A1.1 Le classeur : création, présentation, saisie, sauvegarde et rappel

LOC – 26/03/2018 – 1

Présentation

Cette fiche nous fait faire les premiers pas avec un classeur LibreOffice Calc (LOC). Occasion d’apprendre à télécharger les travaux pratiques proposés.

Préalables

LOW 1.1 Installer LibreOffice

LOW 1.2 Lancer et découvrir LibreOffice

1. Pour créer un nouveau classeur

LibreOffice n’est pas ouvert

Je lance LibreOffice comme vu dans LOW 1.2 Lancer et découvrir LibreOffice en choisissant Créer un nouveau classeur.

LibreOffice est ouvert

À partir de n’importe quel fichier ouvert dans n’importe quel module LO :

Dans Menu : ▼ FichierNouveau…Classeur.

(Il n’existe pas de raccourci-clavier pour l’ouverture d’un nouveau classeur).

 

Dans les deux cas, un classeur vierge est ouvert à l’écran.

2. Description de la fenêtre du classeur

La barre de titre de la fenêtre porte : Sans nom 1 – Libre Office Calc. Sans nom 1 restera affiché tant le classeur ne sera pas sauvegardé. Une fois sauvegardé, le nom avec lequel il l’aura été remplacera cet intitulé provisoire.

Ligne Menu

Fichier : procédures classiques ;

Édition : procédures classiques ;

Affichage : pour l’apprentissage je recommande les options suivantes :

  • Affichage Normal
  • Disposition des barres d’outils : par défaut ;
  • Barres d’outils : au moins, Formatage, Rechercher, Standard, Barre de formule ;
  • Barre de formule : cochée ;
  • Barre d’état : cochée ;
  • En-têtes de colonnes et de lignes : cochée ;
  • Ligne de la grille de la feuille active : activée ;
  • Volet latéral : cochée ;
  • Navigateur : activé.

Cochée signifie que la ligne menu porte une coche en début de ligne indiquant que la fonction est active ;

Activée signifie que l’icône en début de ligne est affichée sur fond bleu indiquant que la fonction est active ;

Dans les deux cas, cliquer sur la ligne change le statut qui joue comme une bascule.

Insertion : il est possible d’insérer des éléments très variés, dans un tableau, dans une cellule, dans le texte ou la formule d’une cellule, ou encore dans la page imprimée (en-tête et pied-de-page).

Format : il s’agit ici de mettre en forme le texte d’une cellule, d’appeler la gestion des styles, de préciser les caractéristiques des caractères, des lignes, des colonnes. Le formatage conditionnel permet d’adapter le format d’une cellule en fonction de son contenu ou du contenu d’une autre. On peut enfin jouer sur le formatage des éléments insérés (images, diagrammes, objets, etc.).

Feuille : la feuille est un tableau. Le classeur peut comprendre plusieurs feuilles. Ce menu permet de gérer une feuille comme une entité particulière.

Données : ce menu permet d’appréhender les informations du classeur comme des ensembles pour leur appliquer des opérations groupées.

Outils et Fenêtre : fonctions classiques.

Lignes Boutons

Les boutons affichés sont ceux demandés dans le sous-menu Affichage/ Barre d’outils.

Au survol de chacun, sa fonction est affichée.

Ligne Formule

La première zone donne la référence de la cellule active. À la création d’un nouveau classeur, la première cellule en haut à gauche est active. Sa référence est A1.

La deuxième zone comprend quelques boutons et la zone d’édition disponible pour saisir le contenu de la cellule active. Cette zone s’appelle la zone d’édition formule.

Partie principale

Comprend trois zones :

  • le navigateur, généralement masqué au départ ; une flèche au centre vertical contre la bordure gauche permet de le déployer ;
  • le tableau proprement dit ;
  • le volet latéral, en partie masqué,comme le navigateur.

Le tableau proprement dit comprend en tête une ligne de références colonnes (A, B, C, etc.) et verticalement à gauche, une colonne de références lignes (numéros). Les cellules sont matérialisées par une grille discrète. La cellule active se repère avec une bordure plus épaisse et un point en bas à droite au survol duquel le curseur se transforme en croix.

