n’est pas visible.

 

| Bordures | et |Arrière-plan|

J’aborde en détail ces propriétés dans le traitement de texte, ici : LOW 4.1 Couleurs, autres motifs et transparence.

 

| Protection de cellules |

J’aborde ce sujet dans les saisies ici : 2.1 Problématiques spécifiques aux saisies, § 5. Protéger les saisies.

Informations complémentaires

Liens

2.1 Problématiques spécifiques aux saisies, § 5. Protéger les saisies

3.1 Calculs, Généralités, §2. Rédiger une formule

3.5 Fonctions de date et heure

3.7 Fonctions conditionnelles et logiques

4.2 Le formatage conditionnel

LOW 4.1 Couleurs, autres motifs et transparence

3.9 Fonctions diverses (Base de données, Informations)

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Plan de la fiche

1. Fonctions de base de données

1.1 Généralités

1.2 Détail des fonctions

Bdlire()

Bdmax()

Bdmin()

Bdmoyenne()

Bdnb()

Bdnbval()

Bdproduit()

Bdsomme()

2. Fonctions d’information

Actuelle()

Cellule()

Formule()

Info()

N()

Na()

Type()

Fonctions Est.quelquechose()

Présentation

Cette fiche présente les autres fonctions : base de données et informations. Leur usage est très spécifique, ce qui justifie leur classement dans ce site.

1. Fonctions de base de données

1.1 Généralités

La plupart de ces fonctions nécessitent 3 paramètres : la base de données, la colonne à explorer, le tableau des critères.

La Base de données est une plage composée de lignes qui sont les articles de la base de données, et de colonnes qui sont les champs de ces articles.

La Colonne à explorer ou Résultat peut être exprimé de quatre manières :

  • une zone nommée quand la colonne correspond à cette zone ; le nom de la zone est posé tel quel sans guillemets ;
  • le numéro d’ordre de la colonne dans la Base ; la première colonne a le numéro 1 ;
  • le titre de la colonne posé entre guillemets doubles ;
  • une zone classique (références extrêmes de la zone séparées par “:”.

Ce sont les informations de cette colonne qui vont composer le résultat de la fonction.

Le tableau des Critères est un tableau reprenant en colonne, les titres des colonnes de la base de données, et en lignes, les valeurs à chercher dans les colonnes correspondantes de la base. Seules les colonnes contenant des critères sont posés dans ce tableau. Les colonnes indiquées en critères doivent faire partie de la Base.

Un critère est exprimé :

  • comme une expression de type Texte composée d’un opérateur de comparaison suivi d’une valeur.
  • avec la référence d’une cellule (l’opérateur de comparaison implicite étant « = »).

Fonctionnement : La Base est examinée de sa première ligne à la dernière.

À chaque ligne, le tableau des Critères est étudié :

  • Les cellules vides sont ignorées.
  • Les critères posés sur une même ligne sont reliés par l’opérateur ET (il faut que tous soient vrais pour que la ligne examinée soit retenue.
  • Les critères posés sur des lignes différentes sont reliés par l’opérateur OU (il suffit qu’une ligne soit vraie pour que la ligne soit examinée).

Si la ligne répond aux Critères (VRAI au final), l’information située dans la Colonne à explorer entre dans le résultat de la fonction. Suivant les fonctions, soit la base continue d’être examinée (Bdsomme(), par exemple), soit le résultat est sorti.

Précisions :

Le terme Base de données ne doit pas prêter à confusion. Il ne s’agit pas des fichiers gérés par le module Base de LibreOffice, ni de matrices au sens propre de Calc. Il s’agit tout simplement de tableaux, composés d’un certain nombre de lignes et de colonnes constituant un ensemble stable.

1.2 Détail des fonctions

Je détaille les principales, dans leur ordre alphabétique.

Bdlire (Base; Résultat; Critères)

Retourne la cellule de la colonne Résultat à la ligne satisfaisant aux Critères. Si aucune ligne n’a été retenue, #Valeur! est renvoyée ; si plusieurs lignes sont retenues, #502 est renvoyée. Ces restrictions limitent l’intérêt de cette fonction.