En pied du tableau, une bordée d’onglets signale les différentes feuilles du classeur. À la création d’un classeur, une seule feuille existe, intitulée Feuille 1 ; un bouton avec une croix permet de créer une nouvelle feuille.

Autre ligne de boutons

Essentiellement pour la recherche dans le tableau.

Barre d’état

Sur plusieurs zones, indique le numéro de la feuille en cours sur le nombre de feuilles ouvertes, le style, le formatage de l’affichage, etc. Beaucoup de ressemblances avec la barre d’état des documents texte de LOW.

3. Télécharger les travaux pratiques

Pour faciliter votre apprentissage avec les fiches de ce site, j’ai préparé des travaux pratiques téléchargeables. Voici comment procéder pour les utiliser au mieux.

Je commence par créer un dossier de travail, que j’intitule par exemple LOC_TP pour LibreOffice Calc, Travaux pratiques.

Quand je clique sur un lien de téléchargement, le système me propose d’ouvrir le fichier avec LOC ou de l’enregistrer.

Si j’ouvre le fichier, ma première opération sera de l’enregistrer dans mon dossier de travail avec le même intitulé. De la sorte, le classeur sera accessible en modification ; sinon, il restera en lecture seule, non modifiable.

Si je demande d’enregistrer le fichier, il sera disponible dans le dossier système Téléchargements déclaré dans les préférences de mon navigateur. Il me faudra ensuite le déplacer dans mon dossier de travail LOC_TP.

L’essentiel ensuite est de reproduire à partir d’un classeur vierge ce que le classeur téléchargé propose comme solution. Car pour bien apprendre, il faut pratiquer. Donc, normalement, je n’ai pas à modifier les TP téléchargés. Ils servent de modèle de saisie et de présentation.

 

Les TP proposent plusieurs feuilles : la référence d’une feuille est celle de la fiche du site à laquelle elle se réfère.

Dans une feuille, les différents tableaux proposés sont encadrés, avec une bordure de tête sur fond coloré portant le titre du tableau. Un fond vert indique un tableau de saisie ; un fond bleu indique un tableau résultat. Les différents tableaux sont séparés par une colonne. Un jeu comprend normalement un tableau de saisie et un tableau résultat. Ils sont sur les mêmes lignes.

4. Saisir des informations dans un classeur

Je commence par ouvrir un classeur vierge. Nous allons y faire deux exercices.

Je clique dans la cellule A2 pour l’activer ;

Dans la cellule active A2, je saisis : « Exercice 1 ».

Je télécharge le TP_1_1. Je l’enregistre dans mon dossier de travail et je l’ouvre.

La feuille 1.1 Saisie des informations est affichée.

Je saisis dans mon tableau ce qui est présenté dans les colonnes A et B des lignes 2 (saisie en partie, que je complète dans la zone édition formule) à 5.

Pour mes saisies, je tape les caractères nécessaires dans la zone d’édition formule sous les boutons.

À la cellule B5, je ne saisis pas la somme, car je vais mettre une formule qui calculera le total des deux lignes précédentes :

Je saisis {=};

Je clique dans la cellule B3; « B3 » s’affiche dans la zone édition formule à la suite de « = »;

Je saisis le signe {+};

Je clique dans la cellule B4; « B4 » s’affiche dans la zone d’édition formule;

Je valide ma saisie : [Entrée];

Le total de deux cellules (3) s’affiche.

 

Maintenant, nous allons travailler ce petit tableau pour qu’il ressemble au tableau 2.

Je clique dans A2 et sans lâcher le bouton, je rejoins B2. Les deux cellules sont sélectionnées. Elles apparaissent avec un fond coloré. Je vais les fusionner pour qu’elles se comportent comme une seule cellule :

FormatFusionner les cellulesFusionner et centrer les cellules;

(il existe un bouton qui apparaît activé après ce geste).

Le texte apparaît maintenant centré sur l’espace des 2 cellules. Les deux cellules n’en font qu’une qui reste active. Je vais mettre le texte en gras et en italique :

Je clique sur les boutons a et a : le contenu est mis en gras et en italique.