Les critères acceptent les expressions régulières.

Bdmax (Base; Résultat; Critères)

Retourne la valeur maximum de la colonne Résultat parmi les lignes ayant satisfait aux critères.

Bdmin (Base; Résultat; Critères)

Retourne la valeur minimum de la colonne Résultat parmi les lignes ayant satisfait aux critères.

Bdmoyenne (Base; Résultat; Critères)

Retourne la moyenne de nombres de la colonne Résultat parmi les lignes ayant satisfait aux critères.

Voir aussi Moyenne.si(), Moyenne.si.ens().

Bdnb (Base; Résultat; Critères)

Retourne le nombre de cellules de la colonne Résultat parmi les lignes ayant satisfait aux critères.

Voir aussi Nb().

Bdnbval (Base; Résultat; Critères)

Retourne le nombre de cellules non vides de la colonne Résultat parmi les lignes ayant satisfait aux critères.

Voir aussi Nbval()

Bdproduit (Base; Résultat; Critères)

Retourne le produit des nombres de la colonne Résultat parmi les lignes ayant satisfait aux critères.

Bdsomme (Base; Résultat; Critères)

Retourne la somme des nombres de la colonne Résultat parmi les lignes ayant satisfait aux critères.

Voir aussi Somme.si(), Somme.si.ens().

2. Fonctions d’information

Actuelle()

Cette fonction récupère l’interprétation en cours de la formule au moment où l’interpréteur arrive à Actuelle(). Elle est utile principalement dans la fonction Style().

=1+2+actuelle() = 6 : l’interpréteur qui part de la gauche, en est 3 (1+2) quand il arrive à Actuelle() ; Actuelle() vaut donc 3 et le résultat est 6 (3+3)

=1+2*actuelle() = 5 : du fait de la priorité des opérateurs, en arrivant à actuelle(), l’interpréteur n’en est qu’à 2 ; donc 2*2, +1 = 5.

=(1+2)*Actuelle() = 9 (3*3).

Cellule (Type d’information; Référence)

Type d’information est une constante de type Texte entre guillemets doubles dont les codes possibles sont données dans l’aide à l’index : CELLULE, fonction.

Référence est la référence de la cellule étudiée.

Formule (Référence)

Renvoie sous forme de texte, la formule de la cellule Référence.

Info(Type d’information)

Type d’information est une constante de Texte entre guillemets doubles dont les codes possibles sont données dans l’aide à l’index : INFO, fonction. Il s’agit d’informations sur l’environnement système (Système d’exploitation, version, etc).

N (Valeur)

Valeur peut être une valeur constante ou variable de type quelconque.

Suivant le type de Valeur , la fonction retourne :

Nombre : ce nombre;

Logique, VRAI : 1;

Logique, FAUX : 0;

Texte : 0;

Non interprétable : le code erreur.

Na ()

Pour préciser aucune valeur disponible. Renvoie le code erreur #N/A!

Type (Valeur)

Valeur est une référence de cellule.

Renvoie le type de Valeur :

1 = Nombre

2 = Texte

4 = Logique

8 = Formule

16 = Erreur

64 = Matrice.

Fonctions Est.quelquechose (Référence)

Une bonne douzaine de fonctions, dont l’intitulé commence par Est… permet de récupérer une valeur logique. La Référence indiquée est celle de la cellule analysée. Quelquechose est une propriété possédée (VRAI) ou pas (FAUX) par la Référence : Erreur, Formule, Logique, Texte, Non-texte, Numérique, Référence, Vide, etc.

 

1.6 Gérer les cellules comme objets-cadres

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Plan de la fiche

1. Cellule active ou sélectionnée

1.1 Activer une cellule

1.2 Sélectionner un groupe de cellules adjacentes

1.3 Sélectionner une cellule unique

1.4 Sélectionner une ligne, une colonne, un groupe de lignes ou colonnes

1.5 Pour sélectionner toutes les cellules de la feuille

1.6 Pour dé-sélectionner une cellule ou un groupe de cellules

2. Modifier le format

3. Déplacer une cellule ou un groupe de cellules sélectionnées

4. Copier une cellule ou un groupe de cellules sélectionnées

4.1 Copie par extension

5. Suppressions

5.1 Supprimer le contenu d’une cellule ou d’un groupe de cellules sélectionnées

5.2 Supprimer des cellules comme objets du tableau

6. Insertions

6.1 Insérer un contenu dans une cellule

6.2 Insérer une cellule au milieu des cellules existantes

6.3 Insérer une ligne ou une colonne

6.4 Insérer des objets

Présentation

Cette fiche décrit les fonctionnalités qui s’attachent aux cellules en tant qu’objets ou cadres. Je décris à la fiche 2.3 Manipuler le contenu des cellules les fonctionnalités qui s’attachent aux cellules en tant qu’information contenue. La nuance est subtile. Pourtant, les fonctionnalités sont bien différents. Et j’ai préféré dissocier leur présentation pour plus de clarté. Des liens permettent de passer d’une fiche à l’autre en cas de doute.

1. Cellule active ou sélectionnée

En traitement de texte pour manipuler un extrait, il faut le sélectionner. Et la sélection se remarque avec un aspect particulier (surbrillance, surlignage ou effet négatif).

Dans un tableur, il existe une propriété originale : la cellule active. Et comme en traitement de texte, il faut sélectionner un objet ou un groupe d’objets (cellules, lignes ou colonnes) pour pouvoir le manipuler.

1.1 Activer une cellule

La cellule active se reconnaît à une bordure plus épaisse avec un petit carré dans l’angle en bas à droite. Il n’y a qu’une cellule active dans une feuille. Deux approches pour activer une cellule :

1. Dans la feuille : ▼ à l’intérieur de la cellule à activer.

2. Dans la zone Référence de la cellule sur la ligne Formule : ♪ référence de la cellule à activer.

Toute saisie ne peut se faire que dans une cellule active.

Il faut bien distinguer une cellule active d’une cellule sélectionnée. La cellule et plus généralement, l’objet ou le groupe de cellules ou d’objets sélectionné se reconnaît avec un fond bleu très clair. Toute manipulation ne peut se faire que sur un objet sélectionné.

La cellule active n’est pas nécessairement sélectionnée, mais elle peut l’être en même temps comme nous allons le voir plus bas

Activer une cellule supprime les sélections en cours.

1.2 Sélectionner un groupe de cellules adjacentes

Je parle ici d’une sélection d’au moins deux cellules contiguës. Je parlerai de la sélection d’une cellule unique dans le paragraphe suivant. Deux approches :

1. Dans la zone Référence de la ligne Formule : ♪ la zone à sélectionner en tapant les références extrêmes (en diagonale) séparées par “:”. Exemple : A3:B5.

2. Dans la cellule de départ : ▼ ► ▲ jusqu’à la cellule d’arrivée.

La cellule de départ est la cellule active. Toutes les cellules de la zone sélectionnée sont sur fond bleu très clair. Le carré noir est positionné en bas à droite de la sélection.

1.3 Sélectionner une cellule unique

Paradoxalement, il est difficile avec la souris de sélectionner une cellule unique. Seule la 2e approche ci-dessus fonctionne avec une astuce.

Dans la cellule unique à sélectionner : ▼ et sans lâcher le bouton, je glisse vers la cellule voisine : les deux cellules apparaissent sélectionnées;

toujours sans lâcher le bouton, je reviens sur la cellule de départ (qui reste seule sélectionnée) et je lâche le bouton;

La cellule est à la fois active et sélectionnée. Elle peut être manipulée comme n’importe quel groupe de cellules sélectionnées.

1.4 Sélectionner une ligne ou une colonne, un groupe de lignes ou de colonnes

C’est une sélection particulière, mais bien pratique, pour modifier par exemple globalement les propriétés des cellules de ces lignes ou colonnes.

Pour sélectionner une ligne : ▼ sur le numéro de cette ligne dans la colonne Références lignes.

Idem pour une colonne (ligne Références colonnes).