Pour centrer les informations des autres lignes :

je sélectionne la colonne A en cliquant sur son en-tête et sans lâcher le bouton, je glisse sur la colonne B ;

les deux colonnes sont sélectionnées ;

FormatAlignerCentré Ctrl+ E.

Enfin, je vais mettre en gras la ligne Total (intitulé et montant):

Je sélectionne les deux cellules ;

▼ sur a.

Mon tableau résultat ressemble au tableau 2.

 

Deuxième exercice :

Je saisis le tableau 3 comme j’ai saisi le tableau 1.

À la cellule H3, je vais saisir une formule contenant la fonction Somme. Comme c’est une fonction très fréquente, sa saisie est simplifiée au maximum :

Je clique sur le Σ devant la zone d’édition formule. Les cellules H3-H8 sont encadrées et leurs références apparaît dans la formule qui devient « =somme(H3:H8) » ; (c’est plus rapide que de saisir toutes les cellules avec des « + »);

je valide avec [Entrée];

la somme calculée s’affiche.

Je fais les mêmes mises en forme que pour l’exercice 1. Cette répétition me permet de valider mes acquis.

 

Dernière manipulation : je saisis {10} en cellule H3 en remplacement de {1}. Le total (30) est automatiquement modifié dès que je valide ma saisie.

Résumons ce que nous venons d’apprendre :

la saisie des informations se fait sur une cellule active dans la zone d’édition formule ;

la saisie des formule se fait en commençant par le symbole Σ pour la fonction somme, ou par « = » suivi de la formule proprement dite qui ressemble intuitivement à des formules d’algèbre, les variables étant remplacées par les références de cellules ;

la mise en forme passe par des formats, soit d’une cellule, soit de plusieurs, soit de colonnes.

Nous reviendrons en détails dans les fiches qui suivent sur ces opérations.

5. Sauvegarder son travail

Les exercices que nous venons de faire ont été enregistrés par l’ordinateur dans sa mémoire. En cas de coupure accidentelle du courant provoquant l’arrêt brutal de l’ordinateur, ce travail serait perdu. Il importe donc d’enregistrer le classeur sur le disque dur. Cette opération s’appelle Sauvegarder.

Elle prend plusieurs formes appelées dans le menu Fichier ou des raccourcis clavier.

5.1 Enregistrer [Ctrl+ S]

Commande basique utilisé pour sauvegarder un classeur déjà existant. La sauvegarde écrase la version précédente. L’exécution est directe, sans demande de confirmation.

Si le classeur n’existe pas encore sur le disque (son intitulé provisoire est Sans nom x), la commande se comporte comme Enregistrer sous…

5.2 Enregistrer le fichier distant…

Pour enregistrer directement le classeur sur un cloud.

5.3 Enregistrer sous… [Ctrl+ Maj+ S]

Cette commande ouvre une fenêtre pour choisir le dossier d’accueil, le nom du classeur et éventuellement son type.

Si le classeur existait déjà sur le disque et si le nom ou l’emplacement sont différents, l’ancienne version n’est pas modifiée et seule la nouvelle version garde le travail fait. C’est une manière d’enregistrer des versions différentes successives. Mais attention, le classeur reste ouvert et si le travail se poursuit et est enregistré directement avec [Ctrl+ S], c’est ce nouveau fichier qui sera mis à jour sur le disque.

Si le classeur existe sur le disque avec le même nom dans le même emplacement, une fenêtre d’alerte propose d’abandonner la validation ou d’écraser le fichier.

Cette commande est naturellement proposée avec [Ctrl+ S] pour un nouveau classeur.

5.4 Sauvegardes automatiques

Comme pour les documents en traitement de texte, LibreOffice procède à des sauvegardes automatiques. C’est expliqué ici : LOW 1.3 Document : création…, 3.4 Sauvegardes automatiques.

6. Rappeler un classeur existant

L’opération est analogue au rappel d’un document texte expliqué ici : LOW 1.3 Document : création…, 4. Rappeler un document.

Informations complémentaires

Liens

LOW 1.3 Document : création, édition, sauvegarde et rappel

TP_1_1 : travaux pratiques de cette fiche

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