Pour sélectionner une suite de lignes, deux approches :

1. ▼ ► ▲ de la première à la dernière sur le numéro de ligne.

2. sur le numéro de la première ligne : ▼;

puis sur le numéro de la dernière ligne : [Maj+ ▼].

Idem pour des colonnes.

Il est possible de faire aussi des sélections non groupées. Je commence par sélectionner une ligne ou un groupe de lignes comme ci-dessus. Puis pour intégrer une autre ligne  :  [Ctrl+] ▼ sur le numéro de ligne que je veux ajouter à la sélection, que je peux étendre comme initialement. Je peux répéter cette opération.

Idem pour les colonnes. 

1.5 Pour sélectionner toutes les cellules de la feuille

Dans l’intersection de la ligne Références Colonnes et de la colonne Références Lignes : ▼

Autre approche :

Quand une cellule quelconque est active : [Ctrl+ A].

1.6 Pour dé-sélectionner une cellule ou un groupe de cellules

Il suffit de ▼ n’importe où dans la feuille (y compris dans les cellules sélectionnées).

2. Modifier le format

Il est possible de modifier globalement le format de toutes les cellules sélectionnées. Il en est de même pour modifier des propriétés des lignes ou colonnes sélectionnées (hauteur et largeur).

Cela permet d’harmoniser facilement la présentation d’un ensemble.

3. Déplacer une cellule ou un groupe de cellules sélectionnées

Dans n’importe quelle cellule de la sélection : ▼ ► ▲ jusqu’à la destination.

Le déplacement emporte le transfert du contenu et des propriétés des cellules déplacées. Les cellules d’origine ont leurs propriétés inchangées, mais leur contenu est effacé. Les cellules de destination récupèrent les propriétés et les contenus.

Précisions :

Les dimensions des cellules (hauteur et largeur) sont des propriétés des lignes et des colonnes. Les cellules à destination peuvent donc avoir des dimensions différentes de celles des cellules d’origine.

Il est possible de déplacer des colonnes ou des lignes sélectionnées de la même façon.

Le déplacement en deux temps avec les raccourcis [Ctrl+ X] et [Ctrl+ V] fonctionne aussi. Seulement, si au moment de coller, à la suite de l’alerte écrasement des cellules de destination, l’opération est abandonnée, l’effacement (par [Ctrl+ X]) n’est pas annulé. Pour retrouver la situation initiale, il faut utiliser le raccourcis [Ctrl+ Z].

4. Copier une cellule ou un groupe de cellules sélectionnées

Je sélectionne la cellule ou le groupe de cellule à copier;

[Ctrl+ C] copie la sélection;

J’active la cellule de tête (en haut à gauche) de la destination;

[Ctrl+ V].

Pour les copies de lignes ou colonnes, la cellule destination que j’active est celle en première position de la rangée d’accueil.

La copie laisse la sélection initiale inchangée.

Si les cellules de destination ne sont pas vides, une fenêtre le signale pour confirmer la copie ou son abandon. Si confirmation, le contenu des cellules destination est écrasé.

Il est possible de copier en utilisant le déplacement ▼►▲ de l’origine à la destination :

Je sélectionne le groupe de cellules à copier;

Dans la sélection : ▼ sans lâcher le bouton;

Je déplace le curseur vers la destination;

[Ctrl+] : Le curseur porte alors le symbole « + »;

Arrivé à destination, je peux relâcher la touche [Ctrl] et le bouton de la souris.

 

Les cellules destination contenant des formules subissent une transformation des références relatives : elles sont modifiées en tenant compte du décalage entre l’origine et la destination. C’est très pratique pour construire des tableaux, mais cela nécessite un petit apprentissage. Cette question est développée ici : 3.1 Calculs, généralités §3.3 Copie de cellules et transformation de formules

4.1 Copie par extension

Cette fonctionnalité est détaillée dans 2.3 Manipuler le contenu des cellules §2.2 Remplissage automatique d’une suite de cellules. Elle est surtout utilisée dans deux cas : pour recopier sur la même ligne ou la même colonne à sa suite, la cellule active, et pour déployer des listes ou des incrémentations.

5. Suppressions

La suppression de cellules sélectionnées comme objet pose le problème du réaménagement du tableau. Ce qui n’est pas le cas d’une suppression de contenu, même dans un groupe de cellules.

Si la sélection concerne une cellule ou un groupe de cellules (autres que des lignes ou colonnes entières), que faire des cellules au-dessous ou à droite ? Faut-il supprimer toutes les lignes colonnes appartenant à la sélection supprimée ?

Mais au préalable, il faut lever une confusion fréquente entre effacer le contenu d’une cellule ou d’un groupe de cellules et supprimer les objets-cellules.

5.1 Supprimer le contenu d’une cellule ou d’un groupe de cellules sélectionnées

Cette opération ne remet pas en cause la structure du tableau. Seul le contenu de toutes les cellules sélectionnées est supprimé.

Je détaille cette opération et ses conséquences ici : 2.3 Manipuler le contenu des cellules, §5. Suppression de contenu.

5.2 Supprimer des cellules comme objets du tableau

Je sélectionne les cellules à supprimer;

Dans Menu : ▼ Feuille, Supprimer des cellules…; <[Supprimer des cellules] : 4 choix en boutons radio:

 Déplacer les cellules vers le haut : il faut entendre que la cellule sous la dernière cellule de la sélection prendra la place de la première cellule supprimée en haut de la sélection, et toutes les cellules suivantes au-dessous suivront le mouvement.

Déplacer les cellules vers la gauche : même mouvement, mais par le côté droit.

Supprimer des lignes entières : toutes les lignes appartenant à la sélection seront supprimées, les suivantes remontant d’autant pour combler le vide.

Supprimer des colonnes entières : même mouvement, dans l’autre sens, avec les colonnes.

Cette fenêtre est accessible aussi avec le raccourci [Ctrl+ -].

6. Insertions

L’insertion peut se comprendre dans Calc avec trois approches : l’insertion de contenu dans une cellule, l’insertion de nouvelles cellules au milieu des cellules existantes et l’insertion d’objets (images, texte encadré flottant, commentaires) dans la feuille, indépendamment des cellules.

6.1 Insérer un contenu dans une cellule

Cette opération est détaillée ici : 2.3 Manipuler le contenu des cellules.

6.2 Insérer une cellule au milieu des cellules existantes

Cette opération consiste à créer une nouvelle cellule, une nouvelle ligne ou une nouvelle colonne au milieu de celles existant.

Elle pose des problèmes de décalage analogues à ceux des suppressions, qui se résolvent de la même façon. Voir ci-dessus § 5. Suppressions.

Pour insérer une cellule :

J’active la cellule à la place de laquelle je veux insérer une nouvelle cellule ;

Feuille, Insérer une cellule… [Ctrl+ +] ; je choisis dans la fenêtre le type de décalage ;

▼ ◄ OK ►.

Une nouvelle cellule est créée à la place de la cellule active précédente. Elle devient la cellule active. Elle possède les propriétés par défaut, c’est-à-dire le type Nombre. Son contenu est vide. La cellule initiale et les suivantes sont décalées dans le sens du déplacement indiqué dans la fenêtre.

On ne peut insérer qu’une cellule à la fois. [Ctrl+ Maj+ Y] permet de répéter l’opération directement.

6.3 Insérer une ligne ou une colonne

Je sélectionne la ligne ou la colonne à partir de laquelle je veux insérer une nouvelle ligne ou une nouvelle colonne;

Pour une ligne : ▼ Feuille, Insérer des lignes, Lignes au-dessus ou Lignes au-dessous; (la ligne est insérée directement).

Pour une colonne : idem.

On ne peut insérer qu’une ligne ou colonne à la fois.[Ctrl+ Maj+ Y] permet de répéter l’opération directement.

6.4 Insérer des objets

Je développe cette fonctionnalité ici : 4.5 Poser des objets.

Informations complémentaires

Liens

2.3 Manipuler le contenu des cellules

3.1 Calculs, généralités §3.3 Copie de cellules et transformation de formules

4.5 Poser des objets